« Le paradis n'a pas de temps, d'âge ou de sanctuaire. Il nous attend. » – Gertrude Bell
M. Werner Herzog a écrit et réalisé un film dramatique biographique épique qui rend hommage à l'Esprit de la Reine du Désert – Dame Gertrude Bell.
Son scénario perspicace est servi par de grandes performances, à la fois par les rôles principaux et secondaires, ainsi que par une sublime photographie dans des paysages naturels au Maroc et en Jordanie.
La jeune Gertrude était déjà une enfant remarquablement intelligente, «
Hugh Bell : Tu n'avais que 5 ans, et tu lisais déjà avec voracité. Et quelqu'un t'a bêtement montré le carnet de croquis de Léonard de Vinci. Gertrude Bell : Je me souviens de celui avec le parachute ! Florance Bell : Qui aurait besoin d'un parachute ? Gertrude Bell : Tout le monde. Tout le monde a besoin d'un parachute.
» Et à la fin de ses études, elle a vite senti qu'elle ne pouvait plus respirer coincée dans les traditions britanniques impériales.
« Gertrude Bell : (écrivant dans son journal)
Je suis déjà retournée dans le désert comme si c'était chez moi. Silence et solitude tout autour de moi comme un voile impénétrable. Dormir plus profondément que la civilisation nous y force. Et puis, à nouveau le désert sans route.
»
Comme l'a dit Platon, « La majorité de la masse n'est pas capable de voir au-delà des ombres et des mensonges. », mais La Dame du Désert a fait de sa vie un chemin d'apprentissage, «
Gertrude Bell: l'Angleterre doit sortir de ses colonies plutôt tôt que tard. Le colonel T.E. Lawrence : Je tremble pour mon pays quand je pense que Dieu est juste.
» Suivant son cycle de vie basé sur le développement personnel, elle s'est d'abord familiarisée avec le farsi afin de s'inhiber complètement avec le romantisme et la poésie persans, puis a navigué sur des mers de sable, pour étudier le désert et découvrir ses merveilles, des anciennes civilisations du Moyen-Orient aux Bédouins de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, ainsi que la maîtrise des langues locales.
«
Charles Doughty-Wylie : Les Druzes vous prendront pour une espionne. Gertrude Bell : Oui, eh bien peut-être que je le suis. Je suis peut-être une espionne. Mais je ne suis une espionne pour personne. Personne d'autre que moi-même. Gertrude Bell : Je n'opère pour personne. Sir Mark Sykes : Qu'est-ce qui vous attire alors chez les Bédouins ? Gertrude Bell : Quelque chose que vous et votre monde ne pourrez jamais comprendre. C'est leur liberté. C'est leur dignité. C'est leur poésie de la vie.
»
Un film qui a un Cœur et une Âme, qui capte l'Esprit et la Sagesse des Bédouins, et la cupidité de ceux qui les ont envahis. Qu'ils soient britanniques, français, ottomans ou tout autre impérialiste qui cherche à voiler le vide spirituel de son empire par la conquête matérielle. Un empire dans tous les cas condamné à n'être qu'éphémère face au désert et à l'éternité.
« King Faisal: (alors que Gertrude monte sur son chameau et part dans le désert)
Comment pourrait-elle savoir que nous serons rois?
Roi Abdallah: C'est elle qui fait les rois. Elle est la reine investie par les pourvois du désert.
Intertitre: Faisal et Abdullah sont bientôt devenus rois en Irak et en Jordanie. Gertrude Bell a délimité les frontières de leurs royaumes. Sur la base de ses recommandations, les Britanniques ont aidé Ibn Saud à revendiquer l'Arabie comme son royaume. Gertrude Bell ne s'est jamais mariée. Elle est morte à Bagdad en 1926, où elle est enterrée. Les tribus bédouines se souviennent encore d'elle avec tendresse comme de l’unique étrangère qui les comprenait le mieux.
»
4.5/5