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Votre avis sur La Fée ?
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Sur qu'avec un scénario plus construit, moins prétexte, ce serait encore mieux mais en l'état, La Fée est une petite bulle d'air frais construit avec pour ingrédients poésie et burlesque, tendresse et étrangeté. L'ensemble s'avère revigorant, puisant sa force dans la science du mouvement. Dominique Abel et Fiona Gordon développent un univers singulier mais le rendent accessible (il y a un peu plus de dialogues) et y invite chaque spectateur. Bon boulot.
Un veilleur de nuit dans un hôtel voit débarquer une cliente très particulière, une fée. Très vite, elle lui octroie 3 vœux ; il en fera 2 qui se réaliseront le lendemain mais la fée a disparu dans la nuit. Amoureux, il part à sa recherche, la retrouve et vivent de folles aventures burlesques durant 1h30.
Inventif et très créatif, ce film est hors norme entre spectacle de danse, théâtre burlesque, spectacle de rue,…un véritable condensé visuel. De fait, le son est très peu présent tout comme les dialogues sont très minimalistes. Le talent est bien présent mais je suis resté de marbre devant ce film OVNI. Héritiers de Kaurismaki et de Tati, leur univers est estampillé poésie burlesque visuelle. Hasard du calendrier, l’autre bon film de 2011 du même style se déroule aussi au Havre ; « Le Havre » de Kaurismaki est par contre plus accompli selon moi. Le scénario tourne moins en boucle et est surtout plus riche tout comme le message humaniste très actuel qu’il véhicule. « La fée » choisit plutôt les accents du divertissement.
Les curieux qui souhaitent découvrir un cinéma atypique : commencer plutôt par « Le Havre »… plus riche
Inventif et très créatif, ce film est hors norme entre spectacle de danse, théâtre burlesque, spectacle de rue,…un véritable condensé visuel. De fait, le son est très peu présent tout comme les dialogues sont très minimalistes. Le talent est bien présent mais je suis resté de marbre devant ce film OVNI. Héritiers de Kaurismaki et de Tati, leur univers est estampillé poésie burlesque visuelle. Hasard du calendrier, l’autre bon film de 2011 du même style se déroule aussi au Havre ; « Le Havre » de Kaurismaki est par contre plus accompli selon moi. Le scénario tourne moins en boucle et est surtout plus riche tout comme le message humaniste très actuel qu’il véhicule. « La fée » choisit plutôt les accents du divertissement.
Les curieux qui souhaitent découvrir un cinéma atypique : commencer plutôt par « Le Havre »… plus riche
Plutôt mauvais film du trio Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy, dont l'objet est l'échappée, l'imaginaire, le petit grain de folie. La fée possède dès lors les avantages et les inconvénients de son être tout en décalages ; les points forts, c'est sa légèreté, sa fraîcheur et son pittoresque, qui sonnent comme une grande respiration par rapport aux scénarii ambiants, linéaires et prévisibles ; les points faibles, c'est sa niaiserie, sa longueur et son énervante envie de paraître farfelu, fantasque ou, comme le dirait un autre fou, abracadabrantesque.
Le trio - considéré du point de vue des acteurs, cette foi-ci - n'est pas détestable, mais pas transcendant non plus. Le film est amusant à quelques rares moments, mais jamais vraiment drôle. La réalisation est parfois ambitieuse, mais souvent trop aseptisée. La fée, malgré quelques belles promesses dans le fond, ne parvient jamais à emporter son spectateur ; à vouloir être foufou, on est relou, dicton du soir.
J'aurais presque eu envie de défendre le film, son décalage permanent, sa bonhomie, que sais-je, sa délicate poésie. Seulement, La fée est ratée - trop Fée-brile pour être Fée-licité, en somme. Vite fée bien fée, 8/20.
Toutes les critiques sur le Tching's Ciné bien sûr :
http://tchingscine.over-blog.com/
Le trio - considéré du point de vue des acteurs, cette foi-ci - n'est pas détestable, mais pas transcendant non plus. Le film est amusant à quelques rares moments, mais jamais vraiment drôle. La réalisation est parfois ambitieuse, mais souvent trop aseptisée. La fée, malgré quelques belles promesses dans le fond, ne parvient jamais à emporter son spectateur ; à vouloir être foufou, on est relou, dicton du soir.
J'aurais presque eu envie de défendre le film, son décalage permanent, sa bonhomie, que sais-je, sa délicate poésie. Seulement, La fée est ratée - trop Fée-brile pour être Fée-licité, en somme. Vite fée bien fée, 8/20.
Toutes les critiques sur le Tching's Ciné bien sûr :
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Une belle créativité dans les décors et dans les gags, très visuels, (les deux sont d'ailleurs intiment liés : comme par exemple l'enseigne de l'hôtel qui nous donne droit à plusieurs scènes croustillantes). Un film poétiquement absurde et absurdement poétique, Dominique Abel et Fiona Gordon sont mémorables. On revient toujours à ce bon vieux slapstick, un humour ultra-visuel, on est presque (voir en plein dedans) dans le cartoonesque. Les courses poursuites sont à exploser de rire, c'est vraiment bien foutu. Film coloré et plein de vie, on regrette parfois quelques scènes un peu lourde, je pense surtout aux scènes dansées qui bien que drôle, deviennent vite lassantes. Un agréable moment, assez fou et original, qui tourne parfois un peu en rond mais qui parvient toujours à susciter l'intérêt chez le spectateur... Alors why not?
Tout simplement délicieux. Décalé et aussi léger qu'une bulle de savon, "la Fée" consacre une fois encore le trio Abel/Gordon/ Romy comme étant les rares artisans d'un cinéma burlesque qui convoque à la fois Buster Keaton et l'incontournable Tati...Certes, on peut rabâcher à longueur de critiques ces références-là, ce qui fait la différence ici c'est le charme désuet et un peu gauche de Fiona Gordon et Dominique Abel, qui ajoute à l'ensemble une couleur rafraîchissante...
Une histoire d'amour surréaliste et... acrobatique (bravo à la performance physique) qui nous fait tordre de rire. Dominique Abel et Fiona Gordon excellent autant en tant que réalisateurs qu'en tant qu'acteurs. Que tous les intervenants qui ont contribué à la sortie de ce film soient remerciés !
Contrairement à l'avis de corrio, autant j'avais aimé Rumba, autant celui ci m'est devenu indifférent passé le premier quart d'heure (comme quoi les gouts et les couleurs...)...Au fond le film démarre très bien, l'arrivée d'un client américain et d'une fée dans un petit hotel du Havre...C'est drole et il y a de la création, de la trouvaille....Hélas contrairement à rumba (oùil y avait une infinité de détails), les réalisateurs ont laissé leur imagination au vestiaire passé le premier quart d'heure pour s'inscrire dans un scénario pale (inexistant ?) et avec dialogues...Les scènes de chansons et danses (deux dans le film) vont presque jusqu'à énerver tant elles sont faciles et naives...Bon j'arrête de dire du mal car à trop en dire on perd de la crédibilité, ceux qui aiment les couleurs et les fécéties aimeront peut être...Quant à moi le scénario a manqué de vrai travail d'écriture et de création...A vous de voir. (peut être que je changerais d'avis en le revoyant tranquillement chez moi (car j'aime en général leur travail)... il y a des jours comme ça....)
Etant donné que je ne suis pas très adepte de l'humour de clown, qui a plus tendance à m'exaspérer qu'à me faire rire, je ne peux accorder ne serait-ce que la moyenne au film, et ce pour une raison totalement subjective. Mais en bon critique, je vais tenter de nuancer tout ça avec un minimum d'objectivité.
L'humour burlesque est un genre difficile au cinéma car il tend assez facilement à basculer vers le théâtre filmé. Un sentiment inévitable tant le surjeu imposé par ce style convient nettement plus au théâtre qu'au cinéma. Abel, Gordon et Romy n'évite pas cet écueil, et vont même jusqu'à l'amplifier par une mise en scène faite de bric et de broc. Certes cela convient parfaitement au genre, et c'est même plutôt réussi, mais l'outil cinéma est-il alors le meilleur support à ce qui semble plus être destiné aux planches ? Question de goût encore une fois. Cependant, on ne peut pas reprocher un manque d'inventivité aux auteurs, qui fourmillent d'idées qui raviront sans aucun doute les adeptes du genre. Mais un trop plein d'imagination peut aussi s'avérer un défaut. Les auteurs ont du mal à canaliser leur créativité et tendent à partir dans tous les sens au grès de leurs envies, sans chercher à donner une unité à l'ensemble. Quant à l'humour, il respecte la tradition du genre, on en fait des tonnes, ça dure quatre plombes, mais ça fait parfois mouche et j'ai moi-même senti le sourire titiller mes lèvres à plusieurs reprises, donc finalement c'est que le film n'est peut-être pas si loupé que ça...
L'humour burlesque est un genre difficile au cinéma car il tend assez facilement à basculer vers le théâtre filmé. Un sentiment inévitable tant le surjeu imposé par ce style convient nettement plus au théâtre qu'au cinéma. Abel, Gordon et Romy n'évite pas cet écueil, et vont même jusqu'à l'amplifier par une mise en scène faite de bric et de broc. Certes cela convient parfaitement au genre, et c'est même plutôt réussi, mais l'outil cinéma est-il alors le meilleur support à ce qui semble plus être destiné aux planches ? Question de goût encore une fois. Cependant, on ne peut pas reprocher un manque d'inventivité aux auteurs, qui fourmillent d'idées qui raviront sans aucun doute les adeptes du genre. Mais un trop plein d'imagination peut aussi s'avérer un défaut. Les auteurs ont du mal à canaliser leur créativité et tendent à partir dans tous les sens au grès de leurs envies, sans chercher à donner une unité à l'ensemble. Quant à l'humour, il respecte la tradition du genre, on en fait des tonnes, ça dure quatre plombes, mais ça fait parfois mouche et j'ai moi-même senti le sourire titiller mes lèvres à plusieurs reprises, donc finalement c'est que le film n'est peut-être pas si loupé que ça...
LE film hommage a Tatie qu'on attendait depuis si longtemps! Pour les fan de "mon oncle" courrez dans votre salle la plus proche ! ;)
Vinz1
Voici le troisième long-métrage du trio Romy/Abel/Gordon après "L'iceberg" et "Rumba" et c'est toujours aussi déjanté mais ô combien poétique ! Fable surréaliste rappelant Jacques Tati, le Mime Marceau, voire Tex Avery, celle-ci ne faillit pas aux précédentes productions avec ses situations loufoques et ses personnages farfelus en diable. Que l'on apprécie ou pas l'univers de ces réalisateurs en marge, ce film se déguste comme une friandise : on la savoure sur le moment, puis on l'oubliera assez vite tout en se rappelant pourtant qu'on a bien aimé !
L'amour rend t-il le monde différent, moins cohérent, plus fou et totalement dénué de géométrie et de mimétisme mathématique ou est-ce l'irrationalité de la vie qui se penche vers l'amour ? S'ouvrir aux autres, est-ce vraiment ouvrir son moi vers l'extérieur ou s'ouvrir déjà soi-même, permettant ainsi à autrui de s'introduire dans le brèche ? .. Une perle ; inventif, original, féérique, magique, entrainant, joyeux, touchant, onirique, absurde 'La fée' est un de ces films que l'on ne peut classer dans aucune catégorie, un drame et une comédie, pleine, vibrante où l'absurde se mêle à l'irrationnel, au burlesque et aux explosions inventives ; quelle bouffée d'air frais, de liberté, une impression d'ivresse constante, permanente, comme être ailleurs tout en étant accroché avidement à l'écran.. C'est dans un monde démantibulé, finement décomposé de l'intérieur que s'épanouit l'histoire, tendre et passionnel, de Dom et Fiona ; deux êtres à la recherche d'un inconnu et d'un pays où toutes les convenances cessent d'exister, laissant libre place à l'imagination la plus pure et la plus débridée. Avec pour décors, la ville du Havre ; tout confine au génie ; les situations loufoques sont d'une drôlerie extrême, d'une inventivité constante et d'une très grande force poétique, les personnages sont attachants, honnêtes et incapable de faire le mal si bien que c'est, à travers ce long métrage, la vie transcendante qui respire et qui chavire le long de nos cœurs.. Un film que je considère comme pleinement abouti et qui mérite d'être accepté ; c'est-à-dire que le pacte est d'entrée posé, la cohérence et la linéarité ne sont pas primordiales et c'est aussi là que réside toute la beauté de cette fée, terriblement excentrique, amoureuse et flou ; un amour flou, fou..
L'histoire d'un couple jeune qui est prêt psychologiquement et financièrement à accueillir un heureux évènement !
En attendant ma copine devant le cinéma des cinéastes, elle qui ne jurait que par « Iceberg » et « Rumba », j'avais tout le temps de me désoler devant le slogan de l'affiche « dans la tradition de Tati et Chaplin » dont je suis allergique à l'humour.
Mais dès le premier quart d'heure, on comprend très vite que c'est plutôt Gondry, De Funès et « Les triplettes de Belleville » qui sont conviés à la fête. Pour notre plus grand plaisir. Enfin, ceux qui acceptent le niveau culturel de la danse et du théâtre contemporain, car 4 personnes sont quand même sorties de la salle (à des moments différents !). Tant mieux, c'est tellement jouissif de se sentir différents quand c'est agréable !
Beaucoup de gags, visuels et intellos. Pas mal d'idées, loin de la paresse habituelle du cinéma français.
Mais je terminerais par le plus étonnant. Dans certains gags, certaines images, on n'est pas si sûr de la bienveillance chaplinesque des auteurs, et on pense bien vite à une critique en règle de l'irresponsabilité à plusieurs niveaux des classes populaires en général. Toujours gentille, ce qui évite le syndrome Buster Keaton mais le doute subsiste, pour le plus grand bonheur cynique de votre serviteur.
En tout cas, un expérience très réussie, drôle et poétique.
En attendant ma copine devant le cinéma des cinéastes, elle qui ne jurait que par « Iceberg » et « Rumba », j'avais tout le temps de me désoler devant le slogan de l'affiche « dans la tradition de Tati et Chaplin » dont je suis allergique à l'humour.
Mais dès le premier quart d'heure, on comprend très vite que c'est plutôt Gondry, De Funès et « Les triplettes de Belleville » qui sont conviés à la fête. Pour notre plus grand plaisir. Enfin, ceux qui acceptent le niveau culturel de la danse et du théâtre contemporain, car 4 personnes sont quand même sorties de la salle (à des moments différents !). Tant mieux, c'est tellement jouissif de se sentir différents quand c'est agréable !
Beaucoup de gags, visuels et intellos. Pas mal d'idées, loin de la paresse habituelle du cinéma français.
Mais je terminerais par le plus étonnant. Dans certains gags, certaines images, on n'est pas si sûr de la bienveillance chaplinesque des auteurs, et on pense bien vite à une critique en règle de l'irresponsabilité à plusieurs niveaux des classes populaires en général. Toujours gentille, ce qui évite le syndrome Buster Keaton mais le doute subsiste, pour le plus grand bonheur cynique de votre serviteur.
En tout cas, un expérience très réussie, drôle et poétique.
Un film très drôle qui surprend de par son originalité et ses acteurs hors du commun !
Après L'Iceberg et Rumba, voici le troisième film du trio Abel-Gordon-Romy. Malheureusement, ce film est dans la lignée des deux premiers, frôlant l'exercice de style durant toute la durée du métrage. Le scénario imparfait y est aussi pour beaucoup, les réalisateurs se contentant de filmer plusieurs saynètes sois disant comico-poétique avec pour fil directeur l'amour qu'éprouve Dom, le veilleur de nuit, à Fiona. Seul le jeu d'acteur sauve un minimum le film mais l'ennui arrive rapidement notamment à cause de la mise en scène très "amateur", digne d'un film de fin d'études. Car c'est l'impression qu'on a en regardant ce long-métrage, d'être devant un film d'étudiants expérimentant différentes techniques de film. Bref, "La Fée" est une déception...
Tourné au Havre – dans la même période que les superbes 38 témoins (Lucas Belvaux) et Le Havre (Aki Kaurismäki), dont certaines ambiances sont proches – ce film déploie l'univers drôle, décalé, musical et poétique du trio de cinéastes Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy. Jamais à court d'une situation burlesque et d'une idée loufoque dans la mise en scène, ce long-métrage nous offre 1h40 d'un bol d'air frais salutaire.
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