Une production des studios Disney et, bien que John Lasseter, le grand créateur de Pixar, soit producteur exécutif, les studios Pixar ne sont pas nommés. En tout cas, le scénario est bien du niveau de Disney, c’est-à-dire bon pour les enfants, mais pas davantage.
Tout se passe dans le monde des jeux vidéos, mais plutôt anciens, autour de 1980, au temps de Pacman et de Super Mario. Ici, pas de ces jeux violents où l’essentiel de l’action est de tuer tout le monde. Il y a bien un « méchant », le Ralph du titre, mais il meurt d’envie qu’on l’aime, ce qui arrivera bel et bien, on s’en doute. Bref, morale gnan-gnan. À l’opposé, une héroïne d’un monde de sucreries, dont la principale caractéristique est... d’être boguée par suite d’une erreur de programmation.
Le film est très agité, et, assez vite, on renonce à suivre des péripéties qui n’existent pas : c’est très bien fait, très bien pensé, ça remue énormément, mais c’est tout.
À noter : le film est précédé par un court métrage de cinq minutes en noir et blanc (sauf une marque de baiser, en rouge). Ce petit film est muet, et infiniment poétique. J’ignore s’il sera projeté en salles en dehors des avant-premières. En général, les directeurs de salles sont des marchands de soupe, qui préfèrent vous infliger une demi-heure de pub plutôt qu’un bon court-métrage (oui, une demi-heure et plus, c’est actuellement la norme dans les cinémas MK2, à boycotter !).