Une Femme Mariée
Note moyenne
3,3
189 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Une Femme Mariée ?

21 critiques spectateurs

5
1 critique
4
5 critiques
3
7 critiques
2
5 critiques
1
1 critique
0
2 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Sabine
Sabine

9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 août 2023
Godard savait filmer les femmes (et pas seulement Anna Karina). Macha Méril illumine ce film de son corps gracieux. Mais justement. Une femme n'est-elle qu'un corps, ou un objet de désir, ou une machine à procréer ? Ce film questionne les représentations des années 60 concernant le féminin, le désir, l'amour, le couple, la fidélité, le mariage, la sexualité, la contraception, la maternité, mais aussi la consommation, la publicité, les images, les rôles, les carcans... On y sent poindre le désir de libération qui s'exprimera si fortement dans les années 70. J'ai aimé sa construction, son contenu, son esthétisme, la voix-off, toutes les trouvailles...
Hotinhere
Hotinhere

590 abonnés 5 046 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 6 mars 2023
Un triangle amoureux au récit (sociologique) trop fragmenté pour en être captivant voir même intéressant, en dépit de quelques belles idées de mise en scène. Bref on est bien chez Godard!
ned123
ned123

164 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 février 2023
J'ai vu un film de Godard... mon premier de lui... Godard explore le thème de la libération sexuelle (avant l'heure), de la modernité quelque peu légère et vaine (il y fait référence à la aux horreurs au passé en évoquant les camps de Concentration...). Macha Méril est extraordinairement belle dans ce film et la caméra de Godard la rend désirable... D'ailleurs, elle est désirée par deux hommes, elle est tiraillée par deux hommes, et entre les deux son coeur balance... Maintenant la réalisation a beaucoup vieilli et je dois dire que la dénonciation du consumérisme à venir est aujourd'hui qq peu éculé... Les dialogues sont très touchants et empreints d'une grande sensibilité.. Bon c'était mon premier Godard, je pense m'y essayer à d'autres... Si quelqu'un peut me conseiller...
Patjob
Patjob

35 abonnés 616 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 juin 2022
C’est un vrai patchwork, tant sur le fond que sur la forme. Godard propose au spectateur avec ce film très dans l’esprit « nouvelle vague », à la fois un vrai portrait de son époque et une sorte de pérégrinations dans son labyrinthe d’idées et de préoccupations personnelles, brassant une multitude de thèmes, au premier rang desquels l’image de la femme dans la société des années soixante ; la femme objet et les difficultés de son émancipation. Réflexions sur l’amour, sur l’art, questions morales et historiques, propos philosophiques, s’enchainent sans fil conducteur apparent et sont presque toujours du plus grand intérêt (les quelques moments où l’on sent que Godard « s’amuse » le sont moins), avec quelques sommets, comme le dialogue sur la différence entre le théâtre et la vie, sujet pourtant pas vraiment original. La forme est typiquement « Godardienne » : succession de « styles » différents, décalages entre les images et les dialogues, monologues face à la caméra, utilisation de l’écrit comme encarts (coupures de presse, pubs, affiches). Les pensées, comme les corps, sont montrées « en morceaux » rappelant ainsi la démarche des peintres cubistes. Cette même démarche semble avoir été l’esprit de la production du film, son sous-titre étant « Suite de fragments d’un film tourné en 1964 ».
Boby 53
Boby 53

18 abonnés 196 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 18 février 2022
Presque 60 ans après, évidemment, ce film peut paraître désuet et moderne à la fois. Les Godarolatres y verront l'intemporalite du Maître, les autres ( dont je suis) les tics et éclairs de génie. Les plans de textes fixes, de pages de publicité font très datés. Par contre les discours en plans fixes sur les visages, à l'heure des champs contre champs classiques, passent très bien. Les acteurs sont tous exceptionnels, mention au regretté Bernard Noël.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 886 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 22 juin 2021
Le seul point positif de ce film est Macha Meril. Je pourrais la regarder dans n'importe quel film mais elle est à mon avis hypocritement utilisée dans ce film. Elle est extraordinairement belle et pourtant Godard condamne la prostitution des belles femmes dans les médias du début des années 1960. Il voulait clairement faire un film controversé pendant les années répressives de De Gaulle et à l'époque il n'a pas réussi à atteindre cet objectif. Il a joué le système et a attaqué les mains avides de ceux qui veulent un film sexuel en même temps. Nous pouvons le regarder aujourd'hui et le considérer comme sexuellement inoffensif mais ce n'était pas le cas en 1964 une décennie qui se remettait à peine du titillement du corps habillé des films des années 50 dont beaucoup exploitaient le corps féminin. Je trouve également que son attaque contre la prostitution des femmes dans les magazines et les médias est banale. En tant que société on nous a toujours vendu quelque chose sans valeur à un prix élevé et le public crédule l'a accepté et l'acceptera peut-être toujours. C'est un fait désagréable que Godard connaît très bien et qui est sapé par des films offrant des images sexuelles que le public avide veut aller voir et pourtant Godard les lui fournit. Il l'a fait avec Brigitte Bardot et avec Anna Karina. Quant au film lui-même il est froid et j'en ai eu assez de voir sans cesse des mains et des bras désincarnés qui se tendent puis se retirent. Bresson l'a fait dans une bien plus large mesure et avec plus de force. Il était également plus doué pour le minimalisme que Godard et la fin de son film sur Jeanne d'Arc le prouve. Ce film n'est qu'une suite de fragments désarticulés et mal assemblé...
coperhead
coperhead

28 abonnés 474 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 mai 2019
Un film qui a bien vieilli sans véritable scénario ( assez habituel pour la nouvelle vague ) avec des scenes interminables de mains et de parties du corps en gros plan . Quelques monologues intéressants sur le présent , l'intelligence ou la mémoire .
Max Rss
Max Rss

206 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 8 mai 2019
A y regarder d'un peu plus près, on peut quand même trouver quelques éléments de satisfaction. A commencer par une belle mise en valeur des corps. Surtout celui de Macha Méril. La réalisation de Godard est plus propre que dans certains de ses films précédents. Il y a encore des trouvailles, notamment celle de jouer sur la saturation du noir et blanc. Et puis, le propos en lui-même est juste. On parle de la femme calibrée par une société. De la femme que l'on cantonne aux futilités. Une femme qui, pour unique obligation, doit se soustraire au désir des hommes. En fait, cette "Femme mariée", on pourrait le considérer comme un appel avant l'heure à l'émancipation féminine. Et puis, tout un chacun peut se reconnaître dans cette histoire. Aussi bien les femmes que les hommes. Mais bon, il y a beau y avoir tout ça, moi, ça m'a quand même plombé. Nous faire voir le quotidien de cette femme passant de son mari à son amant et qui ne sait où est sa place, ça ne me pose pas de souci, même le fait qu'il ne se passe rien, dans l'absolu, ça ne me pose pas de souci, mais il faut que le personnage central soit intéressé. Que l'on éprouve quelque chose pour lui. De l'empathie ou de l'antipathie. Or, Macha Méril ne donne absolument aucune consistance à cette femme prise entre deux hommes. Elle ne fait que traîner un regard bovin tout le long. Rien ne se dégage de son jeu. Ce qui fait que l'on se fout pas mal de ce qui peut lui arriver. Quand on part sur ce genre de trucs, mieux vaut avoir un personnage central solide. Sinon, c'est cuit. Et, comme on est chez Godard, il faut se fader encore de longs monologues qui n'ont ni queue ni tête. D'ailleurs, la dernière demi heure paraît interminable. Tous ces bons points cités en début de critique ne peuvent hélas combler le vide.
selenie
selenie

6 453 abonnés 6 236 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 mai 2019
La vraie vertu du film est d'être en avance sur son temps et d'entrouvrir la porte à l'émancipation et à la libération de la femme. Godard abuse aussi du "collage" de plans qui ne servent qu'une symbolique politico-sociale qui reste en marge de l'histoire et de sa narration. Cela crée un décalage et une sorte de patchwork qui nous détache du récit et retire trop d'émotion vis à vis de Charlotte. Il y a une réelle poésie dans la façon dont Godard filme Macha Méril surtout et dans cette façon unique de mêler propos féministe sur fond d'éclosion publicitaire. Ironie du sort, Macha Méril reste une jeune actrice bien prude qui cache son corps de façon bien peu crédible, tandis que sous couvert de liberté les hommes sont plutôt dans l'impératif... A voir et à conseiller ne serait-ce que par curiosité.
Site : Selenie
phil g.
phil g.

1 abonné 7 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 mars 2019
Mon dieu quelle catastrophe ! C’est prétentieux et creux. Je pense qu’aucune femme n’envisagera de tromper son mari après avoir vu ce film .
D’autres grands Réalisateurs dans les années 50/60 ont abordés ce sujet avec intelligence et profondeur. Comment ose t’il utiliser le mot « faquin » pour juger Tarantino après avoir fait ce petit film ?
L’image du directeur de la photo Raoul COUTARD sauve encore ce réalisateur.
ferdinand75
ferdinand75

581 abonnés 3 959 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 avril 2016
Un film fort, un film dense de J.L. Godard, même si ce n’est pas un de ses films majeurs. On retrouve toute « la patte » de JLG qui mélange du texte très poétique, très littéraire avec une belle image très esthétique. Le film est vraiment ancré dans son époque et nous montre une jeune femme de son temps (1963) qui commence à s’émanciper, cela passe par une liberté de choix, de décision, par rapport à son corps, à sa liberté sexuelle mais aussi paradoxalement par l’accès à la mode, à son corps libéré « par de nouveaux soutien gorge », les illustrés féminins, qui reconnaissent à la femme une différence, une spécificité. La femme devient cible de la communication car elle devient autonome dans ses choix. C’est l’éclosion de la féminité, dans son côté commercial. Cela reste tout à fait contemporain et fait partie du questionnement des néo féministes actuelles. Comme toujours avec JLG , le film est rempli d’humour au 2e degré : quand le couple nous fait visiter son appartement ( dans une ville nouvelle style « Le Corbusier ») et nous vante les avantages du béton , des balcons , des barres d’immeuble., de la vie collective ,de cette cité « idéale » , rêve des années 60. Ou la scène hilarante de Macha Méril qui lit un magazine féminin, décrivant ce qu’est « une poitrine à la mode », cela parait futile et c’est en même temps un symbole d’émancipation, la 1ere génération de femme libérée. . Macha Méril est absolument délicieuse, fragile, libre, féline dans ses déplacements .Les gros plans de son visage ou de parcelles de son corps sont superbes, très émouvant. Méril tient son rôle culte , sur lequel elle construira toute son image. Quelque plans plus compliqués, un peu cérébraux, comme l’écoute d’un disque de rire expérimental de 5mn, avec les deux personnages courant dans leur appartement qui annonce déjà le futur cinéma expérimental de JLG et AM. Mieville; destruction totale du récit et parole distanciée. Mais ici on est encore dans du cinéma néo classique et le charme opère encore , cette femme qui hésite entre ses deux amours tout en s’émancipant , nous séduit par sa poésie constante.
Loskof
Loskof

397 abonnés 688 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 mars 2015
Mouais... Pas convaincu, j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré devant, il manquait un peu de folie que j'avais pu voir dans d'autres Godard auparavant. Des scènes en trop (la poursuite dans la maison notamment). Idem pour la voix off de Charlotte, trop peu compréhensible, alourdissant un peu le film. Après je lui reconnais aussi des qualités, avec une réalisation beaucoup plus posée, plus propre que d'habitude (mais est-ce vraiment bien au final?), avec une très belle photographie, une belle capture des corps. Le propos sur la femme est intéressant aussi, mais trop peu perceptible, noyé au milieu de grandes tirades peu intéressante. Bref, c'est pas le Godard que je conseillerai mais certains pourront y trouver leur compte.
kingbee49
kingbee49

41 abonnés 615 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 juillet 2014
"Une femme mariée" fait écho au Godard période sociologue ou il met en devoir faire le portrait de cette France des sixties noyée dans la société de consommation. C'est en fait tout l'intérèt du film, ce personnage de femme mariée et adultère, remarquablement interprêtée par Macha Méril, qui est en prise avec les sollicitations de son époque. Pour autant, je n'ai pas été totalement convaincu. Il m'a semblé que le sujet était un peu mince et que Godard, pour monté un film d'une durée exploitable d'1h30, devait faire du remplissage. Par exemple avec le monologue du mari sur les camps de concentration, celui d'un autre personnage sur l'intelligence, la séquence publicitaire avec les soutiens-gorges (il en remettra une couche dans Pierrot le Fou), bref, j'ai eu le sentiment que ça ramait un peu. Mais il y a beaucoup d'idées (le découpage en vignette des scènes de couples, l'image en négatif), et surtout une vraie sobriété avec une lumière propre et soignée...Un joli film.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 22 mai 2013
Godard a toujours été un bon observateur de la société. C'est encore le cas dans ce film.
Le God-art est à mettre en rapport avec le pop-art : ses compositions d'affiches ou de publicités. Il compose aussi de magnifiques plans composés de Macha Méril (la femme mariée) caressée par son amant (Bernard Noël).
Le film est construit sur deux plans : les problèmes sociétaux de Charlotte (la contraception, la vie d'un cadre moyen, la publicité) et ceux liés à ses problèmes de femme mariée qui trompe son mari ( le jeu de cache-cache pour échapper aux soupçons de son mari).Le montage permet une construction en fugue.
JeffPage
JeffPage

41 abonnés 534 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 janvier 2013
En se donnant pour défi de réaliser un film en 4 mois seulement (de la pré-production à la présentation à Venise), Godard s'imposait de nouvelle contrainte pour encourager sa créativité. Dans ce film, il nous livre le portrait d'une femme mariée qui jongle entre son mari et son amant. Godard y adapte une partie de sa vie avec Anna Karina alors que leur histoire se termine et, de ce fait, évite de l'impliquer dans ce film. Malheureusement, le sujet n'est pas très original et la mise en scène s’attarde surtout sur des insert de gros plans sur les corps, sexualisant l'ensemble pour un résultat en demi-teinte. De plus, quelque références assez déplacés au camp de concentration noircisse un peu le tableau. Ce film fait néanmoins parti de la grande époque de Godard et est intéressant à voir pour le coté défi de sa réalisation, pour voir comment un réalisateur comme lui peut faire un film en très peu de temps.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse