Piètre thriller, piètre film dans lequel s’illustre pourtant une actrice montante, délivrant elle aussi, par ailleurs, une piètre performance. Que dire si ce n’est un intérêt unique à voir la belle Amanda Seyfried se balader dans son jeans moulant, d’où l’envie certaine de lui mettre les mains aux fesses. Oui, pour être honnête, les rondeurs de la belle sont les seules centres d’intérêt, si ce n’est pas malheureux. Bon, pour être sérieux, disons que disparue, de son petit nom fort original, n’amène strictement rien, et ce même si en tant qu’amateur de thriller traditionnel, on n’aurait presque tendance à espérer de ce script.
Jeux d’acteurs minimalistes, photographie hasardeuse, rythme irrégulier, suspens tué dans l’œuf, que de mauvais points. Si l’on suit d’abord le mouvement d’Heitor Dhalia, assez naïvement, il ne tardera pas que l’on décrochera jusqu’à espérer une fin rapide, et même là, c’est loupé, faute notamment d’un scénario écrit avec les coudes et à un pseudo retournement de situation de bas étage. Oui, rien à se mettre sous la dent, ni plus ni moins.
Une critique devant être constructive, difficile de l’être, honnêtement, dans le cas présent. Que dire d’autre si ce n’est invité mes compères cinéphiles à éviter ce fouillis mal interprété, mal conçu et par-dessus tout, complètement inerte et sans intérêt aucun. Revenons donc dans les années 90 pour ce qui est du thriller, vous savez, Seven et autre collectionneur. 02/20