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Cinephille
155 abonnés
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4,0
Publiée le 4 octobre 2011
J'aime le nonsense, j'ai aimé cette fée à l'humour britannique mâtiné de rigolade franchouillarde, de scènes gonflées (tout ce qui a trait au bébé) et de burlesque. Il n s'agit ni de sous-Tati ni de sous-Demy ni de sous-Keaton mais d'une belle inventivité et d'un sens de la poésie qu'on n'a pas souvent l'occasion de voir. C'est un film champagne rosé et fraises Tagada. Et c'est bon.
Qu'est-ce que le cinéma a toujours été ? C'est la question posée par La Fée, un film qui aurait pu être réalisé exactement de la même manière dans toutes les décennies du cinéma. Il est une porte ouverte sur lui, toutes ses ficelles nous en étant offertes. Grâce au burlesque, elles font soudain partie intégrante de son humour, qui n'y est pourtant que faussement intemporel. Il faut en effet avoir de quoi se repérer dans le septième art pour comprendre de quoi il est la continuité.
Souvent muet et transparent, La Fée nous fait rêver avec le hors-cadre, des trucages simples et même des fonds défilants qui vont à fond dans le second degré - parce que, paradoxalement, ils sont littéraux. Le film nous rend complice de son histoire mais surtout de la technique qui a permis de le réaliser, ces rouages qui ont longtemps été indissociables de la magie du cinéma et qu'on a trop pris l'habitude de maquiller.
Des rouages, soit une mécanique artistique dont on est devenus pudiques, car on s'intéresse à ce qu'elle peut nous offrir de nouveau et de différent et qu'on ne veut plus voir des vilebrequins huileux s'agiter dans l'ombre avec des grincements. Voilà ce que le cinéma a toujours été.
Ce film totalement déjanté et loufoque nous présente une succession de gags d'inégale qualité, mais il est difficile de ne pas succomber à l'humour à mi-chemin entre Tati et Mr. Bean de Dom et Fiona. Certaines scènes sont totalement irrésistibles, d'autres sont plus moyennes. Difficile de classer ce mouton noir dans la production actuelle. A part et à voir. Attention, ce n'est pas -- et de loin -- le film du siècle, comme certains voudraient nous le faire croire. C'est juste une bonne pantalonnade rigolote qui mérite bien ses 4* !
J'ai adoré le style qui me fait penser parfois aux films de Tati. Le début est remarquable et méritait 5/5 mais hélas le film s’essouffle et quelques longueurs viennent ternir ce petit bijou. Jusqu'à la fin qui n'en est pas une. Dommage pour cette qualité irrégulière. Reste que globalement, ce film est à voir pour son style très particulier.
J'ai pas du tout adhéré au film. Je me suis vraiment ennuyé et j'ai trouvé ça trop lent, trop niais. J'approuve la démarche de film d'auteur mais là j'en vois pas trop l'intérêt. Certains trouvent le film "frais" et "marrant", moi j'ai ri parce que c'était vraiment nul. C'est dommage.
N'ayant pas vu les précédents films de ces réalisateurs, je suis donc aller voir celui-ci sans à-priri, mais j'avoue ne pas avoiré été emballée... certes, c'est complètement déjanté, mais il est difficile de s'attacher à des personnages complètement débiles et dont l'humour lasse au fur et à mesure que le film avance...
Connaissant Bruno Romy ( Aide pour les cours de cinéma dans mon lycée), je dois dire que ce film lui ressemble beaucoup. Un film très poétique et recherché sur le style qui fait référence au cinéma de Tati, mais aussi au cirque. Des gags très drôle, qui correspond parfaitement aux acteurs et à leur physique. Mais l'histoire est aussi attendrissante, néanmoins, cela fatigue à la longue et le film souffre de quelques longueurs ...
Film curieusement enscencé par les critiques. Il y a des trouvailles, mais le fion semble s'épuiser depuis le premier opus. Et quelques gags visuels ne suffisent pas à faire un bon film, même quand on a des parrains et des modèles aussi illustres et brillants que Chaplin et Tati.
C'est un univers particulier que celui des acteurs/réalisateurs Dominique Abel et Fiona Gordon (L'iceberg, Rumba), auquel on adhère, ou pas. A mi-chemin entre Tati et Kaurismäki (qui a lui aussi choisi La ville du Havre comme cadre de son dernier film), pour aller très vite. Pour apprécier La fée, il est nécessaire d'apprécier l'humour élastique et la poésie lunaire des deux escogriffes nommés plus haut. Sinon, autant passer son chemin. Mais même dans un état favorable a priori, La fée ne fait mouche que par instants (le ballet subaquatique), son inventivité n'est pas permanente et on dénombre de lourdes chutes de tension, comme si, d'un coup, l'imagination s'était tarie. Et les gags visuels, inégaux, ne compensent pas la légèreté d'un scénario (euphémisme) qui patine vite dans la répétition. Allez, on passe un bon moment, mais ce n'est pas un monument. Loin de là.
Je ne sais pas comment j’ai réussi à finir cette comédie tellement je l’ai trouvé nulle. Peut-être pour voir jusqu’à quel point cela pouvait être ridicule. La réponse est simple, cela n’a pas de limite. Je ne supporte pas ce genre de film où le réalisateur se fait son petit délire dans son coin sans jamais le communiqué. Enfin je devrais plutôt dire « les » car ils s’y sont mis à trois pour pondre cela. Bien entendu, ce sont aussi les protagonistes principaux. À défaut t’avoir une réalisation totalement tordue, on a aussi un casting raté. En effet, si je critique leur talent derrière la caméra, je suis tout autant sévère sur leur prestation devant. Je ne ressentais rien en les voyant. J’observais cette histoire sans intérêt, partir dans tous les sens. Plus cela avance, plus ça devient lourd. J’étais épuisé après les 1h30. Il y avait peut-être la volonté de faire passer un message mais c’est resté au statut de hiéroglyphe pour moi. Bien entendu, pour faire plaisir aux intellectuels fans de ce type de cinéma pseudo recherché, le film a eu le droit à son passage au Festival de Cannes.
Le scénario, plutôt irréaliste, raconte l'arrivée d'une fée dans la vie d'un pauvre gardien de nuit d'un hôtel du Havre. C'est un conte rempli d'évènements humoristiques, voire burlesques, dans lequel intervient un scooter, un petit chien perdu, trois émigrés noirs, un serveur très myope, des policiers à vélo etc.
Petite comédie, sorte de suite à Rumba. C'est bien réalisé, la ville du Havre est très cinégénique. Les acteurs, très originaux physiquement, jouent comme des mimes. Très peu de dialogues, par contre de nombreux gags : nous sommes ici dans un monde irréel. Film très sympathique dans la veine d'un Tati. Belle chanson au cours du film.
Un bon film, très poétique, très intéressant et moi j’aime les gens intéressants.
Fiona ma charmée, je voudrai aller boire un verre avec elle, qu’elle me propose trois vœux, qu’on refasse le monde.
Alors est-ce un film incontournable ? Non, mais pourtant je vous le conseille. Alors ?
C’est dans la même lignée que mes week end, vous êtes sous un porche et un gars bien sur lui vous demandes de l’accompagner jusqu’au métro le plus proche, la station est à portée de vus et alors ?
Il le sait et pourtant il vous parle ? Vous pensez faire la fête dans votre rame, vous êtes des rebelles et quand on vous prend votre bouteille le capitaine vous fait descendre à la prochaine station et donc, petits que vous êtes...
Monstre franco-belge prolo à trois têtes, le trio formé par Abel, Gordon et Romy est un peu un truc unique dans le paysage cinématographique actuel. Ils réalisent leurs films à trois, et sont également tous devant la caméra, venant tout d'abord du théâtre. "La Fée" est un drôle de film et un film drôle : le public rigole souvent, moi y compris (et je suis difficile), ce qui est bien le but d'une comédie. On pense à Tati, à Etaix, à Keaton, mais on peut également les voir comme des cousins belges de Kaurismäki. Malheureusement, malgré sa drôlerie, son inventivité et ses effets spéciaux artisanaux qui font plaisir à voir, on ne peut que regretter que le scénario soit franchement si léger, et finit même par tourner en rond dans la dernière demi-heure (à l'exception d'une course-poursuite improbable). A découvrir malgré les imperfections.