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Un visiteur
1,5
Publiée le 20 mai 2015
Argo est inspiré de l'opération d'exfiltration de 6 Américains menée par un agent de la CIA lors des événements politiques de 1979, à Téhéran. Si le sujet paraît alléchant, il est en réalité plutôt casse gueule car le scénario est connu à l'avance. Pour réaliser un bon film à partir d'un fait diplomatique sensible comme celui-ci, il faut être très bien documenté et traiter le sujet de manière cohérente. Ce n'est pas le cas.
Le récit initial des faits politiques qui ont conduit à la prise d'otage laisse pourtant entrevoir un traitement sérieux, mais cette impression ne dure malheureusement que quelques instants. Le film tombe trop rapidement dans la caricature, et se résume dès lors à une opération de propagande pro-américaine dégoulinante de clichés. Le sujet est traité de manière trop manichéenne et unilatérale, ce qui se traduit par un manque de crédibilité global et se caractérise par de nombreuses scènes absurdes qui mettent en évidence le manque de recherche et de travail. Il ne suffit pas d'envoyer des punchlines à la "Argo fuck yourself" pour faire un bon film. Pour couronner le tout, il faut se farcir Ben Affleck et son regard condescendant tout au long du film. Affligeant.
Un film bien mené de bout en bout, sans longueur, avec un suspens très bien entretenu (même si on se doute de la fin). Les dialogues sont aussi très croustillants. Cela dit, il manque à mon avis quelques rebondissements pour pimenter cette histoire pour qu'on finisse par douter de son issue heureuse. Sinon rien à redire, on passe un bon moment.
Après s'être découvert des talents de réalisateur il y a cela cinq ans, Ben Affleck récidive et s'attaque cette fois-ci au thriller politique en s'inspirant d'une histoire rocambolesque qui a secoué les Etats-Unis, celle du subterfuge canadien pour libérer des otages. En 1979, un agent de la CIA est chargé de libérer des diplomates américains réfugiés à l'ambassade du Canada à Téhéran, Iran, à la suite de la prise de l'ambassade dans ce pays. Il monte de toutes pièces un projet de film, faisant passer les diplomates pour les membres d'une équipe de tournage... Oscar du meilleur film, du meilleur montage et du meilleur scénario adapté, "Argo" est sorti grand vainqueur de la cérémonie des oscars 2013. Pourquoi ? Parce que le troisième long-métrage est une claque à tous les niveaux, un thriller politique très intelligent qui parvient à faire un compte rendu divertissant de cette aventure pourtant tragique. Dirigé d'une main de fer par un cinéaste qui a déjà fait ses preuves en trois petits films, "Argo" possède une mise en scène brillante qui vient sublimer cette reconstitution historique des années 70 en tout point réussi, des costumes, à l'ambiance en passant par les décors. Parfaitement écrit, le scénario avance de façon simple et astucieuse, et tel un rouleau compresseur, finit par tout emporter sur son passage. Loin des clichés récurrents du cinéma Américain, le long métrage pose un regard intéressant sur les relations diplomatiques entre différents pays lors d'un temps de crise, tout en dressant une satire d'Hollywood en panne d'idées. Riche en suspense comme en témoigne cette fin tendue et maîtrisée de bout en bout qui scotche le spectateur dans son fauteuil, le film de Ben Affleck parvient à distiller des petites touches d'humour grâce au personnage d'Alan Arkin, tout à fait mémorable, sans pour autant perdre le fil directeur du sujet. Jouissant d'un casting judicieusement sélectionné avec en tête d'affiche Ben Affleck, Bryan Cranston et John Goodman, "Argo" est une excellente surprise qui fera date en matière de thriller politique. Chapeau bas.
Troisième réalisation de Ben Affleck qui semble confirmer que l’acteur américain est plus à l’aise derrière la caméra que devant, Argo a le mérite de nous plonger dans une affaire de la CIA qui est restée dans l’ombre pendant des décennies. Le script s’appuie donc sur une histoire totalement folle qui ne serait jamais crédible si elle n’était pas estampillée « histoire vraie ». Le réalisateur parvient à nous plonger dans une époque trouble sans que l’ensemble ne sonne comme une reconstitution appliquée. Il s’attache par ailleurs à construire un vrai suspense autour de l’exfiltration de ces membres de l’ambassade américaine en Iran. Au passage, le cinéaste égratigne gentiment la responsabilité des autorités américaines dans la révolution iranienne de 1979. Rien de bien méchant, mais certaines vérités font du bien à attendre. Le tout est filmé avec talent et une efficacité toute hollywoodienne. Ce qui n’est pas forcément un mal lorsque la grande Histoire n’est pas trop malmenée. Une vraie bonne surprise.
Après "Gone baby gone" et "The town", "Argo" marque le retour gagnant du réalisateur Ben Affleck. Sur une réalité historique réelle, le scénario original mêlant politique et cinéma, Ben Affleck customise son film à l'adrénaline pure sous couvert d'images d'archives. "Argo", synopsis : en 1979, lorsque l'ambassade des États-Unis à Téhéran est attaquée par des militants, plusieurs ressortissants américains sont pris en otage. Six parviennent à l'ambassade canadienne. La mission ? Les extrader le plus rapidement possible du pays. D'une patte léchée, l'histoire que l'on suit sans temps mort appartient à l'Histoire. A quelques encablures parfois de la vérité, Ben Affleck nous embarque dans cette course contre-la-montre complètement haletante renforcé par un montage effréné jusqu'au boutiste. Alors il s'agit ici du point de vue américain avec son lot de drapeaux (pardon, patriotisme), mais le metteur en scène met de côté les invraisemblances pour nous faire rentrer de plein fouet dans l'Histoire de l'Iran de l'après-Schah. Bravo Ben ! De plus, il prend la peine de faire rentrer ses six acteurs là dans leurs rôles qui ne sont finalement pas si bien travaillés que ça. Dommage, mais Ben aurait pu faire cet effort. Il se sacrifie pour ses seconds couteaux portés par un Hollywood qui s'autocaricature lui-même. En témoigne les prestations loufoques et décalés de John Goodman (un habitué des frères Coen : "Barton fink", "O'brother"...) et d'Alan Arkin (son heure de gloire fût dans les 60's : "Les russes arrivent" de Jewison, "Seule dans la nuit" avec Hepburn, ...). Avec le très bon Bryan Cranston (revu depuis dans la version 2014 de "Godzilla"), dans le rôle d'un agent de la CIA. Et Ben Affleck (l'ami de Damon) qui prouve aussi qu'il arrive à en mettre plein la vue devant sa caméra avec ce personnage de la CIA chargé de faire rentrer au pays ses compatriotes. Avec le concours d'Alexandre Desplats (compositeur fétiche d'Audiard fils) pour la bande-son qui prête main-forte au sujet, Affleck montre avec son troisième long-métrage une pré-disponibilité à devenir un grand metteur en scène de demain. "Argo" : un film alliant style documentaire (réalisation-montage-musique) et mise en scène entraînante. Récompenses méritées : trois Oscars (dont meilleur film), César du meilleur film étranger, Golden globes, Bafta... . Spectateurs, aimez vous les Scha(ts) ?
Argo raconte la tentative d'un sauvetage de la part des Etats-Unis pour certains de leurs ressortissants lors de la prise d'otage qui a eu lieu en 1979 en Iran, en faisant croire au tournage d'un film. Il y a un important suspense du début à la fin du film et il est réellement intéressant de suivre la manière dont le projet d'intervenir de cette manière a été élaboré. Ben Affleck se montre ici très efficace dans le rôle principal mais aussi en tant que réalisateur. J'ai été tenu en haleine sans interruption.
Le film est intéressant pour l'histoire qu'il raconte et le suspense est effectivement haletant. Mais le film manque à mon goût de piquant. Le plan se déroule sans accroc, les personnages n'ont aucun trait de caractère particulier, ce qui donne un tout agréable à regarder mais qui ne marquera pas les esprits bien longtemps. Malgré tout, Ben Affleck nous offre bel et bien un beau film !
Très bon film tiré d'une histoire vraie, le suspense est au rendez vous!!! Ben Affleck toujours aussi talentueux, nous livre un de ses plus beaux rôles.
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Gros suspens très bien mené, en revanche il y a un parti pris qui peut ne pas plaire, avec d'un côté les méchants, et de l'autre, les gentils. Et le réalisateur ne fait pas dans la dentelle!
J'ai d'abord cru qu'il y avait dans Argo plus qu'un divertissement. Mais au fil des minutes j'ai eu la sensation que le contexte historique n'était que prétexte au déroulement d'un bon film d'espionnage. Le personnage mutique de Ben Affleck est peu convainquant tout comme l'est la longueur du film. Heureusement le réalisateur a de la chance : les faits historiques réels sont aussi rocambolesques et divertissants qu'une production hollywoodienne classique. Quoique réussi, Argo reste un film mineur. Il est même hypocrite dans le sens où il nous laisse penser que ce à quoi l'on va assister est du grand cinéma. Mais non, Argo c'est encore l'histoire de gentils américains supers malins spoiler: qui gagnent contre des barbus (ici des Iraniens mais peut importe pourvu que les ricains leur maravent la tronche) suffisamment crétins pour lancer une jeep armée d'un lance roquette à la poursuite d'un Boeing ou courir au sommet de la tour de contrôle plutôt que de passer un coup de fil . Bref du bel ouvrage hollywoodien manichéen (merci la famille réunie devant le drapeau étoilé en guise de plan final) mais qui n'a aucune légitimité dans la course aux oscars qu'il ambitionne. Une scène : spoiler: l'émeute et l'invasion de l'ambassade.
Argo est un film à succès et mérite l'oscar du meilleur film qui lui a été accordé en 2013. Comme il s'inspire de fait réel, le film est immédiatement crédible et le suspense en est accentué. Le rythme est bon malgré la longueur du film.
La grande qualité d'Argo c'est la sobriété avec laquelle il raconte cette histoire vraie assez incroyable à la base. Il n'y a pas d'artifice inutile, de patriotisme excessif ou d’héroïsme exacerbé, à l'image d'un Ben Affleck contenu dans son interprétation très incarnée et d'une réalisation relativement simple mais efficace. Bien sûr, et c'est précisé au début du film, certains événements ont été synchronisés spoiler: (les coups de téléphones juste après la fuite, le gars du studio qui répond au dernier moment, etc...) afin de générer plus de tension et d'obtenir une narration plus fluide. Ce choix nécessaire n'est en aucun cas problématique, le scénario ménageant des scènes solides spoiler: (le début à l'ambassade, la pression lors de la sortie dans les rues, ...) dans des décors parfaits, et offrant des postures politiques où personne n'est épargné, d'Hollywood et ses navets en passant par l'administration américaine à la compétence douteuse et aux conflits internes destructeurs, sans oublier une petite pique à l'Iran lorsque des femmes iraniennes voilées mangent du McDo. Côté casting, outre un très bon Ben Affleck, on retrouve de grands noms du cinéma et de la télévision, comme l'excellent John Goodman, le parfait Bryan Cranston ou bien la magnifique Taylor Schilling et le talentueux Kyle Chandler. Au final, Ben Affleck réussit sa reconstitution de cet événement étonnant en mettant en valeur son sujet au détriment du style, qu'il a choisi classique mais ciselé, comme le montre le soin porté aux costumes, aux décors et au choix des acteurs. Derrière quelques modifications historiques pour le bien de la narration se révèle un scénario intelligent, critique, parfois drôle (Hollywood) et résolument impartiale.
Excellent film qui en plus d'être très divertissant, nous apprend un petit bout de l'histoire (un peu comme Munich de Steven Spielberg). J'étais pourtant perplexe de voir Ben Affleck derrière la caméra, c'est pourtant une réussite. Je conseille.