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chrischambers86
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3,5
Publiée le 1 juin 2016
Ann, l'hèroïne du film de la barcelonaise Isabel Coixet, est du genre à avoir vècu toutes ces annèes en croyant à un happy-end! Et quoi qu'il arrive, tout finirait bien même si ce n'est pas toujours facile dans ce prototype même du film indèpendant des 90's! Ann doit sans cesse se rappeler qu'elle n'est plus la personne qui y croyait! Quand elle a cru aimer, elle n'avait pas de telles pensèes! Elle pensait à de petites choses, de toutes petites choses! Elle jouait la sotte en ignorant les choses qu'au fond elle savait! Jusqu'à l'arrivèe dans sa vie de Don, un volontaire du tèlèphone de l'espoir...Voilà un film qui respire librement, un film sur le hasard, sur la rencontre (sur le rêve aussi), dans la lumière du Middle West amèricain ou dans l'obscuritè d'un cinèma pour adultes (voire d'une laverie automatique) ; regard lucide d'une cinèaste sur ses personnages incarnès avec beaucoup de talent par Lili Taylor et Andrew McCarthy! Vous pouvez aimer quelqu'un si fort que votre peur de perdre cette personne pourra vous faire èchouer, vous forçant alors à la perdre! Mais tout peu arriver, pas vrai ? spoiler: Via la très belle scène finale sur le banc entre Taylor et McCarthy! Ok, ce film indèpendant n'emportera pas totalement l'adhèsion mais il est intèressant à plus d'un titre! Ne serait-ce pour les monologues (celui entre Seymour Cassel et Debi Mazar dans un bar vaut assurèment le dètour) et les quelques belles idèes de mise en scène, ici et là, qu'il faut prendre à la volèe! Sinon plus de « Chocolate Chocolate Chip »...mais vous pouvez essayer - si urgence il y a - le « Cappuccino Commotion » - c'est aussi très bon...
Film typique du cinéma indépendant américain (même si la réalisatrice est espagnole) qui laisse une très belle place aux personnages et qui permet de mettre en évidence les qualités des acteurs. Mais même si on ne s'ennuie pas, on ne peut pas dire qu'on se passionne non plus. Il manque ce petit quelque chose qui permet d'éclairer un film, cette petite touche qui fait les grands réalisateurs.
On se retrouve dans une petite ville dont on ne sait rien, les décors se résument à quelques lieux sans intérêt, dans une ville qui n'est d'ailleurs jamais mis en valeur. On fait connaissance avec plusieurs personnages auxquels on a bien du mal à s'attacher, qui n'évoluent pas franchement. Malgré le nombre de personnages aucun n'est digne d'intérêt, à l'exception notable de Ann/Taylor qui demeure la seule qui est touchante, et dont sa détresse matérialisée en vidéo permet d'espérer un rebondissement ou une histoire qui va décoller. Malheureusement, rien de bien intéressant ne se profile et si certains passages font illusions de temps à autres le film reste ennuyeux tant le rythme est monocorde pour une histoire peu passionnante. Site : Selenie
Le film a été tourné en 16 mm dans les environs de Portland (Oregon) pendant 3 semaines et demie. L’histoire n’est pas des plus palpitantes et originales : spoiler: Ann (Lili TAYLOR, 29 ans), vendeuse de matériel photographique et prête à rendre service, vit mal la rupture, par téléphone, avec son petit ami : dépitée, elle absorbe son dissolvant (sic) et se retrouve à l’hôpital. Interprété comme une tentative de suicide, elle est suivie par un psychologue, se gave de crèmes glacées et téléphone à la Ligne de l’espoir. C’est Don (Andrew McCARTHY, 34 ans), agent immobilier, célibataire, qui lui répond (après l’appel désespéré d’un hermaphrodite castré et d’un dépressif). Ils se revoient ensuite, notamment dans une laverie automatique (sic). Elle envoie aussi des vidéos à son ex, lui expliquant ses sentiments. Elle couche avec un jeune et ignore son voisin, secrètement amoureux d’elle et qui finalement courtisera la femme du dépressif. Ce dernier annoncera son suicide dans un motel à la Ligne de l’espoir, avant de tomber amoureux de la policière qui l’a arrêté. Vous suivez ? C’est bavard et ennuyeux comme un film américain indépendant. Une nième histoire d’amour et de chagrin d’amour avec des personnages qui se croisent. Mais n’est pas Pedro Almodóvar qui veut, d’autant que le film est éclairé comme un téléfilm de chaine régionale, accentuant le climat océanique de Portland. Il n’y a pas vraiment d’enjeu dramatique et les situations sont plates ou déjà vues. .