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Shawn777
Ce remake de "Maniac", réalisé ici par Franck Khalfoun et sorti en 2012, n'est pas mal mais sans plus. D'ordinaire, je ne suis vraiment pas très tendre avec les remakes, je sais qu'ils ne sont pas tous mauvais et certains sont même très utiles et intéressants mais en général, j'ai quand même un peu de mal. Ici, à ma grande surprise, je l'ai trouvé utile mais également même préféré à l'original. En même temps, même si je sais que l'original est un classique du genre, je n'y avais pas tellement adhéré, il n'était donc pas tellement difficile de faire mieux. C'est donc toujours l'histoire d'un tueur en série qui scalpe des jeunes femmes pour ensuite en coller les cheveux sur des mannequins. De ce côté-là, rien ne change. C'est-à-dire que le scénario est plus ou moins le même, les scénaristes n'ont pas réellement changé le propos de fond, je dirais même que je vois le film comme une sorte d'hommage au premier. Malgré tout, certains éléments ont été un peu plus fouillés, notamment la relation entre le tueur et sa mère, qui avait été très survolée dans le premier film. Si le scénario ne nous réserve donc pas plus de surprises que cela (la trame est plus ou moins la même), c'est surtout dans la réalisation que le film va se démarquer du premier. C'est pourtant une idée toute simple mais qui va changer complètement la structure du film et notre perception, en tant que spectateur, celle de nous placer en caméra subjective et donc à la place du tueur. Effectivement, si dans le premier film, on pouvait prendre du recul sur les meurtres, ici, nous sommes très souvent placés au premier plan et nous ne pouvons donc pas y échapper. Les effets spéciaux ayant évolués depuis les années 80, ils en sont donc d'autant plus violents et marquants, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le film a été interdit au moins de seize ans. Cela permet également au film de passer du simple film de genre à quelque chose de plus recherché qui appartiendrait presque au film d'auteur (je tiens à préciser que je n'accorde pas plus d'importance au film d'auteur qu'au film de genre mais ce n'est tout de même pas la même reconnaissance) et de faire peut-être en même référence à d'autres classiques du slasher, tels que "Peeping Tom" ou "Psychose" par exemple. En ce qui concerne les acteurs, c'est cette fois Elijah Wood qui succède à Joe Spinell, ce qui n'est pas très facile à assumer, mais il s'en sort très bien ! Cette nouvelle version de "Maniac" est donc franchement intéressante !
« Maniac » est un bon film d’horreur. L’histoire est originale et l’intrigue est vigoureuse. Les scènes de violence sont percutantes, saisissantes, poignantes et suffisamment réalistes pour qu’on soit tenter de fuir l’écran du regard. Le casting offre d’honorables prestations et le concept de photographie est suffisamment singulier pour mériter qu’on s’y intéresse. Un film qui procure son lot de sensations, et qui saura plaire aux fans du genre. Par contre, âmes sensibles, s’abstenir !
Ne vaut vraiment pas la peine d'être vu....
Rien de crédible dans ce film....des rues desertes dans une grande ville, aucunes intrigues, fade et platonique avec une fin digne d'un railleur de coke perché.
Bien dégoûté d'avoir perdu 1h30 de ma vie devant un tel chef d'oeuvre :/ :/ :(
J'aurai du faire scenariste cinéaste si j avais su.....
Rien de crédible dans ce film....des rues desertes dans une grande ville, aucunes intrigues, fade et platonique avec une fin digne d'un railleur de coke perché.
Bien dégoûté d'avoir perdu 1h30 de ma vie devant un tel chef d'oeuvre :/ :/ :(
J'aurai du faire scenariste cinéaste si j avais su.....
Eric C.
Un film d'horreur efficace avec en vedette Elijah Wood, tueur psychopathe,pervers, hanté par des délires, hallucinations, les scories de son enfance, qui le dedoublent et le transforment en chasseur de proies, des jeunes femmes, avec sa marque, sa signature ,ils les scalpe sauvagement. Propriétaire d'une boutique de mannequins d'époque qu'il restaure, il se sert de ces trophées pour personnifier ses mannequins et vivrent avec elles dans un délire pervers et glauque. Tout cela avant de rencontrer une photographe d'art, un véritable ange tombé du ciel, la sublime et talentueuse Nora Arnezeder . Une amitié naissante, un amour naissant mais aussi la jalousie et la pulsion meurtrière qui ne s'arrête pas. De bons acteurs, le parti pris de filmer en caméra embarquée subjective du point de vue du tueur, avec des prises de vues, cadrages originaux, des images volontairement floutées, beaucoup de mouvement dans l'image et un univers essentiellement nocturne et urbain. C'est parfois un peu trop dans cet accumulation d'effets mais la tension et la terreur restent présents tout au long du film par un Elijah Wood flippant et habité et une Nora Arnezeder toujours aussi belle et juste dans son jeu. Un remake plutôt réussi qui touche sa cible
"Remake" du film culte de "William Lustig" sortit en 1982, "Maniac" version 2012 nous plonge dans l'esprit dérangé et torturé d'un tueur en série qui sème la mort en ville en scalpant ses victimes pour recréer sa mère abusive décédée plusieurs années auparavant. D'entrée on entre litéralement dans la peau du personnage principal "Frank Zito" (Campé par un étonnant "Elijah Wood") filmé en grande partie à la 1ère personne, ce qui restitue parfaitement le mal être du "Serial Killer" emblématique. L'ambiance bien glauque et particulièrement oppressante est toujours présente, les scènes d'agressions bien "Gores" assurent le spectacle, mais l'aspect le plus réussit reste la psychologie du tueur au final plutôt réaliste et diablement immersives (Avec certaines scènes d'hallucinations schizophrèniques tétanisantes). Produit notamment par "Alexandre Aja", "Maniac" (2012) dépoussière le mythe des années 80 sans jamais trahir l'oeuvre originale et s'avère même être un "Remake" de qualité destiné avant tout à un public avertis !
Je pourrais dire la même chose que j'ai dite pour ma critique du film original donc je ne vais pas me répéter. Cependant il est nécessaire d'ajouter que la vue subjective est un réel plus. En plus c'est très bien filmé et la photo est très jolie. On retrouve bien sûr des scènes bien gores et malsaines. L'interprétation d'Elijah Wood est excellente et le reste du casting est aussi convaincant. L'histoire reste sinon la même et c'est très bien comme ca.
Audacieux, est le mot qualifiant le mieux ce film.
En effet, sa principale qualité réside dans le fait de voir l'action à travers les yeux du héros. Mais il pousse le concept à son paroxysme. Le spectateur est littéralement le héro, et en soit c'est très original de découvrir un film de ce point de vue de caméra (certes repris dans d'autres long métrages depuis). Ainsi, il faut noter en conséquence de ce mode de point de vue choisie, une bonne réalisation, un bon jeu d'acteur, une très bonne BO, et une immersion qui marche à merveille ! Bien mieux que dans Cloverfield par exemple.
Se retrouver dans un esprit malade n'est pas chose aisé, et peut être dérangeant. Là où par exemple The Voices illustre ce fait par une certaine joyeuseté, dans Maniac cette déformation du monde est plus viscérale, plus sombre. Tout l'aspect malsain du personnage est très soigné, et maîtrisé. Il ne tombe jamais dans le gore gratuit. Certes, les images sont d'une violence graphique assez inouïes, mais elles servent le propos du film d'une bien belle manière. Là où d'autres nous habituent à voir l'action découpées toutes les deux secondes, avec une caméra en mouvement, et où l'on peine à discerner ce qu'il se passe ; ici on a droit à de long plans séquences, où l'on ne peut s'échapper à l'instar des victimes.
Néanmoins, la construction psychologique du personnage est assez classique du genre, mais au final presque légendaire, tant elle pourrait faire écho à Jack l'éventreur.
Un film intéressant donc, qui mène sa petite part de révolution dans le genre thriller psychologique, sans pour autant tout révolutionner. Un très bon point pour la forme, un point moyen pour le fond.
En effet, sa principale qualité réside dans le fait de voir l'action à travers les yeux du héros. Mais il pousse le concept à son paroxysme. Le spectateur est littéralement le héro, et en soit c'est très original de découvrir un film de ce point de vue de caméra (certes repris dans d'autres long métrages depuis). Ainsi, il faut noter en conséquence de ce mode de point de vue choisie, une bonne réalisation, un bon jeu d'acteur, une très bonne BO, et une immersion qui marche à merveille ! Bien mieux que dans Cloverfield par exemple.
Se retrouver dans un esprit malade n'est pas chose aisé, et peut être dérangeant. Là où par exemple The Voices illustre ce fait par une certaine joyeuseté, dans Maniac cette déformation du monde est plus viscérale, plus sombre. Tout l'aspect malsain du personnage est très soigné, et maîtrisé. Il ne tombe jamais dans le gore gratuit. Certes, les images sont d'une violence graphique assez inouïes, mais elles servent le propos du film d'une bien belle manière. Là où d'autres nous habituent à voir l'action découpées toutes les deux secondes, avec une caméra en mouvement, et où l'on peine à discerner ce qu'il se passe ; ici on a droit à de long plans séquences, où l'on ne peut s'échapper à l'instar des victimes.
Néanmoins, la construction psychologique du personnage est assez classique du genre, mais au final presque légendaire, tant elle pourrait faire écho à Jack l'éventreur.
Un film intéressant donc, qui mène sa petite part de révolution dans le genre thriller psychologique, sans pour autant tout révolutionner. Un très bon point pour la forme, un point moyen pour le fond.
Raphaël O
Ce thriller/épouvante, remake de 1980 est, bien que manquant d'originalité, doté d'un scénario bien écrit, angoissant et interprété par un Elijah Wood bluffant.
Effrayant...
Effrayant...
la scène d'entrée est fabuleuse, j'ai adorée la musique on replonge dans drive. Les scènes gores sont insoutenable et je comprends que certaines personnes soient sorties de la salle car elles mettent vraiment mal à l'aise
++ pour l'ambiance du film
++ pour l'ambiance du film
Bon slasher, sympa à voir pour personnes qui aiment les films d’horreur en revanche j’ai eu peur
spoiler:
quand il enlève les cheveux de ses préférées
On comprend très vite qu'on va voir un renouveau du slasher, même mieux, une renaissance. On va très vite sentir la patte Aja, aussi, notamment quand le film essaiera (souvent en vain) de faire sursauter.
Les meurtres ne sont pas légion, mais la violence est crue, sèche, et franchement choquante.
La BO (et seulement la BO, à mes yeux) sent bon les eighties. Il y aura ici et là quelques références pour rappeler que c'était la bonne époque du slasher et que les multiples tentatives et auto-remakes de Wes Craven n'auront pas servi à faire perdurer cette vague cinématographique, mais pas de quoi en ressortir en se disant "putain, j'étais dans les eighties". Peut-être qu'une ambiance différente aurait pu aider, je sais pas.
Mais la très grosse force de ce film, c'est bien évidemment Elijah Wood - qu'on ne voit que très peu pourtant - et son personnage. Le film aurait pu se contenter de n'être qu'un bon vieux slasher à l'ancienne, mais non, en choisissant de montrer l'histoire entière depuis les yeux du tueur, et même depuis son cerveau, Maniac devient alors un thriller psychologique d'une portée que peu de films ont réussi auparavant à atteindre.
Effets visuels, voix off tremblotante, flashbacks douloureux, tout est bon pour que l'on se mette à la place du personnage d'Elijah Wood et pour que l'on voie le monde comme lui. Jamais un film ne m'avait fait un tel effet. Pas même American Psycho. Là est la grande réussite du film : ne pas seulement montrer ce que voit Franck, mais aussi ce qu'il perçoit.
Lors de sa dernière partie, le film devient d'une qualité qu'on aurait aimé qu'il ait pendant 90 minutes. Mais devant tant de maîtrise et de brio, on va pas se plaindre. Encore moins quand on sait que ce sont trois frenchies qui sont à l'origine de ce film.
Les meurtres ne sont pas légion, mais la violence est crue, sèche, et franchement choquante.
La BO (et seulement la BO, à mes yeux) sent bon les eighties. Il y aura ici et là quelques références pour rappeler que c'était la bonne époque du slasher et que les multiples tentatives et auto-remakes de Wes Craven n'auront pas servi à faire perdurer cette vague cinématographique, mais pas de quoi en ressortir en se disant "putain, j'étais dans les eighties". Peut-être qu'une ambiance différente aurait pu aider, je sais pas.
Mais la très grosse force de ce film, c'est bien évidemment Elijah Wood - qu'on ne voit que très peu pourtant - et son personnage. Le film aurait pu se contenter de n'être qu'un bon vieux slasher à l'ancienne, mais non, en choisissant de montrer l'histoire entière depuis les yeux du tueur, et même depuis son cerveau, Maniac devient alors un thriller psychologique d'une portée que peu de films ont réussi auparavant à atteindre.
Effets visuels, voix off tremblotante, flashbacks douloureux, tout est bon pour que l'on se mette à la place du personnage d'Elijah Wood et pour que l'on voie le monde comme lui. Jamais un film ne m'avait fait un tel effet. Pas même American Psycho. Là est la grande réussite du film : ne pas seulement montrer ce que voit Franck, mais aussi ce qu'il perçoit.
Lors de sa dernière partie, le film devient d'une qualité qu'on aurait aimé qu'il ait pendant 90 minutes. Mais devant tant de maîtrise et de brio, on va pas se plaindre. Encore moins quand on sait que ce sont trois frenchies qui sont à l'origine de ce film.
Je pense que c'est un remake plutôt réussi, mais je n'aimes pas vraiment l'histoire. Il s'agit véritablent d'un film d'horreur où
spoiler:
un schyzophréne assassine des jeunes filles, et réupère leurs cheveux pour les installer sur des mannequins.
Les meurtres sont vraiment violents et bien faits. Il y en a régulièrement tout au long du film. L'idée de filmer par rapport à la vision du tueur (la vue subjective) est très originale et colle parfaitement pour ce type de film. On se plonge dans la peau du tueur. Cela agrandi le suspens et la tension. On retrouve Elijah Wood (Frodon!) qui se débrouille bien dans la peau du jeune timide mais surtout inquiétant et bien sur complétement malade. La fin est assez étrange. Un film qui plaira à ceux qui aiment les horreurs avec des meurtres violents et du sang.
Les meurtres sont vraiment violents et bien faits. Il y en a régulièrement tout au long du film. L'idée de filmer par rapport à la vision du tueur (la vue subjective) est très originale et colle parfaitement pour ce type de film. On se plonge dans la peau du tueur. Cela agrandi le suspens et la tension. On retrouve Elijah Wood (Frodon!) qui se débrouille bien dans la peau du jeune timide mais surtout inquiétant et bien sur complétement malade. La fin est assez étrange. Un film qui plaira à ceux qui aiment les horreurs avec des meurtres violents et du sang.
Très bon remake qui n'égale pas l'original mais lui apporte un bon complément. La musique est excellente (Très 80') et la tension est présente pendant les 90min du film. C'est glauque, crédible et Elijah Wood surprend vraiment! A voir absolument.
Maniac est un beau film ou on est immergé dans la peau d'une âme blessée (ou d'un enfant blessé pour les plus terre à terre)
L'enfant à été traumatisé par une enfance dur, un manque d'amour de sa mère et un père absent. Il développe des "troubles mentaux" et il ne sait pas faire autrement que du mal pour se soulager un peu de sa souffrance qu'il garde en lui.
Très beau film avec des scènes dures mais si on le voit avec empathie, on peux comprendre pourquoi des personnes innocentes peuvent devenir des "monstres"
L'enfant à été traumatisé par une enfance dur, un manque d'amour de sa mère et un père absent. Il développe des "troubles mentaux" et il ne sait pas faire autrement que du mal pour se soulager un peu de sa souffrance qu'il garde en lui.
Très beau film avec des scènes dures mais si on le voit avec empathie, on peux comprendre pourquoi des personnes innocentes peuvent devenir des "monstres"
Liam Debruel
La case Remake est fortement crainte par les fans de cinéma de genre, malgré des réussites ayant réussi à se réapproprier des classiques pour les amener vers un chemin différent (citons entre autres « Evil Dead » de Fede Alvarez ou les « Halloween » de Rob Zombie). Il était donc évident que la reprise du film culte de William Lustig allait faire grincer des dents tant son aspect craspec aura marqué ses spectateurs, en plus de la prestation de Joe Spinelli. Et pourtant, Khalfoun parvient à amener son long-métrage vers de nouveaux rivages cauchemardesques, Styx aussi traumatisant que celui dans lequel baignait le film de 1980.
Tout cela part d’une idée pourtant simple, presque simpliste : le point de vue subjectif. Cette idée de cadrage aurait pu se révéler grossière et se voit finalement transcendée par la gestion de Khalfoun. On plonge en permanence dans l’esprit malade de son personnage principal, sa folie meurtrière rongeant ses pensées en permanence, et l’on se voit contraint dans notre rôle de spectateur passif à n’assister qu’à des visions graphiquement sanglantes. C’est l’occasion parfaite de constituer des plans à la portée effrayante élevée et d’interroger le public sur son rapport à l’empathie.
L’autre gros point fort vient de l’interprétation d’Elijah Wood dans le rôle principal. Alors qu’il est confronté à un registre compliqué par la logistique technique et par l’écriture peu affable envers son personnage, il livre une prestation remarquable, habitée autant par la rage meurtrière que par la perte de repères émotionnels inhérente à cet anti-héros meurtrier. On sent une implication forte de la part de l’interprète de l’iconique Frodon et ce malgré un tournage et un métrage ne lui donnant pas une réelle mise en avant par son procédé filmique.
Dans la catégorie des réactualisations de films d’horreur cultes, ce « Maniac » se classe donc parmi les agréables surprises, ces titres qu’on était prêt à conduire à l’échafaud avant d’oublier toute velléité négative une fois le résultat disponible au visionnage. L’occasion de rappeler qu’il est bien beau de critiquer une œuvre avant sa sortie mais qu’un avis sur celle-ci ne sera pertinent qu’une fois que l’on a découvert le résultat final…
Tout cela part d’une idée pourtant simple, presque simpliste : le point de vue subjectif. Cette idée de cadrage aurait pu se révéler grossière et se voit finalement transcendée par la gestion de Khalfoun. On plonge en permanence dans l’esprit malade de son personnage principal, sa folie meurtrière rongeant ses pensées en permanence, et l’on se voit contraint dans notre rôle de spectateur passif à n’assister qu’à des visions graphiquement sanglantes. C’est l’occasion parfaite de constituer des plans à la portée effrayante élevée et d’interroger le public sur son rapport à l’empathie.
L’autre gros point fort vient de l’interprétation d’Elijah Wood dans le rôle principal. Alors qu’il est confronté à un registre compliqué par la logistique technique et par l’écriture peu affable envers son personnage, il livre une prestation remarquable, habitée autant par la rage meurtrière que par la perte de repères émotionnels inhérente à cet anti-héros meurtrier. On sent une implication forte de la part de l’interprète de l’iconique Frodon et ce malgré un tournage et un métrage ne lui donnant pas une réelle mise en avant par son procédé filmique.
Dans la catégorie des réactualisations de films d’horreur cultes, ce « Maniac » se classe donc parmi les agréables surprises, ces titres qu’on était prêt à conduire à l’échafaud avant d’oublier toute velléité négative une fois le résultat disponible au visionnage. L’occasion de rappeler qu’il est bien beau de critiquer une œuvre avant sa sortie mais qu’un avis sur celle-ci ne sera pertinent qu’une fois que l’on a découvert le résultat final…
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