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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 octobre 2011
Quelle drôlerie, quelle poésie, quel charme se dégage de cet univers de personnages humbles parmi les humbles (pensez! un veilleur de nuit, une aliénée mentale atteinte d'une folie très douce, un serveur archi-myope, des sans-papiers l'oeil rivé sur l'horizon des côtes de l'Angleterre) mais à la fantaisie débridée. On est dans une féerie du quotidien, un conte où il est question d'amour, de parentalité, de détresse (celle de l'exil, de la folie quand elle est psychiatrisée à outrance et enfermée entre quatre murs). Et il y a tant de tendresse pour l'Humain dans le regard d'Abel et Gordon...
Bon film. Bien mené, stressant. On plaint le personnage principal. On sent bien la mécanique infernale de la police et de la justice. Excellents acteurs.
La poésie, l'humour et le travail "scénique" de la troupe font de ce film une petite pépite absurde et délicieuse, malheureusement plus adaptée à un format court que long.
L'histoire d'un couple jeune qui est prêt psychologiquement et financièrement à accueillir un heureux évènement ! En attendant ma copine devant le cinéma des cinéastes, elle qui ne jurait que par « Iceberg » et « Rumba », j'avais tout le temps de me désoler devant le slogan de l'affiche « dans la tradition de Tati et Chaplin » dont je suis allergique à l'humour. Mais dès le premier quart d'heure, on comprend très vite que c'est plutôt Gondry, De Funès et « Les triplettes de Belleville » qui sont conviés à la fête. Pour notre plus grand plaisir. Enfin, ceux qui acceptent le niveau culturel de la danse et du théâtre contemporain, car 4 personnes sont quand même sorties de la salle (à des moments différents !). Tant mieux, c'est tellement jouissif de se sentir différents quand c'est agréable ! Beaucoup de gags, visuels et intellos. Pas mal d'idées, loin de la paresse habituelle du cinéma français. Mais je terminerais par le plus étonnant. Dans certains gags, certaines images, on n'est pas si sûr de la bienveillance chaplinesque des auteurs, et on pense bien vite à une critique en règle de l'irresponsabilité à plusieurs niveaux des classes populaires en général. Toujours gentille, ce qui évite le syndrome Buster Keaton mais le doute subsiste, pour le plus grand bonheur cynique de votre serviteur. En tout cas, un expérience très réussie, drôle et poétique.
horrriblement nul et décalé ! aucune histoire, pour les gens qui ne sont pas dans un monde décalé il est très difficile de s'y intéresser ! Acteurs très moches voir répugnants, absence de dialogue... A ne pas voir si vous cherchez un film genre comédie, humour, pour passer une bonne soirée !!!
N'ayant pas vu les précédents films de ces réalisateurs, je suis donc aller voir celui-ci sans à-priri, mais j'avoue ne pas avoiré été emballée... certes, c'est complètement déjanté, mais il est difficile de s'attacher à des personnages complètement débiles et dont l'humour lasse au fur et à mesure que le film avance...
Je pense que la fée est assez bon dans son genre : fin, poétique et donc un peu spécial. Ma note est aussi basse car je n'était peut être pas assez concentré pendant que je regardais le film, et ce genre là ne m'ai pas habituel. Du moins je le conseil pour les cinéphiles poétiques. =D
Troisième long-métrage pour le trio Abel/Gordon/Romy qui une fois de plus (on ne change pas une recette qui marche), nous convie à une étonnante, amusante et réjouissante fable burlesque, ponctuée ici et là de chorégraphies, de running gag (les appels téléphoniques à l’hôtel, l’Anglais et son chien, etc) et de poésie. On retrouve une fois de plus les deux personnages principaux incarnés par Fiona Gordon & Dominique Abel, deux inadaptés, deux énergumènes qui tombent sous le charme l’un de l’autre mais qui ne parviennent jamais à rester ensemble. Comme toujours, les dialogues se font rares au profit des nombreuses chorégraphies où le mot légèreté prend tout son sens. Sincère, touchant, innocent et drôle, La Fée (2011) est à réserver à une certaine catégorie de spectateurs, qui ne chercheront rien d’autre qu’à rêver et à se laisser emporter dans les délires de ces doux-dingues.
Sur qu'avec un scénario plus construit, moins prétexte, ce serait encore mieux mais en l'état, La Fée est une petite bulle d'air frais construit avec pour ingrédients poésie et burlesque, tendresse et étrangeté. L'ensemble s'avère revigorant, puisant sa force dans la science du mouvement. Dominique Abel et Fiona Gordon développent un univers singulier mais le rendent accessible (il y a un peu plus de dialogues) et y invite chaque spectateur. Bon boulot.
J'aime le nonsense, j'ai aimé cette fée à l'humour britannique mâtiné de rigolade franchouillarde, de scènes gonflées (tout ce qui a trait au bébé) et de burlesque. Il n s'agit ni de sous-Tati ni de sous-Demy ni de sous-Keaton mais d'une belle inventivité et d'un sens de la poésie qu'on n'a pas souvent l'occasion de voir. C'est un film champagne rosé et fraises Tagada. Et c'est bon.
Non, non , et non .... Faire tout ce que les rois du non sense auraient fait s'ils n'avaient aucun talent n'a rien d'interessant. Recemment, Monthy python, Borat, deschien, Poelvorde etc... Il y a de l'humour décalé, pas la peine de faire du cinema moche pour le plaisir