Avis : Maniac - Page 3

drive en beaucoup mieux plus intelligent plus audacieux plus poetique plus profond et surtout moin pretentieux un film indispensable

Et bien, cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé de sensations aussi désagréables devant un film. Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas vu l'oeuvre originale - et que je pense que je vais attendre un bon moment avant d'y jeter un oeil -, et que je ne peux donc critiquer ce film dans son aspect "remake". Donc, ici nous est gaiment montré la vie d'un homme souffrant d'une sévère pathologie psychologique - schizophrène, sociopathe - et dont on suit le parcours meurtrier. Assez classique jusqu'ici, mais la particularité de ce film - comme l'original apparemment -, c'est qu'il nous met dans la "peau" du protagoniste, en étant filmé à la première personne. Concept assez audacieux que de faire tenir un long métrage de cette manière, ce qui représente une expérience intéressante pour le spectateur, et fera sans doute naitre chez un grand nombre, un sentiment plus ou moins profond de malaise. Malheureusement, le tout est tellement filmé de manière atroce - mis à part deux, trois plans - que ça en donne la migraine. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut trouver une once de poésie dans ce film, je le trouve absolument froid, et sans aucune âme, il est jonché de clichés de série B - et vas-y que j'enferme la victime dans un parking dans lequel elle n'a pas capable d'escalader une barrière pour en sortir, personne dans les rues, personne qui n'entend les cris…-, alors qu'il souhaite s'en éloigner, c'est beaucoup trop paradoxal. La genèse de la pathologie mentale de Zito - qui lui vient d'une mère nymphomane ayant eu des rapports sexuels devient lui - est tellement originale - ironie - que ça en devient franchement pénible, et puis la pertinence de la montrer n'est pas forcément évidente ; faire naitre un sentiment d'empathie chez le spectateur ? Pas vraiment clair. Si la performance d'Elijah Wood n'est pas affreuse, je l'a trouve franchement pas sensationnelle - si vous voulez en voir une vrai, dirigez vous plutôt vers "The Machinist" de Brad Anderson. Un film qui se veut beaucoup trop osé, et qui manque énormément de justesse à tous les niveaux - en commençant par la bande originale, tout simplement atroce -, un rendu plus mesuré aurait fait gagner à l'oeuvre une profondeur dont elle manque cruellement, "Maniac" reste une expérience à faire, mais pas à renouveler.

La vrai réussite de "Maniac" et qui m'a marqué, c'est les scalps des pauvres femmes victimes de Elijah Wood. Ces scènes de torture sont cruellement bien réussi et par une mise en scène peu ordinaire, on se sent plus impliqué dans le film. Filmé à la première personne, "Maniac" nous amène dans la peau d'un psychopathe tortionnaire et torturé qui s'en prend à des femmes jusqu'à les scalpés vivantes. Même si on ne voit pas beaucoup Elijah Wood, du fait que la caméra sont ses yeux, il est vraiment terrifiant dans cette peau de tueur en série. On est plus dans l'optique de montrer ses "chasses" que la raison qui l'amène à être ainsi. Et c'est cela que j'ai vraiment apprécié même si le réalisateur nous montre par flashbacks l'enfance et les raisons de ce penchant. Franck Khalfoun nous livre une belle surprise avec ce "Maniac" est on en ressort un peu bouleversé. Il ne fait pas réellement peur mais le réalisme et la cruauté des scènes apporte ce que peu de film d'horreur amène avec leurs lots de litres de sang.
A conseiller pour une expérience différente du film d'horreur !!

Français, forcément. Reconnaissable au premier coup d'oeil tellement c'est mauvais. Et misogyne.
Les tueurs en série de femmes ne sont que de pauvres petits garçons traumatisés par leurs mères (des prostituées forcément) ! Faut les comprendre, hein ?
Et comment elles font toutes les gamines traumatisées par des pères violents et violeurs ? Hein ? A ce compte-là, le monde devrait être plein de tueuses d'hommes, non ?

Petit conseil, si vous comptez regarder Maniac avec une gente demoielle histoire qu'elle se blottisse dans vos bras et que vous puissiez jouer les gros bras protecteurs... MAUVAISE IDEE! Mes excuses à la gente féminine pour l'usage de ce cliché mais il illustre parfaitement le propos, Maniac n'est pas un bête film d'horreur gore où des jeunes se font tuer à la pelle par un tueur monstrueux, non ici le tueur a une tête d'ange et nous sommes dedans. De quoi chambouler les habitués du genre moi compris. N'ayant pas vu l'original je ne peux faire aucune comparaison mais il semble largement à la hauteur de son prédécesseur selon d'autres critiques. Dans ce Maniac la tension ne vient pas de la violence, qui à mon avis reste assez juste tout le long du film (on a notre dose d'hémoglobine mais sans que cela vire à l'outrance), mais du décalage entre la personnalité du tueur impitoyable et le restaurateur de mannequin timide et maladroit. Ici pas de tueur caché dans les ombres qui n'apparait que cinq minutes à l'écran, on est direct plongé dans le grand bain à suivre les pérégrinations nocturnes du personnage en quête d'une victime. Le fait de se concentrer sur le tueur et non les victimes changent complètement la narration du film et ça tient la route (même si la vue subjective deviens un peu lourde à mon goût on y reviendra après). Personnellement le personnage d'Elijah Wood (choix génial pour ce rôle, déjà dans sin city il était au poil en tueur en série) m'a presque fait de la peine à certains moments (faut dire qu'il a pas été aidé le bonhomme) ce qui m'a d'autant plus perturbé lors des scènes de meurtres. D'ailleurs les scènes de meurtres parlons en un peu... MAIS BON SANG POURQUOI LES FILMER EN VUE SUBJECTIVE?! Je suis d'accord c'est l’intérêt du film mais sérieusement on aurait pas pu switcher à certains moments? Ces scènes sont dures, très dures... La détresse dans les yeux des victimes est à vous glacer le sang, la violence explose d'un coup et puis plus rien. On retourne à un rythme assez lent de narration, le personnage reprend sa petite vie vous laissant traumatisé avec vos popcorns. Ce film est à réserver à des habitués du genre je pense. Des gens cherchant vraiment à s'offrir une heure et demi d'angoisse. Personnellement j'ai été servi mais, oui il y a toujours un mais, ce film a quand même des faiblesses. Tout d'abord son rythme, Maniac est assez lent, il lui manque un peu d'énergie pour être LE film d'horreur qu'on attend depuis un moment. Ensuite la vue subjective, bien qu'intéressante, fatigue à force. Question d'habitude des prises de vue en mode spectateur surement mais ici on a l'impression que le réalisateur a trouvé un concept sympa et l'use jusqu'à la corde, un peu dommage venant de Franck Khalfoun qui nous avait régalé avec 2e sous sol (toujours avec Aja d'ailleurs qui relève le niveau après piranha 3D). Mais Maniac reste d’excellente facture, à voir pour les amateurs du genre. Mention particulière pour la musique du film qui illustre magnifiquement l'ambiance.

Manifestement, Franck Khalfoun se regarde filmer, souvent de manière prétentieuse, parfois avec talent quand sa caméra s'attarde sur les pénombres glauques des rues new yorkaises, les couloirs déserts et lumineux du métro de la grande ville, les grattes ciel emplis de lumière ... Le problème est que son idée de la caméra subjective, à la place de notre personnage torturé (Elijah Wood à contre emploi), s'asphyxie aussi vite qu'elle fatigue le cibéphile. Il est vrai que Nora Arnezeder s'en sort assez bien, belle jeune femme aux gros seins, victime d'un slasher movie des années 80 ! Maniac est glauque, complaisant dans l'abject, répétitif, sans grand intérêt finalement. Le film matrice de William Lustig, non sans défauts, apportait de la nouveauté dans le genre, celle d'une certaine et inédite compassion envers le serial killer. Ici, les nombreuses références cinéphiliques à Psychose (le rapport du fils avec une mère allumée qui baise devant lui enfant, les mannequins) et à Kubrick (Shining lors de la scène de l'affrontement à la machette) enlève toute personnalité à un cinéaste qu'on n'espère pas mort né ! De plus, ayant vu Maniac à l'UGC Orient express avec des kairas qui parlaient à tout bout de champ ne m'a pas aidé à apprécier ce film très médiocre.

Si ce remake reste un bon cran en-dessous du film culte de William Lustig, avouons qu'en définitive il ne démérite pas. J'étais pourtant dubitatif à l'idée de cette caméra subjective durant 97% du film, mais force est de reconnaître qu'elle apporte une vraie nouveauté et une vision des choses forcément différentes, loin de l'exercice de style redouté. Alors c'est sûr : par définition cela ne permet pas de prouesses concernant les différentes possibilités de mise en scène, mais cela n'empêche pas l'œuvre de mener sa barque avec talent, la dimension très violente du « Maniac » original n'ayant en rien été édulcoré. De plus, si Elijah Wood ne parvient pas à faire oublier Joe Spinell (mais qui aurait pu?), celui-ci s'en tire plus qu'honorablement, tandis que Nora Arnezeder apporte une touche d'innocence et de fraîcheur (sans être niaise pour autant) contrastant parfaitement avec l'aspect extrêmement sombre de l'ensemble. Bref, si cette remise au goût jour n'était pas forcément indispensable, elle n'en reste pas moins fidèle au matériau de base tout en parvenant à trouver sa propre voie : on en ressort troublé et même légèrement perturbé, c'est que le résultat doit être globalement réussi.

Film assez glauque avec un rôle à contre courant pour Elijah Wood, dans son personnage Eudipien.

Maniac est un film terrifiant , diablement mise en scène , joué parfaitement par Elijah Wood. La proximité que le spectateur a avec le Tueur est à la fois perturbant et délicieux. C'est vraiment la force du film. A noter aussi l'utilisation magnifique de la musique.

Mise en
scène bien faite

Le tueur vu
toujours brièvement est pourtant omniprésent

Aussi mauvais et ennuyeux que l'original de William Lustig, mais en bien plus gore et plus répugnant. Des scènes de meurtres se succèdent, filmées comme si nous voyions avec les yeux du tueur, ( c'est à dire que l'on voit peu Elijah Wood, ce qui n'est pas plus mal, car il n'a rien de folichon ). Il y a aussi du sexe, du vomi, c'est très barbant, la barbaque qui succède à la barbaque, et certains FX laissent un peu à désirer. En plus, on nous sert une psychanalyse du comportement du tueur très originale, seulement vue deux cent fois dans différents films, j'ai voulu couper plusieurs fois avant la fin, je ne l'ai pas fait, je le regrette, la fin est aussi bidon que le reste. Bref, Alexandre Aja a co-écrit le scénario, mais le film est à des années lumière de Haute tension, ou du remake de La colline a des yeux, où il avait fait mieux que Wes Craven. Encore un navet soporifique, sans nul doute encensé par la critique, je n'ai pas regardé.

Je n ai pas vu le premier mais ce remake est flippant. Se mettre d un point de vue du tueur est original et effrayant à la fois. Les meurtres sont bien amenés et on regarde derrière pendant quelques jours après avoir visionné ce thriller. A voir sans hésiter pour public averti. Mention special à Elijah Wood incarné !

Il y a des acteurs qui décrochent un rôle marquant qui les propulse au sommet et en font une carrière en répétant inlassablement leur personnage et les autres, Elijah Wood est assurément dans la 2eme catégorie. Pour preuve ce "maniac" dans lequel il joue un tueur en série complétement barré. Alexandre Aja, qui ne cache pas son gout pour les films de genre ("piranha 3D", le remarquable "haute tension", "crawl") nous entraine dans la tête de ce psychopathe en réalisant tout son film en caméra subjective et en nous faisant partager les pensées du monsieur. Je peux vous dire que dans la tête en question c'est un très gros bazar...devrait ranger sa chambre intérieure le gars... "Maniac" est assez réussi et très glauque, mis à part une séquence de fin que je trouve perso un peu brouillonne. Originale mais Mr Aja a déjà fait mieux. 3 / 5

"Maniac" cest une sorte de thriller filmé a travers les yeux d'un psychopate. Simpliste mais osé. Et le resultat est d'une redoutable efficacité. Surtout quand le demeuré de service s'appel Elijah Wood (diaboliquement convaincant) et que le film est ecrit par les scénariste de la marquante "Colline à des yeux". Le tout, donc, soupoudré par une mise en scene nerveuse. En bref, "Maniac" est un film marquant qui pourrait en traumatiser certains. Une reussite indéniable.
Ps : Nora Arnezeder est vraiment archi belle (lol).

Pour moi, Maniac est une petite merveille du film d'horreur, un petit bijou, et ce pour de nombreuses raisons. Tout d'abord l'ambiance présente tout au long du film. Cette ambiance bien eighties mise en place grandement grâce à certains accessoires (la télé de Franck par exemple) mais également les musiques. Ces dernières sont particulièrement électrisante et procure une grosse tension. Les musiques, couplées aux virée nocturne de Franck dans son van, rappellent d'ailleur les thriller et polar (de Michael Mann par exemple) des années 80 ainsi qu'un film plus récent qui aura eu une sacré influence culturelle: un certain "drive". L'ambiance est également particulièrement glauque (les mouches...) et malsaine. Le casting est aussi très bon, avec un choix particulièrement judicieux d'avoir pris dans le rôle principal Elijah Wood dont le jeu d'acteurs se prête à de nombreux genre grâce notamment à son regard assez particulier et intense (c'était déjà le cas dans Sin city). Nora Arnezeder est également une très bonne trouvaille car elle remplit très bien ce rôle. C'est un film d'horreur qui présente un caractère assez gore avec certaines scènes marquantes, les scènes de scalps très réussies (évidemment), celle où Franck tranche le talon d'achille est aussi éprouvante (âmes sensibles s'abstenir) et bien sûr la scène finale. N'étant pas forcément un grand fan des films d'horreur qui ne mise que sur cet aspect, mais sur ce coup-là j'ai été agréablement surpris par le côté psychologique du personnage principal et ce mystère le concernant qui se lève petit à petit. Le film met également bien mal à l'aise le spectateur, par son côté malsain certes, mais aussi par le fait de vivre le film à travers les yeux de Franck, ce qui nous rend "coupable" de ses actes. On assiste donc, à un énième film en caméra subjective, mais ici c'est très bien filmé et on vit vraiment l'action. Concernant la fin du film, je la trouve très réussie en clôturant ce film de manière assez claire. Alexandre Aja, ici dans le rôle du producteur, nous confirme une fois de plus qu'il est l'une des figures influentes du cinéma d'horreur actuel, même si ici il ne revêt pas la casquette du réalisateur. Une belle petite merveille ce film.