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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 octobre 2012
Film très poétique et touchant. Je n'ai pas la larme facile et pourtant la deuxième scène du film dans le taxi a réussi à m'émouvoir. Très bien filmé. Les émotions sont particulièrement bien transmis au spectateur: de la tristesse à l'amour en passant par la honte.
Quelle beauté ce long métrage de Kiarostami (surtout la lumière dans les intérieurs), bluffé par chaque cadrage, par le jeu des acteurs et l'histoire qui se met lentement en place. Alors oui c'est très lent mais çà ne doit pas vous rebuter à voir ce film et cette vraie force de mise en scène.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/10/like-someone-in-love.html
Une jolie surprise ! Abbas Kiarostami livre ici un film touchant, simple, lent et agréable. Le synopsis (dont j'ai entendu un résumé "amusant" dans la file d'attente cannoise : "une histoire entre un vieux et une pute") est finalement loin de la vérité. La jeune femme est une jeune femme avant tout, et le vieil homme un homme seul qui s'intéresse avec douceur à elle. Le sexe est absent de ce film qui privilégie des scènes très longues et peu nombreuses. Le découpage est lui aussi extrêmement simple (on se rend compte après 10/15 minutes de film qu'Abbas Kiarostami n'a utilisé que deux plans ! Le 3ème n'intervenant que vers la 15ème minutes du film), ce qui peut en désarçonner plus d'un, et en ennuyer un certain nombre. Mais au final, cette simplicité place le projecteur au dessus des dialogues des comédiens, simples et très humains. Like Someone in Love est une jolie fable humaine, simple et sincère.
Film intéressant qui montre l'état de perdition de personnages très différents les uns des autres; une jeune prostituée en recherche d'une figure parentale; un vieux philosophe animé par un désir libidinien et un jeune garagiste qui, en état d'incomplétude, veut emprisonner l'image féminine par le mariage. Et malgré le savoir du philosophe, ces êtres manipulés par leurs désirs, se rendent superficiels et falots, telle cette foule absorbante et grouillante dans cette ville de Tokyo, et transparente pareils à ce jeu de lumière translucide qui court du début à la fin, jusqu'à cette brisure en quelque sorte ce miroir aliénant, fatale et peut être libératrice pour les protagonistes.
De bons acteurs, des images léchées, une histoire intéressante mais quelle lenteur! C'est dommage qu'il n'y aie pas plus de rythme. Ce film mérite la moyenne car mis à par un peu d'ennui pendant la séance, les personnages sont attachants.
Le style minimaliste dont Kiarostami s’est entiché est si proche du cinéma classique japonais qu’il semblait normal que, dans son exil forcé d’Iran, il soit parti tourner un de ses longs-métrage à Tokyo. Effectivement, son nouveau film confronte, dans une mise en scène intimiste, deux générations devant lutter contre leurs problèmes de communication, ce qui n’est sans rappeler les chefs d’œuvres d’Yasujiro Ozu. Sous cette qualité esthétique irréprochable mettant parfaitement en avant les mensonges et la routine désespérée dans lesquels se sont enfermés les deux protagonistes, le scénario tourne court. Le réalisateur semble effectivement avoir lutté pour faire durer 110 minutes, à grands renforts de splendides effets de réverbération et de plans-séquences en voiture, une rencontre dont il n’y a finalement peu à tirer sinon une fin inattendue.
A mon goût un peu plat la construction le déroulement de l histoire donne un sentiment que abbas filme en observateur voyeur d un fait de société bien réel et qu en aucun moment il n y pas de partie pris ???? TreS bons plans sujet traite avec pudeur
Il faut laisser au thé le temps d'infuser. Pareil pour le dernier Kiarostami, made in Japan, et abusivement comparé à Ozu comme si tout ce qui sortait du territoire nippon et était filmé avec lenteur devait ressembler aux oeuvres du réalisateur de Voyage à Tokyo. Déjà, Like someone in love, avec son titre à la Wong Kar-wai, se déroule l'espace de 24 heures et se réduit pratiquement à trois personnages : la jeune femme, le vieil homme et le garagiste, fiancé de la première, tandis que le deuxième n'est pas le grand-père ce celle-ci. Qui est qui et qui fait quoi, il y a comme un doute qui plane et cela suffit à Kiarostami pour délivrer un scénario, ou une ébauche de. On est proche du service minimum dans cette histoire toute mince où tout réside dans les impressions, soleil levant. Comme une estampe japonaise ? On s'attache à deux hommes et à cette fille, dans une lente dérive tokyoïte, parfois troublante par sa beauté intrinsèque, par son mystère (trop ?) savamment entretenu. Le thé a largement le temps d'infuser, on se prend un coup de saké sur la tête lors d'une dernière scène pour le moins surprenante. Comment dit-on dubitatif en japonais ?
Après le magnifique "Copie conforme" (2010) et l'Italie le réalisateur iranien pose ses valises au Pays du Soleil levant. Quel autre réalisateur arrive à si bien sentir et ressentir une culture différente que la sienne ? Après avoir fait mouche chez les italiens il nous offre là un film dont l'âme est définitivement japonaise. La première vraie qualité du film (et de son réalisateur) est de savoir retranscrire l'ambiance zen et nippone sans tenter d'y mettre un quelconque ingrédient plus "persan" (ou autre). Mariant toujours aussi bien les parties bavardes que les silences Abbas Kiarostami pêche pourtant plus dans le fond de son histoire. En effet ayant eu l'inspiration lors d'un voyage où il avait été intrigué par une jeune fille vêtue en mariée qui était en faite une prostituée étudiante on se demande vraiment ce qu'il a voulu démontrer. Le lien entre le vieillard et la jeune étudiante reste beaucoup trop flou, on peut laisser place à l'imaginaire mais il faut aussi parfois savoir donner un peu plus. Certains passages (bavards) sont très peu intéressants (la peinture au début ?!!). Un voyage d'une beauté plastique certaine, des acteurs magnifiques mais qui ne crée jamais un emballement car il y a quelque chose de trop sophistiqué, que la forme ne peut estomper. La fin aussi inattendue que trop abrupte est sans trop maladroite car elle n'est pas en adéquation avec la peinture lancinante que Kiarostami fait du Japon. Un beau film donc, aux qualités évidentes mais qui manque de profondeur.
Voici un projet pour le moins surprenant et qui titille sacrément les rétines de l’amateur de cinéma. Abbas Kiarostami, le géant iranien, a pris la route pour le Japon afin d’y filmer une jeune étudiante et un vieil homme à la retraite, pour le meilleur et pour le pire.
La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/10/15/like-someone-in-love/
Chiant à mourir. J'ai cru mourir dans la salle de ciné. Alors oui c'est très bien joué. mais quel ennui ! le vide! Economisez 2 h de votre vie, allez marcher, dormez, faites du sport, parler avec des potes, vivez, faites n'importe quoi ce sera toujours mieux qu'aller voir ca.