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peter W.
42 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juin 2017
Avec Staline pas de jaloux, apparatchiks, ouvriers, paysans ou membre de la Guépéou tout le monde avaient droit à la purge c'était son coté égalitariste. Eugenia Ginzburg universitaire respectée et membre de parti se croyait intouchable, pourtant elle va plonger dans le monde absurde et sans pitié des procès staliniens et du goulag. On assiste à une bonne performance de l'actrice Emily Watson accompagnée par une réalisation de qualité. En revanche l'ensemble apparaît trop lisse et le scénario manque parfois d'accroches.
Ce film ressemble à une mauvaise série télé. Cela n'accroche pas et l'histoire est long et lassant. Ici l'ère staliniste est dépeinte de façon si horrible que le cliché et parfois même le ridicule prennent pouvoir sur le language et le visuel qui est utilisé dans ce film. Durant tout le développement du film on ressent une manque d'idées et d'inspiration pour attirer l'attention du spectateur.
L'histoire vraie d'une écrivaine Russe, déportée en Sibérie sous Staline. La première partie du film montre la peur engendrée par le régime Stalinien, dans la vie de tous les jours à cette époque. La deuxième partie dénonce les goulags, proches sous plusieurs aspects des camps de concentrations. Le tout donne un film intéressant mais pas passionnant. Trop de citations poétiques tue la citation, et c'est le cas dans ce film. Le jeu d' Emily Watson est excellent, la réalisation l'est un peu moins et tire un peu trop en longueur.