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Aspro
14 abonnés
357 critiques
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2,5
Publiée le 21 juillet 2013
"Maniac" suit une formule simple: Une femme aléatoire est traqué sans raison apparente. Elle meurt d'une mort atroce prolongée. Le tueur enlève lentement le cuir chevelu de la victime et plus tard l'utilise sur un mannequin. Répétez le cycle.
C'est essentiellement la totalité du film, un exercice de torture porn qui en dit long et court sur presque tout le reste.
Toutes les scènes sont filmées du point de vue du tueur. Pas une mauvaise idée, mais Elijah Wood ne peut pas nous faire compatir à distance avec le meurtrier maniaque (un gros problème quand le tueur est le personnage principal). De même, nous ne nous préoccupons pas de sa proie sans méfiance, puisque nous passons environ 30 secondes avec avant qu'elles ne deviennent appât du mannequin.
Franck parle d'une voix monocorde terne tout le long du film, peut-être une tentative pour souligner la dépravation de l'assassin, mais bof. Le script à moitié cuit lui donne pas de place pour offrir quelque chose se rapprochant a une performance.
Plus agreable est Nora Arnezeder, comme une artiste qui photographie des mannequins pour sa galerie mais ça reste un mystère, cependant, pourquoi cette belle femme sophistiquée s'appuierait sur une personne ayant les compétences sociales d'une poupée .
Il ya un travail interessant de la caméra , mais cela ne change pas le fait que la procédure sadiques ici est inutile, et pas très effrayante. 2.5/5
Remake plutôt correct dans l'ensemble , Maniac de 1980 avait prit un petit coup de vieux ce remake était donc le bienvenu mais n'est pas meilleur que l'original pour autant . Elijah Wood est bon mais au final on le voit assez peu donc dur de donner un avis concret , en effet le film est mit en scène de façon vu subjective ce qui fait que l'on voit Elijah Wood uniquement lorsqu'il se regarde dans le miroir ou a certains moment ou la caméra le film vraiment mais c'est assez rare ( trois fois environ ) Utiliser ce concept durant tout le film est original mais pas si intéressant et mène a des incohérence par moment, les effets gore sont bon et l'ambiance du film original est assez bien retranscrite mais de façon moins trash ou malsaine . Un des points fort du film vient de sa bande son , un style electro très inspiré des années 80 ça colle parfaitement .
Comparé à l'œuvre originale, j'ai préféré ce remake franco-américain. Les deux films ont leurs qualités (et leurs défauts), mais j'étais bien plus dans l'ambiance de celui-ci. Peut-être est-ce dû à la vue subjective, très bien maîtrisée soit dit en passant ; ou bien au caractère angoissant, perturbant et franchement réaliste des effets gores et scènes de meurtre. Quoi qu'il en soit, je ne donnerai malheureusement pas une note supérieure, car ce réarrangement de la fin ne m'a absolument pas satisfait (je ne parle pas des toutes dernières minutes, mais un peu plus tôt dans le métrage).
Si le réalisateur appuie un peu lourdement sur la pathologie du tueur en série à coup de flash-back et de visions hallucinatoire, il est indéniable que, malgré le manque de subtilité de l'ensemble, le film propose une vraie expérience cinématographique. Le film aurait pu tomber dans le trip ulta violent et vain comme l'était Martyrs mas Maniac est sauvé par l'idée originale de la vue à la première personne, renforçant l'implication émotionnelle du spectateur dans les horribles meurtres du personnage d'Elijah Wood mais aussi par une ambiance sonore assez spéciale et très année 80. Un bon thriller/épouvante.
Maniac est un long, un très long calvaire. Mais dans le bon sens du terme, c'est à dire le calvaire auquel on s'attend devant un film d'horreur, un vrai.
Maniac est une sorte de malaise d'une heure trente, 90 longues minutes à se demander "Putain, mais qu'est-ce que je fous là ?" Car l'objectif de Maniac, filmé quasi-intégralement en caméra subjective, est bien de faire sentir au spectateur qu'il n'est pas à sa place. En plongeant ce dernier dans l'intimité et les pensées les plus profondes de cet homme malade et dérangé, le réalisateur le met ainsi directement à sa place, aux toutes premières loges pour assister à ce spectacle lugubre et malsain. Aucun recul n'est possible, si bien que l'on peux presque finir par se sentir aussi coupable que Frank, pour qui l'on se surprend (que l'on s'effraie ?) également à ressentir de l'attachement.
En repoussant à la fois les limites d'un genre qui s'essouffle grandement et les limites du spectateur par une véritable expérience malsaine, glauque, dérangeante et quasi-insupportable, Maniac, remake du film éponyme, est une véritable réussite, une grosse surprise et surtout une énorme claque.
Malgré une impression, en sortie de séance, que le compte n'y est pas forcément, il faut bien admettre que Maniac bénéficie d'une relecture innovante et plutôt culottée dans sa forme. Notre critique complète en ligne sur le site terreurvision.
Remake réussi! Je ne considère pas l'original comme un chef d'oeuvre, mais il a marqué mes jeunes années de cinéphile au collège quand je le louais en VHS (avec sa jaquette impressionnante de sadisme) pour le montrer à mes petits camarades morts de trouille, et son atmosphère glauque et poisseuse a imprégné mes cauchemars de jeunesse. On pouvait avoir un doute quant au choix d'Elijah Wood, mais sa frêle silhouette et son regard halluciné créent le malaise d'une manière différente de Joe Spinell dans le film de 1980. Ici tout est subjectif, un peu à la manière de Gaspar Noe dans "Enter the void", et pas besoin de recourir au procédé du "found footage": on entre dans la peau du serial killer et on voit le monde à travers ses beaux yeux cruels, on perçoit des bribes de réalité déformées par son esprit malade, et les réminiscences d'un passé traumatique arrivent par flashes et se mêlent au présent, le tout sur une musique electro qui évoque "Drive" et le cinéma de genre des eighties. Une partie du public ado mâchouilleur de popcorn s'attendait probablement à un traditionnel slasher à la mise en scène plus conventionnelle et moins "mentale"...
Il y avait de quoi crier au scandale lorsque l’on a su qu’Alexandre Aja & Grégory Levasseur s’attelaient au remake du cultissime Maniac (1980) de William Lustig avec Joe Spinell. Retrouver Franck Khalfoun à la réalisation, à qui l’on doit le décevant 2ème sous-sol (2007) et le DTV Engrenage mortel (2009) n’avait absolument rien de rassurant, mais fort heureusement, épaulé par Aja & Levasseur (à la production et au scénario), cela nous permettait d’être confiant quant au bon déroulement de l’entreprise (on doit tout de même à Aja, l’excellent remake de La Colline a des yeux - 2006), d’autant plus que William Lustig supervisait lui-aussi la production ! Que l’on se rassure, on est pas face à un remake plan par plan où le réalisateur se serait contenté de bêtement copier son prédécesseur, non, ici ils ont fait preuve d’originalité en mettant en scène un film (à 99%) en vues subjectives. Si bien que l’on se retrouve constamment "à la place" du serial-killer psychopathe, comme si nous ne formions qu’un. Et c’est bien là que le film se démarque totalement de tous les autres films d’horreurs et qui plus est de l’original. Le scénario aussi se démarque largement en prenant quelques libertés. La B.O elle aussi apporte un petit plus non négligeable au film, il en est de même avec les nombreuses scènes sanguinolentes et trashs auxquelles on a droit (les victimes se faisant scalpées sous nos yeux, rien n’est suggéré). Autre changement et pas des moindres, avoir remplacé Joe Spinell (au physique plutôt bourru) par Elijah Wood (éternel gringalet, voir freluquet, au faciès d’adulescent) qui nous avait déjà prouvé de quoi il était capable dans Sin City (2005). Un rôle à contre-emploi qui colle parfaitement à l’acteur, étonnamment bon dans ce type de rôle, il en sera de même pour la française Nora Arnezeder qui ne bénéficie pas ici d’un rôle de potiche (alors qu’il y avait fort à parier que dans une production US, cela aurait été le cas !). Contre toute attente la vision subjective ne vient en aucun cas perturber la perception et l’appréciation du film (du haut de ses 80 petites minutes), Franck Khalfoun remonte enfin dans notre estime et quant au tandem Aja/Levasseur, ils continuent d’exceller sur les terres de l’Oncle Sam et offrent un bel hommage à cette œuvre culte du cinéma horrifique US des années 80. ► http://qr.net/ivn ◄
La bande annonce était prometteuse, le film n'est pas décevant. On est embarqué dans l'histoire bon gré mal gré, spoiler: la caméra subjective nous oblige à une immersion qu'on le veuille ou non .spoiler:
C'est un des grands points forts du film. Une voix off, des astuces pour nous montrer le protagoniste dans le reflet reflet d'un miroir ou d'une lame de couteau
Le jeu est impeccable, la lumière envoutante, la musique parfaitement adaptée aux scène. Ce qu'il faut de clin d'oeil aux classique du genre. En somme, un très bon film.
Au vu de la foison de remake qui chamboule Hollywood depuis quelques temps (et dont la plupart sont de très mauvaise facture, il faut bien l’avouer), l’annonce que le grand classique des années 80 de William Lustig devait lui aussi y passer ne pouvait qu’effrayer un nombre incroyable de cinéphiles. Cepandant, lorsqu’on apprend que le producteur (mais aussi co-scénariste) de ce remake n’est autre que notre Alexandre Aja national, on est un peu rassuré tant son "Piranha" était trop fun et son "Colline à des Yeux" un formidable survival supérieur à son modèle. Et finalement on est plus que rassuré : voilà un remake rondement mené dont la nouveauté, la vue subjective, est une véritable trouvaille permettant au spectateur de se mettre dans la peau (ou plutôt la tête) de Franck Zito et de partager son périple (naufrage ?). Bien entendu, pour profiter pleinement de ce concept, il faut être capable se détacher du film original, sinon le subjectif vous laissera totalement de glace. Autre réussite là où on l’attendait au tournant : les meurtres. Ils sont emprunt d’une tension malsaine et atteigne une puissance jouissive grâce à leur gore cradingue. Côté acteurs, Franck Zito nous est campé par un surprenant Elijah Wood en remplaçant de Joe Spinell (ceux qui pense que "Maniac" c’est un hobbit qui tue des gens, bin stoppez vos préjugés et admirez l’artiste). Autre point positif du casting : Nora Arnezeder, petite française inattendu au vu de ces derniers films ("Faubourg 36" et "La Croisière"), nous campe une jeune femme pleine de vie qui semble être la seule parcelle de lumière dans les ténèbres de l’existence de Franck. Intense, captivant et gore, "Maniac" réussit une belle prouesse en ne trahissant jamais son modèle, arrivant même à corriger les défauts de ce dernier. Un complément idéal au film culte de William Lustig.
J'étais très dubitative quand à ce film surtout à cause de la caméra subjective, et puis je me suis surprise à me retrouver dans la peau d"un tueur en série, ... Et puis Bim la claque !!! Comment faire du sublime en filmant de l"infect, ce film m'a fasciné de A a Z... Avec l'original, on déteste Franck Zito, on le voit comme un monstre ( qu il est ) et dans ce remake, on se surprend à le comprendre C'est là toute la force des réalisateurs, on a le cerveau littéralement retourné avec cette caméra subjective... On ne voit pas des jeunes filles se faire tuer, on le fait !!! spoiler: La scène avec la jeune Lucy m"a particulièrement mit mal à l'aise, d'une par la musique ( habile et déstabilisant clin d'oeil ) et de par le meurtre en lui même j'avais vraiment cette spoiler: impression de l'étrangler moi même ... J ai détourné les yeux à plusieurs reprise; les scènes de scalps sont drôlement réalistes... Pour sûr ce Maniac 2013 va en choquer plus d'un et les avis seront partagés catégoriquement, pas de demi mesure pour ce film, on adore ou on déteste, il n'y a pas d'entre deux !!!
Un film gore, poisseux, brutal, violent, malsain et délicieusement déroutant ! J'ai vraiment adoré cette nouvelle version de 'Maniac', encore meilleure que l'ancienne (et ça je m'en doutais pas). Visuellement le film est très intéressant (j'ai aimé l'idée de voir se que voit le tueur, un peu comme plusieurs scènes des Dents de la mer qui ont marqué). C'est glauque, l'ambiance est excellente, la partie sonore très soignée. C'est bien interprété, Elijah Wood convainc en détraqué tout comme la charmante Nora A. De plus la B.O. est juste fantastique et transcendante... C'est vraiment une bonne surprise pour ma part. Franck Khalfoun et Alexandre Ana ont fait un film du genre efficace et troublant ! Je le conseille (mais attention aux âmes sensibles, certaines scènes sont dures à visionner) !
Une arnaque pure et dure volontairement choquante, très peu dérangeante et surtout assez grotesque. Symptomatique d'un certain cinéma actuel Maniac prétend au chef d'oeuvre en affichant une virtuosité doublée d'une générosité certes louables mais très mal venues quand on creuse un peu : comme bon nombre de productions de ces dernières années la nouvelle "bombe" conjugue un emballage sophistiqué à une seule fausse-bonne idée qu'elle étire sur toute sa durée : la caméra subjective comme fil conducteur psychologique. Fourre-tout opportuniste, chichiteux et besogneux Maniac selon Aja chercherait à nous expliquer ce qui se passe dans la tête d'un tueur psychopathe avec la finesse d'un requin-marteau, au gré d'un usage pornographique de la subjectivité composée d'une image sensationnaliste et d'une voix-off inutile qui désamorce l'immersion tant attendue. La psychologie vantée par certains spectateurs se limite à des lieux communs voire - et c'est pire - des idées reçues ne respectant d'aucune façon la terminologie des maladies mentales. Même en partant du principe qu'un film a le droit tout à fait légitime d’instrumentaliser une psychose à des fins narratives le genre a connu de bien meilleurs jours : Angst par exemple ( Schizophrenia, quel horrible titre...), Henry et surtout Halloween qui usait avec intelligence et parcimonie de la caméra subjective sans s'encombrer d'explications réductrices dans le même temps. En définitive le Maniac de Khalfoun transpire la paresse cynique consistant à repousser les limites de l'acceptable sans daigner repousser celles du cinéma. Putassier et très énervant.
Maniac est vraiment tordu comme film : un type qui scalpe les cheveux des filles pour les mettre sur des mannequins. La façon dont il est filmé, à la première personne, rend le film engoissant et on se croit dans la peau d'Elijah Wood, qui est parfait dans ce rôle. Mais Maniac est une histoire d'amour : Frank est amoureux d'Anna, une artiste française qui s'intéresse à lui pour ses mannequins. Nora Arnezeder joue très bien son rôle, elle est envoûtante et douée. Cependant, quelque chose ne marche pas dans Maniac : peut-être la fin qui vient trop rapidement, et quelques scènes sont trop exagérées (Frank a reçus plein de coups de couteau et pourtant il continue à marcher, en pleine forme).
Enfin bref, on passe un bon moment devant Maniac, quoi qu'un peu dérangeant.
Un scénario passionnant. Un casting excellent. Une bande-originale superbe. Une ambiance sombre et soignée. L'idée spoiler: de filmer en caméra subjective est une réussite. Les scènes gores sont sublimes. Visuellement époustouflant, ce remake de MANIAC est un CHEF D'ŒUVRE !!!
Je l'ai vu à l'étrange festival au mois de septembre 2012).