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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 août 2019
Prenant toujours le spectateur à contre-pied, Perdrix est une comédie originale pleine d'humour et de tendresse, servie par des acteurs qu'on sent bien dans leur rôle.
Le spectateur se laisse vite entraîner par une mise en abyme comique et vite dressée : une femme nue s’empare d’une BMW déglinguée dans un bled paumé.
Pourtant, le film n’en est pas moins tragique : il dépeint la vie bien morne dans laquelle s’est enfermée la France rurale, ses tabous, limites et résignations.
le film est avant tout un jeu de confrontation : nu / habillé ; aventure / routine ; vie / mort ou encore amour / rejet.
Plutôt intéressant et un peu barré comme j'aime. Je dirai même presqu'il y a un peu de Dupieux dedans. Le casting est super et les acteurs vraiment très bons. Scénario assez orignal, pas trop de temps mort et une excellente BA très variée. Personnages attachants, ambiance décalée et clins d'oeils en tous genres. Malgré tout ça, on s'ennuie par moment surtout vers la fin qui selon moi traîne un peu trop. Je regrette aussi que l'on en apprenne pas plus sur la protagoniste. Et puis, je trouve aussi que la comédie romantique c'est un peu dépassé même si là, il y a des efforts de fait pour sortir des standards. En bref, un long métrage satisfaisant qui fait passer un moment cool. 12/20.
Premier long métrage de Erwan Le Duc, par ailleurs journaliste à la rubrique sports du Monde. Pierre Perdrix (Swann Arlaud) est un capitaine de gendarmerie âgé de 37 ans, qui commande une brigade rurale dans une vallée vosgienne...c’est un homme à la vie plus que rangée qui vit encore avec sa mère, Thérèse, veuve inconsolable, sorte de Macha Béranger vosgienne, et son frère, Julien (Nicolas Maury) biologiste spécialiste des lombrics qui vit avec sa fille Marion (Patience Munchenbach)...le quotidien de ce capitaine de gendarmerie est bouleversé quand débarque Juliette Webb (Maud Wyler) , jeune femme énergique, qui vient déposer plainte pour le vol de sa voiture par des nudistes révolutionnaires...C’est une vraie tornade qui va semer désordre et désir dans cette famille plutôt coincée...Toute cette galerie de personnages est un peu “barrée”...on est un peu loin de la comédie romantique même si la fin est largement prévisible...cela frise le cabinet de curiosités car en plus de la famille Perdrix, les nudistes révolutionnaires, se greffe une reconstitution d’une bataille de la seconde guerre mondiale, blindés à l’appui...c’est un peu foutraque, on se perd un peu dans cet écheveau de fils narratifs tous plus farfelus les uns que les autres mais pas toujours bien maitrisés...quelques dialogues pince-sans-rire, film drôle ou drôle de film ?? Mon impression reste mitigée...question de non-sens je préférais Le Daim de Quentin Dupieux....mais de belles lumières colorées et de belles perspectives de la forêt vosgienne font de la nature un personnage à part entière....
Un film rare, très singulier, toujours surprenant, et surtout qui ne ressemble à aucun autre. Les acteurs sont assez dingues, le scénario aussi, c'est à la fois bien marrant et très émouvant. Un vrai film de cinéma.
D'abord drôlement barré comme film, la seconde partie finit dans des délires intellos trop compliqués à comprendre pour moi. Ca devient du grand n'importe quoi... Les acteurs jouent bien, à part peut être Swann Arlaud un peu poussif lorsqu'il se met à hurler, sinon, c'est le scénario qui est curieux... Bref, film pour intello je pense... (pourtant, je ne suis pas un spectateur "bourrin")
Une bande annonce sympa qui donnait en vie mais une fois les 5 premières minutes passés on a compris qu'on a à faire à un navet. à fuir de toute urgence, équivalent d'un valium, mou mou mou , pas drôle une seule fois, acteurs en roue libre...
C’est un filon assez rare dans la comédie française qui joue à la fois sur des personnages déjantés et des situations décalées. Le tout avec une légèreté dans la direction d’acteurs qu’Erwan Le Duc réussit pleinement pour un premier film qui s’affirme ainsi dans l’esprit d’une « Rosalie Blum » ou d’« Attila Marcel » . A la seule différence que le jeune réalisateur multiplie trop les centres d’intérêts ( tous intéressants à suivre ) et nous égare dans une forêt d’histoires où ses protagonistes se perdent eux-mêmes. Il est certain que le scénario faiblard sur ses attendus ne leur facilite pas la tâche. Voir l’extravagante Juliette perdre de sa superbe ( et de son intérêt ) au fil de ses incartades dans la famille du capitaine de gendarmerie chargée de retrouver sa voiture. Son personnage s’émousse dans une histoire qui s’essouffle paisiblement dans un premier film rondement mené malgré tout . Il manque simplement ce petit déclic … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Il y avait longtemps que je n'avais pas eu la sensation de perdre mon temps et mon argent au cinéma! Ce film est long et ennuyeux au possible. Pourtant j'aime l'humour caustique mais là j'ai dû sourire 2 fois! Le film est plat, sans rythme, on regarde sa montre. J'ai d'abord cru que le film était lent à démarrer et j'ai compris que ce serait lent jusqu'au bout. Je me suis fait avoir par les critiques !! J'ai tenu jusqu'au bout mon mari a hésité entre dormir et sortir...
En sortant de la salle, je ne savais pas comment définir ce que je venais de voir ni même dire de quoi le film parlait. Mais j'ai passé un agréable moment décalé et léger... "Perdrix" fait parti de ces originaux qu'on se plait à regarder pour ses personnages atypiques, riches et farfelus, son univers se rapprochant d'un Wes Anderson ou des récents "Le daim" ou "En liberté!". Les amateurs de non-sens et de poésie sont servis dans ce premier long-métrage d'Erwan Le Duc, dont la forme initiale était un court. Les personnages sont fouillés, les situations sont rocambolesques mais douces et dans ce gros pot-pourri absurde se racontent des histoires d'amour. Pas si évidentes à premier abord, toutes plus maladroites les unes des autres, mais toujours tendres avec une émotion sourde. Ce casting de "gueule", du très singulier et envoutant Swann Arlaud au figurant nudiste, nous transporte dans une atmosphère champêtre étrange, digne d'une bande dessinée ou d'une blague un peu trop longue... Son duo avec Maud Wyler, très bizarre, sonne terriblement juste dans cette folie ambiante. Et heureusement, car les jeux de Fanny Ardant (qui articule une consonne sur deux) et de Nicolas Maury (qui essaye de quitter sa voix fluette habituelle) laissent dubitatifs. Bien que la définition de ces personnages suffit pour faire sourire (un biologiste spécialiste en vers de terre et une femme amoureuse de son mari parti trop tôt mais toujours avec un homme différent dans son lit), j'ai eu plus de mal à croire à leur place dans la famille Perdrix. Le scénario, démarrant au quart de tour et foisonnant de bonnes idées, s'étire en longueur sur la dernière partie, préférant la contemplation aux dialogues si drôles du début. La fin a beaucoup moins de charme et laisse un gout doux-amer à la sortie, entre mélancolie et un "c'est tout... ?" Mais pour un premier film, Erwan Le Duc sait très bien poser le décor et transposer ses personnages à l'écran. Je serai curieux de voir la suite !
Perdrix, le premier film d'Erwan Le Duc est une réflexion sur la vie : c'est quoi être vivant ? Qu'est-ce que réussir sa vie ? Chaque personnage du film finit par se poser ces questions. Que faire face à l'absurde ? J'ai personnellement adoré ce film, qui est drôle, touchant, et métaphysique. Sans en avoir l'air, le film déploie une réflexion vraiment intéressante sur le sens de de notre existence. Cela se termine par une chanson : Decoster, "je veux être à vous" : ah oui car j'oubliais, il y a un côté comédie romantique aussi...