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Mathieu G.
8 critiques
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4,0
Publiée le 27 janvier 2020
Quelle surprise a été Zulu ! Malgré des critiques extrêmement sévères, je me suis lancé dans ce portrait violent et incisif de la société sud-africaine post-apartheid. Suivant deux policiers dans la ville du Cap, c'est moins l'intrigue - prenante et intéressante mais quelque peu grossière - que la découverte d'un pays gangrené par la criminalité, les inégalités raciales et les fantômes du passé. Alors oui, les deux personnages peuvent être considérés comme caricaturaux entre un flic intègre, traumatisé par les politiques de ségrégation, et prônant le pardon pour mieux avancer, et un autre flirtant entre alcool et sexe, mais ces deux visions marchent pour montrer une Afrique du Sud qui tente d'avancer, tout en reléguant son passé comme s'il n'existait pas. Le film, d'une violence assumée, mais finalement utile, fut beaucoup critiqué pour la légitimité qu'il accorderait à la justice faite soi-même. Au contraire, l'issue de l'intrigue où le police poursuit les responsables pour se venger symbolise bien l'impasse que représente le fait de ne pas pardonner et la fragilité de la réconciliation. Au contraire, c'est bien la dernière séquence qui frappe le plus, où accepter le passé et le regarder en face sert davantage qu'à le reléguer.
Jerome Salle est sans détours. Inspiré du livre de Caryl Férey, il nous assène un film coup de poing sur la violente atmosphère qui succéda à l'apartheid. Voyous et personnages corrompus livrent une lutte sans merci à la police: Orlando Bloom et Forest Whitaker qui veulent expurger un trafic de drogue expérimentale. Mafieux, voyous et flics se livrent un combat d'une rare cruauté, des townships au désert, via le sable ensanglanté de la plage. Le scénario captive du début à la fin. On vit la violence à l'état brut, aucune concession pour les spectateurs fragiles et pas franchement bon pour les plus jeunes. A la fin, on se met à espérer que ce n'est que du cinéma, que ceci n'est pas vrai et que si c'est le cas, ce n'est qu'une transition vers une nouvelle civilisation.
Casting impec, histoire captivante, personnages interessants, et theme surtout bien abordé. Meme si l'enquete se résoud très vite, elle amène à beaucoup de violence jusqu'à sa seconde partie. Forest y incarne encore une fois un flic touchant et juste. Prestation magistral
D'une violence outrancière, sous forme d'apartheid, ce film est apaisé par un Forest Withaker magnifique qui passe du sobre en terreur et Orlando Bloom qui a retirer son aspect visage, pour film romantique pour midinette, pour un flic junkie alcoolique mais puissant et parfait, les seconde rôles ne sont pas en reste. Bien filmé, Jérôme la salle, realisateur français se tourne vers l'Amérique et l'Afrique du Sud, énergique et sans temps mort. La tension est palpable et dure à voir par moment. A ne pas mettre sous tous les yeux. Un scénario dense et inventif sur un trafic de drogue qui rend fou et la recherche d'un criminel qui a massacré et tué une adolescente. Ce film aurait dû ce classé en moins de 16 ans au lieu de 12 à cause de scènes extrêmement choquante. Ceci dit la fin est jubilatoire et dramatique. Voilà ce qui vous attend !
Arrivé dans le paysage très balisé du cinéma français en 2005 avec "Anthony Zimmer", néo-polar hitchcockien plutôt prometteur n'ayant pas trouvé son public, Jérôme Salle a depuis continué son parcours en réalisant quatre longs métrages plutôt coûteux à l'échelle nationale qui se sont soldés par un bilan financier global normalement plutôt dissuasif. Tropisme d'un cinéma français dont la logique n'est pas toujours facile à suivre. "Zulu" qui arrive après l'échec cuisant de "Largo Winch 2" en 2011, adapté de la BD de Jean van Hamme et Philippe Franck, joue à nouveau la carte de l'exotisme qui avait plutôt été prisée par les spectateurs du premier "Largo Winch" (2008) . Il adapte cette fois-ci un roman de Caryl Ferey qui nous transporte en Afrique du Sud au Cap alors que vingt ans après l'abolition des dernières lois régissant l'Apartheid, les plaies s'avèrent encore mal cicatrisées. La fille d'un célèbre rugbyman à la retraite est retrouvée assassinée parallèlement à la disparition de gamins d'un bidonville. Deux flics issus des deux communautés vont diriger l'enquête qui progressivement va les amener à serpenter dangereusement au sein des ramifications d'un trafic diffusant parmi la population des townships une drogue nouvelle qui semble déclencher chez ses consommateurs une violence incontrôlable. le dénouement final nous rappellera que l'apartheid est un hydre dont il faut sans arrêt couper les multiples têtes qui repoussent. Le discours véhiculé par le scénario écrit par Julien Rappeneau et Jérôme Salle est certes louable mais il est délivré de manière un peu trop convenue et manichéenne. Notamment dans la caractérisation des deux flics qui sont chacun une sorte d'archétype de ce qui ne pourra jamais être dépassé après cinquante ans d'application d'un régime inique. Si Forrest Whitaker dont le talent n'est plus à démontrer parvient à crédibiliser ce chef de police faisant de sa mission un sacerdoce après une attaque raciste subie dans l'enfance ayant entamé à jamais sa vie sexuelle, Orlando Bloom confirme une fois de plus l'inexpressivité de son jeu qu'il tente en vain de masquer en exposant un corps bodybuildé. Malgré le dépaysement que Jérôme Salle exploite plutôt avec justesse et certaines scènes réussies, ce buddy movie contrarié ne parvient pas à pleinement convaincre . Dans le genre il vaut mieux se replonger dans "Mississipi Burning" d'Alan Parker (1988) où le duo formé par Gene Hackman et Willem Dafoe avait une toute autre force de conviction.
Polar ethnique à la brutalité assumée, ce Zulu offre une nouvelle occasion d'admirer le talent de Forest Whitaker dans une histoire à la mécanique plutôt prévisible mais efficace. Le contexte sud-africain de l'époque est joliment rendue, la description des bas-fonds évite le manichéisme la plupart du temps (même si tous les clichés ne sont pas esquivés), et les personnages sont bien travaillés sur le plan psychologique. S'il n'y a pas de quoi révolutionner le genre, c'est en tout cas un film propre, efficace et radical.
Violent, puissant et atypique, Orlando Bloom s'éclate dans ce film fort et pertinant. Le cadre est original et donne un souffle différent à ce film policier qui en fera un classique sous coté.
Une tuerie que ce film!!!! Génial, bien mis en scène, dévoilant au passage un scandale dont j'ignorais l'existence (y'a pas d'age pour apprendre) et une réalité des faits même après Nelson Mandela (Paix à son âme) des décors encore trop réels (même ailleurs qu'en Afrique du Sud) Des acteurs dont la renommée n'est plus à prouver!!! Bref, j'ai kiffé grave comme disent les jeunes... 🌟🌟🌟🌟🌟
Très bon film qui montre la difficulté de la police à opérer en Afrique du sud. Des passages très durs, beaucoup de violence dans cette histoire tellement réaliste ! Pour les parents : jeunes ados s'abstenir ! -16 ans (meurtres, sang...)
Film cru, dur, mais pas non plus extrême, car on reste dans l'humain. Notez qu'on n'en sort pas guilleret... Un bon policier, à l'ancienne juste ce qu'il faut. Des personnages écorchés comme on les aime. Orlando Bloom remonte nettement dans mon estime de par son jeu d'acteur.
Avec deux bonnes têtes d'affiches et un synopsis qui annonce un polar sombre et prenant, on ne peut être que déçu par un résultat peu convaincant. Les événements s'enchaînent à un rythme trop soutenu et on peine à s'intéresser à des personnages finalement très caricaturaux. Le réalisateur donne l'impression d'avoir privilégié l'aspect violent de l'histoire au détriment de sa portée politique et historique.
Polar assez brutal et violent par moment mais ne convaincant pas complètement, le début a quelque chose de touffu pour être réellement prenant, comme si le réalisateur ne savait pas trop par où commencer. Il faut attendre la scène de la plage pour que Zulu montre son vrai potentiel mais on regrette un final un peu tordu spoiler: je m'attendais à une simple histoire de meurtres, ou éventuellement de règlement de compte entre gangs mais le coup de la société avide avec des relents d'eugénisme nazi tombe comme un cheveu dans la soupe.
Pas mauvais, ça se laisse voir, l'interprétation est bonne notamment Orlando Bloom dont le jeu sort de son ordinaire.
Des souvenirs que j'avais du livre, il y avait des passages violents, retranscrits dans le film, et une histoire qui est bien menée tout le long métrage. j'ai trouvé ça bien fait .
Très bon film, bons acteurs. Peine à démarrer mais la fin est très réussie. Un plaisir de voir Forrest Whitaker, trop peu utilisé dans les films mais réel grand talent.