Avis sur Crédit pour tous

C'est amusant à regarder mais comme tous les Mocky de ses 20 dernières années c'est fait de bric et de broc avec un casting qui joue sans prendre tout cela au sérieux (en même temps comment le pourrait-il) ; on suit un couple au chômage et empêtré dans les dettes qui va tenter de résoudre tout cela à la sauce Mocky. C'est parfois cocasse tellement c'est absurde mais encore une fois notre cher réalisateur veut critiquer un fait de société tout en restant très maladroit dans sa façon d'aborder ses propos. Bon Crédit pour tous n'est pas le plus désastreux des derniers Mocky et il se regarde sans s'ennuyer ; Valdimir Cosma pour la B.O. reprend des vieux airs dont celle de la série Michel Strogoff des années 70 donnant à certaines scènes un ton particuliers à Crédit pour tous (une musique de 1ère classe pour une série Z).

Une Comédie sympathique coécrite, dirigée et produite par Jean-Pierre Mocky. Son scénario nous conte une histoire douce amère, en attirant notre réflexion sur le fait de société que sont les abus de consommation et les crédits bancaires. L'aventure débute avec quelques difficultés pour se terminer en une apothéose rocambolesque nous accordant des scènes contre les huissiers assez truculentes.
Le film nous propose des personnages hauts en couleur comme Mr Pistille l'exploiteur exploité, et un commissaire assez gratiné joué par Jean Abeillé. Comme toujours, JP Mocky nous offre un casting de bonne composition, avec la belle présence de Michèle Bernier et les excellentes prestations d'acteurs de Rufus et de Dominique Pinon.

Arielle Dombasle en épouse endettée dans une cité populaire, il fallait oser. Mocky l'a fait... Elle forme un couple avec Dominique Pinon, celui-ci en lutte contre les huissiers et, spoiler: par la suite, promoteur d'un crédit pour tous
, sorte de martingale pour déjouer honnêtement les saisies.
Dans un format vidéo, Mocky réalise une comédie satirique dénonçant les banques et marchands de crédit favorisant le surendettement des plus précaires. Dans la cité des violettes, il prend fait et cause pour les habitants tentant de déjouer le passage de l'huissier, lequel est accompagné d'un commissaire hurluberlu (l'inénarrable Jean Abeillé, dans un des rares rôles qui retient l'attention au milieu de personnages épais). D'une certaine façon, le film a l'esprit des comédies rebelles et bon enfant que réalisait Mocky dans les années 60, où le meneur de la rebellion fédérait des quidams comme lui (on pense à Bourvil dans "La grande lessive" ou à Claude Rich dans 'Les compagnons de la marguerite", Jean Abeillé tenant l'emploi d'un Francis Blanche toujours refait)
Malheureusement, Mocky n'a plus les moyens de ses ambitions et, surtout, ne dispose plus de ses comédiens fétiches. Il n'a probablemen plus l'inspiration, à en juger par la mise en scène laborieuse et l'humour pesant qui plombent sa comédie.
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Si vous en avez marre de payer 10€ pour assister sur grand écran aux cancers des uns et à la disparition des autres ; vous pouvez opter pour ce crédit bon enfant une fois de plus et comme toujours chez Mocky bourré de "gueules" qui à défaut de proposer une véritable solution à vos problèmes saura vous les faire oublier le temps d un film

Une belle daube a l'image du cinéma actuel de Mocky.
Soit il se fait trop vieux pour le cinéma,soit c'est Biras qui sait pas casté.
Mais il y a de plus en plus d'acteurs ringards(dont Biras) et jouant mal, alors gueule ou pas gueule, Mocky beurk!