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Cart2on
4 abonnés
44 critiques
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2,5
Publiée le 8 septembre 2019
Film onirique, travaillé, mais malheureusement laborieux. L'humour fait mouche ou des gros plats. Une profusions d'idées originales mais discutables pour les dialogues, les plans et le scénario. Résultat: des fausses notes en pagaille, une perte d'intensité poétique inéluctable, et le sentiment désagréable de regarder un film réalisé par un adolescent romantique. Faut quand même reconnaitre la prise de risques. Ca se respecte.
waouh. On respire. Poésie et humour subtil. Quel joli conte ! Courrez-y ... pour mieux vous poser, savourez. Excités et speedés, fuyez ou alors laissez vous convertir au temps mon qui berce votre âme.
une "tête a claque" se fait voler sa voiture par une femme nue. ainsi débute une histoire qui se veut décalée mais qui fait plouf a chaque scène. c'est insupportable de bêtise tellement c'est mal joué, mal réalisé . tout est catastrophique de ridicule et en plus çà se prend au sérieux . Que vient faire Fanny dans ce brouet imbuvable.
déjà .. montrer des gendarmes totalement inactifs, crétins et sans travail est mal connaître cette profession qui comme les policiers croulent sous le travail, les injures et les agressions…. Cela m'a profondément choquée !!! ensuite, il ne se passe rien… les dialogues sont affligeants de nullité, quand il y en a car souvent il n'y en a pas et on ne peut pas dire que certaines scènes peuvent se passer de dialogues puisqu'il n'y a rien…. on se retrouve avec une excitée du bocal qui croise la vie d'un gendarme ramollo et voilà… le film est raconté
Respire et mets toi à poil!! Une voiture orange disparaît et on en voit alors de toute les couleurs dans le plus grand des calmes. Ça nous déroute gentiment vers un amour pour la vie, la nature et l’humain. Belle découverte que ce réalisateur qui capture une lumière majestueuse en pleine nature ou en pleine gueule.
Un film marquant, et qui m'a transporté. Les ressorts habituels de la comédie romantique sont présents, mais l'originalité vient surtout de la construction des deux personnages principaux, rêveurs absolument opposés mais également fascinants. Swann Arlaud et Maud Wyler sont magnétiques, un des plus beaux couples de cinéma de ces dernières années. Les personnages secondaires, se livrant à une forme de concours de manifestations de folie douce, ne sont pas en reste... Un bel hymne à la liberté, que les décors somptueux et la BO omniprésente réhaussent encore. Ce film vaudrait 5 étoiles si la fin n'était pas (un tout petit peu) bâclée.
Une véritable pépite cinématographique. Courrez voir ce film Erwan Le Duc nous fait voyager dans son univers cinématographique à la fois réel et déjanté......
Certes le ton est décalé, mais cette soit-disant comédie n'est jamais drôle, le scénario, aussi mince soit-il, penche plutôt du côté de la tristesse que de l'humour (à part une scène écologique dans la salle de bains). Le rythme est lent, l'histoire ennuyeuse et les personnages vite agaçants.
Après s’être fait voler sa voiture par un clan de nudistes dans un petit village français, Juliette Webb se rend au commissariat où elle fait la connaissance de Pierre Perdrix. Avec deux personnages archétypes de la comédie romantique (l’homme timide dédié à son travail et la femme excentrique libérée), Erwan Le Duc nous livre pourtant un film marquant d’originalité et de décalage.
La construction des personnages et leur évolution sont effectuées avec minutie. Le rôle de ceux secondaires ne s’avère jamais dérisoire et une multitude de petits éléments singuliers permet à une histoire stupéfiante de voir le jour. Cette approche assez unique quant à la mise en scène des personnages se retrouve dans l’aspect visuel du film. Le réalisateur alterne avec une palette de couleurs très vives de grands espaces naturels et le petit village du héros. (Lire la suite sur : https://cultureauxtrousses.com/2019/08/18/perdrix/)
Le premier film d'Erwan Le Duc est un objet filmique non identifié, qui se situe quelque part entre un Wes Anderson vosgien et un Roy Andersson rural, assemblage hétéroclite et pas toujours absolument convaincant d'humour décalé et de comédie romantique au xième degré.
Pour ma part j'ai beaucoup apprécié les scènes abracadabrantes de psychanalyse collective du chef et de terroristes nudistes. La mélancolie triste du film (finalement tout le monde est seul dans cette famille) a quelque chose de profondément séduisant, quand elle s'associe au burlesque à la Tati de certaines scènes (la priorité à droite pour le char, les étagères qui s'écroulent, etc).
Perdrix, au-delà de ses qualités de fond, ne néglige pas les morceaux de bravoures gratuits (le lac, la descente en VTT, la reconstitution de guerre, la fête en boîte), qui lui permettent d'être un spectacle total : fantaisie colorée et déjantée, non dénuée de fond romantique.
Pour l'apprécier, il faudra un esprit léger, libéré de tout a priori.
Ambiance étrange et déstabilisante où les personnages font preuve de folie et ou on peut avoir du mal à suivre cette déraison. Risque de perturber des gens fragiles.
Perdrix fait partie de ces films qui échappent à la catégorisation pure et simple. C’est drôle, oui : les personnages sont truculents, de l’électron libre qu’est Juliette Webb (parfaite Maud Wyler) aux gendarmes nonchalants, en passant par le frère de Pierre, Julien, biologiste qui nourrit une passion pour les lombrics (qui connaissait le mot « géodrilologue »?). L’humour naît de l’absurde (des circonstances, des dialogues…), et la façon dont Erwan Le Duc filme ses personnages renforce le côté incongru (voire poético-burlesque) des situations. Mais derrière ce ton décalé, transparaissent les angoisses existentielles qui animent les personnages, ce qui donne un ton quelque peu mélancolique au film. Un manque de rythme affaiblit un peu l’ensemble, mais malgré tout ce premier long fait bonne impression, car le réalisateur et scénariste a réussi à faire de ce sujet somme toute banal un film doté d’une réelle personnalité. Beaucoup citent le cinéma de Wes Anderson pour évoquer l’ambiance de ce film. Pour ma part j’ai pensé à un autre cinéaste, beaucoup plus confidentiel, dont la marque de fabrique est ce type d’humour aussi fantaisiste que déconcertant. Aussi, si vous avez aimé le ton décalé de Perdrix, je ne peux que vous recommander de tenter le dernier film de Dominique Choisy : Ma vie avec James Dean.