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Cinephille
155 abonnés
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3,0
Publiée le 10 novembre 2012
Ca commence bien : images "historiques", situation forte, rythme. Puis petit à petit ça dégénère dans un mauvais film américain, avec la dernière demi-heure pleine d'un suspense grotesque, aussi lourdement scénarisé que mis en scène, et bien sûr le happy ending où le héros retrouve femme et enfant après avoir retrouvé la reconnaissance de ses supérieurs hiérarchiques. On rêverait de voir ce scenario en or mis en scène par Michael Mann ou Spike Lee (tiens, au fait que devient-il ?). Mais non c'est la lourde patte de Ben Affleck qui gâche vraiment un matériau parfait. En résumé si vous voulez voir un bon film sortez discrètement de la salle une demi-heure avant la fin. Ainsi vous n'aurez vu que le bon et de toute façon vous savez que ça se finit bien.
Ben Affleck réalisateur, n'a déjà plus rien à prouver. Argo est un condensé solide d'une histoire vraie, démonstration du solide savoir-faire du directeur, avec un travail minutieux sur le casting, sur la reconstitution géographique, picturale et factuelle des faits qui se sont déroulés entre les USA et l'Iran en 1979. Manque juste un peu la maestria surprenant et plus trippant d'un film comme de The Town. Ici, le scénario, incroyablement bien écrit et fluide, parait un tout petit peu trop cadenassé.
Multiprimé notamment aux Oscars, Ben Affleck s'offre un vrai thriller d'espionnage de haute voltige, il sait en une scène basculé entre les émotions pour atteindre l'apogée du suspens sur la fin. Même si le film s'offre des approximations historiques, on ne retiendra que le spectacle maîtrisé et efficace !
Après deux succès derrière la caméra, Gone Baby Gone et The Town, prouvant une fois pour toute qu’il a davantage de talent en tant que réalisateur qu’en tant qu’acteur, Ben Affleck récidive et tente la passe de trois avec Argo, reconstitution historique de la crise iranienne des otages durant laquelle la CIA tenta par tous les moyens de libérer ses consultants, réfugiés chez l’ambassadeur canadien pour ne pas tomber entre les mains des révolutionnaires issus du peuple. Métrage qui comme l’indique sa tagline, ne peut exister qu’au cinéma mais qui pourtant relate les faits historiques avec talent. Sachant que bien trop de métrages politiques deviennent rapidement confus en raison d’une présentation de départ trop brève ou d’un manque d’informations, Ben Affleck s’affaire à poser les bonnes bases dès le départ, fondations qui s’avéreront par la suite essentielles à la bonne compréhension des choses. Usant également d’un casting qui a déjà fait ses preuves (John Goodman reprend son rôle de The Artist, Bryan Cranston multiplie les productions, Clea DuVall commence à se faire un nom à Hollywood), et reconstituant parfaitement la tendance en ce début des années 80, -tant dans l’image qui adopte pour le coup la qualité de l’époque que dans l’apparence de nos protagonistes-, le réalisateur prouve son souci du détail. Rajoutant une bonne dose de tension sur la fin, toute aussi efficace que dans Midnight Express qui l’avait placée en début de film, Argo reste un métrage destiné aux adultes dont les genres s’entrecroisent puisqu’il a la particularité de montrer quelques images fortes tout en se permettant un humour intelligent. Un film qui devrait plaire aux amateurs de cinéma. Mais comme dirait John Chambers, si ce film ne te plaît pas, « Argo F*** Yourself »…
Un film très proche du documentaire journalistique . Très réaliste et probablement bien documenté . Loin des films de divertissement . Et l'on se rend compte que déjà en 1979 le péril des extrémistes musulmans était déjà bien une réalité .
Pour sa troisième réalisation, Ben Affleck semble passer une étape. Si le Affleck réalisateur jouait déjà dans la cour des grands avec ses deux premiers longs-métrages très réussis que sont Gone baby Gone et The Town, il délaisse cette fois ci la fiction pure pour adapter un épisode de l'histoire contemporaine américaine. Des faits réels qui laissent présager le meilleur dans un contexte politique intense et avec une histoire de tentative d'extraction qui aurait pu sortir de l'esprit fertile des frères Coën: faire sortir d'Iran six diplomates américains réfugiés chez l'ambassadeur canadien avant que la population ne mette la main dessus et pour se faire, un plan à priori complètement improbable. Et bien pour ma part, Affleck n'aura pas le triplé gagnant car sa réalisation est en dessous de ces deux précédents films. Argo s'installe lentement. Si le contexte géopolitique est finement détaillé et le rendu des années 80 très réussi, le film ne parvient véritablement à nous captiver et à installer une tension que dans sa deuxième partie avec un jeu du chat et de la souris très bien mis en scène. Au delà de ça, il y a finalement très peu de choses à tirer du film qui reste malgré tout de bonne facture dans l'ensemble. Le casting est agréable, Affleck n'est pas mauvais ce qui aurait définitivement plombé le film tant son rôle est important. John Goodman et Bryan Cranston font leur travail avec des personnages pourtant bien minces. Bref, Argo est potable, en dessous de ce à quoi nous avait habitué Ben Affleck. Un film qui s'apprécie mais qui laisse un goût de "peu mieux faire".
un film sympathique où j'ai passé un bon moment bien que je l'ai trouvé un peu long, un début difficile à démarrer avec par la suite une remontée captivante des évènements historiques dans le milieu du film et avec les 40 derniere minutes superbe avec beaucoup de suspences et d'émotions que j'ai adoré.de bons acteurs et un bon scénario politique.mais j'ai préféré ses 2 précédents réalisations avec "the town" et "gone baby gone"
Argo est le troisième film du très bon réalisateur Ben Affleck. Son troisième film mais également son plus mauvais. Non pas qu il n est pas de qualité, car l histoire est très intéressante et pourtant méconnue, mais à trop vouloir reconstituer l histoire et l époque, coller à la réalité, il perd en liberté artistique si bien qu il manque quelque chose pour qu on s intéresse vraiment à ces otages. Bien sûr la fin est connue et attendue, et il faut donc attendre les dernières minutes pour voir la tension réellement grimper. Au final, on s ennuierais presque dans les scènes en Iran alors qu on passe un meilleur moment aux Usa ou justement le réalisateur est plus libre de faire ce qu il veut. Notons également un manichéisme très poussé où les iraniens passent pour des sauvages alors qu il aurait pu être intéressant de nous faire comprendre leur point de vue. Ne ratez surtout pas le générique final, très intéressant pour le cachet historique.
Film basé sur un fait réel : la prise d'otages du personnel de l'ambassade américaine à Téhéran pendant la révolution islamique et la façon dont sic d'entre eux qui s'étaient réfugiés à la résidence personnel de l'ambassadeur du Canada seront exfiltrés par la CIA, qui va monter une vaste opération d'intox basée sur le tournage d'un pseudo film par des canadiens. Le film est très bien rythmé en alternant les points du vue des autorités américaines, des otages, des services iraniens, de l'agent chargé de l'exfiltration et surtout en montrant la folie intégriste et paranoïaque des islamistes iraniens qui n'est pas sans rappeler ce qui se passe actuellement en Syrie et en Irak. On est tenu en haleine jusqu'au bout, grâce au suspens de la course poursuite entre les fuyards et les services iraniens, dont on peut penser qu'il s'agit d'un rajout pour le cinéma par rapport à ce qui s'est passé dans la réalité.
Ben Affleck est toujours aussi efficace en tant que metteur en scène. Sa reconstitution, authentique, lucide et réaliste de cet étonnant histoire dont seul la CIA peut-être capable de générer parvient à nous attraper et nous impliquer jusque dans son final particulièrement haletant. On remarquera que bien que soutenu par la CIA et le gouvernement américain, le film garde tout de même un certain recul bienvenu par rapport aux événements historiques et politiques. Néanmoins, il manque une dimension touchant au-delà du factuel pour élever Argo au même niveau qu'un Münich, nettement plus riche quant à ses niveaux de lectures !
Un film "historique" qui se déroule comme un thriller. Parfaitement orchestré, le film divertit autant qu'il nous tient en haleine. Pari réussi pour Ben Affleck.
Bon rendu image/son, ce film aurait pu s'appeler "dans la fosse aux ours". Pour ce qui est du final qui se joue à 10 secondes près, il y'a de quoi rester franchement sceptique....
Après "Gone baby gone" et "The town", "Argo" marque le retour gagnant du réalisateur Ben Affleck. Sur une réalité historique réelle, le scénario original mêlant politique et cinéma, Ben Affleck customise son film à l'adrénaline pure sous couvert d'images d'archives. "Argo", synopsis : en 1979, lorsque l'ambassade des États-Unis à Téhéran est attaquée par des militants, plusieurs ressortissants américains sont pris en otage. Six parviennent à l'ambassade canadienne. La mission ? Les extrader le plus rapidement possible du pays. D'une patte léchée, l'histoire que l'on suit sans temps mort appartient à l'Histoire. A quelques encablures parfois de la vérité, Ben Affleck nous embarque dans cette course contre-la-montre complètement haletante renforcé par un montage effréné jusqu'au boutiste. Alors il s'agit ici du point de vue américain avec son lot de drapeaux (pardon, patriotisme), mais le metteur en scène met de côté les invraisemblances pour nous faire rentrer de plein fouet dans l'Histoire de l'Iran de l'après-Schah. Bravo Ben ! De plus, il prend la peine de faire rentrer ses six acteurs là dans leurs rôles qui ne sont finalement pas si bien travaillés que ça. Dommage, mais Ben aurait pu faire cet effort. Il se sacrifie pour ses seconds couteaux portés par un Hollywood qui s'autocaricature lui-même. En témoigne les prestations loufoques et décalés de John Goodman (un habitué des frères Coen : "Barton fink", "O'brother"...) et d'Alan Arkin (son heure de gloire fût dans les 60's : "Les russes arrivent" de Jewison, "Seule dans la nuit" avec Hepburn, ...). Avec le très bon Bryan Cranston (revu depuis dans la version 2014 de "Godzilla"), dans le rôle d'un agent de la CIA. Et Ben Affleck (l'ami de Damon) qui prouve aussi qu'il arrive à en mettre plein la vue devant sa caméra avec ce personnage de la CIA chargé de faire rentrer au pays ses compatriotes. Avec le concours d'Alexandre Desplats (compositeur fétiche d'Audiard fils) pour la bande-son qui prête main-forte au sujet, Affleck montre avec son troisième long-métrage une pré-disponibilité à devenir un grand metteur en scène de demain. "Argo" : un film alliant style documentaire (réalisation-montage-musique) et mise en scène entraînante. Récompenses méritées : trois Oscars (dont meilleur film), César du meilleur film étranger, Golden globes, Bafta... . Spectateurs, aimez vous les Scha(ts) ?
Un film prenant dans un contexte politique très tendu et qui fait preuve d'une belle efficacité! Maitrisé, doté d'une réalisation soignée et très bien interprété, "Argo" a été unanimement salué. Reste qu'il est difficile, après coup, d'accorder au film un crédit supérieur à l'anecdote qu'il propose, à savoir le plan invraisemblable échafaudé par la CIA pour exfiltrer des citoyens américains hors d'un Iran en pleine révolution. C'est tellement improbable que ça méritait bien un film! Et bien que celui-ci soit un thriller tendu des plus sérieux, il n'est pas interdit de sourire en guise de conclusion! Pas exactement l'effet recherché donc...