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yeuce
30 abonnés
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3,5
Publiée le 20 novembre 2012
un bon polar d'ambiance qui montre bien la nuit parsienne, un passage remarqué de richard borhinger, Paris la nuit où flics et truands se ressemblent .....
J'avais vu ce film en "avant première" et j'ai été plutôt agréablement surprise (mise à part un Samuel Le Bihan vraiment pas convaincant). Une bonne réalisation, mais ce film reste une imitation d'un film "à l'américaine" qui peine à trouver sa propre identité.
Un polar francais efficace, une viré nocturne dans paris d'un flic de la mondaine de boite en boite a coup de relation et de bleuf avec une fin sympa !!! a voir...
Un scénario peu convainquant, des acteurs au jeu exécrable, un contenu vide, seul Roschdy Zem tente de relever le niveau de ce polar classique à oublier, tout comme Sara Forestier et Samuel Le Bihan très mauvais tous les deux...
Source: Plog Magazine, les Critiques des Sources http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/01/une-nuit.html
Une plongée hypnotisante dans un monde de règles, de codes et de marchandages: la nuit parisienne. "Une nuit" nous embarque (le temps d'une nuit, donc) dans le quotidien du flic Simon Weiss, savamment campé par un Roschdy Zem inspiré. Les enjeux de l'intrigue (sinueuse) sont difficiles à cerner en premier lieu, mais au fil et à mesure que la nuit progresse, les noeuds se défont petit à petit, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute du film (où le rôle de Sarah Forestier, jusque là effacée, prend de l'ampleur). Le film est parsemé d'apparitions de figures connues aussi délicieuses les unes que les autres (on retrouve Magloire dans un cabaret ou Richard Bohringer en chef mafieux terrifiant) et la photographie est magnifique. Malgré quelques petites faiblesses d'interprétations (surtout du coté de Samuel Le Bihan et d'autres petits seconds rôles), le film trouve son salut dans la justesse du point de vue adopté par le réalisateur sur ce monde nocturne, qui s'abstient de juger ce qu'il filme, tout en dénonçant un système policier procédurier, quand celui qui optait pour le consensus fonctionnait à merveille. Philippe Lefebvre réussit à créer une nuit d'une densité incroyable, où chaque noeud est bien tissé, où tout s'emboîte parfaitement. Et quand cette nuit s'achève et que le jour revient, le monde redevient normal...
Déjà, je tiens à féliciter la photographie du film, très propre, accentue l'obscurité et l'ambiance du film. Autrement, j'ai quand même retrouvé pas mal de scènes assez berçantes. Il n'y a pas vraiment d'histoire si ce n'est que la mission principal de Simon Weiss, incarné par Roschdy Zem. Toute fois, la chute était tout bonnement culte ! Une énorme surprise. Une nuit reste un film que je conseil.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/01/une-nuit.html
Une plongée hypnotisante dans un monde de règles, de codes et de marchandages: la nuit parisienne. "Une nuit" nous embarque (le temps d'une nuit, donc) dans le quotidien du flic Simon Weiss, savamment campé par un Roschdy Zem inspiré. Les enjeux de l'intrigue (sinueuse) sont difficiles à cerner en premier lieu, mais au fil et à mesure que la nuit progresse, les noeuds se défont petit à petit, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute du film (où le rôle de Sarah Forestier, jusque là effacée, prend de l'ampleur). Le film est parsemé d'apparitions de figures connues aussi délicieuses les unes que les autres (on retrouve Magloire dans un cabaret ou Richard Bohringer en chef mafieux terrifiant) et la photographie est magnifique. Malgré quelques petites faiblesses d'interprétations (surtout du coté de Samuel Le Bihan et d'autres petits seconds rôles), le film trouve son salut dans la justesse du point de vue adopté par le réalisateur sur ce monde nocturne, qui s'abstient de juger ce qu'il filme, tout en dénonçant un système policier procédurier, quand celui qui optait pour le consensus fonctionnait à merveille. Philippe Lefebvre réussit à créer une nuit d'une densité incroyable, où chaque noeud est bien tissé, où tout s'emboîte parfaitement. Et quand cette nuit s'achève et que le jour revient, le monde redevient normal...
Roschdy Zem porte ce film sombre sur ses épaules à merveille. Il est toutefois entouré par un excellent casting. Le réalisateur nous offre une immersion total dans le monde de la nuit parisienne toutefois le scénario un peu convenu et mécanique gache un peu le plaisir et donne à coté froid à l'ensemble.
Un polar sombre et immersif dans les rues de paname, la photo est soignée et le scénar certes classique tient ses promesses. Quant à Roschdy Zem il délivre une interprétation solide dans l'ensemble.
Après la grosse déception "Mains armées", dernier film de Pierre Jolivet, je voulais me réconcilier avec le polar français en regardant "Une Nuit". Et j'ai eu raison car ce dernier a tout du film policier réussi, un univers sombre avec des virées au coeur de la nuit parisienne, un Roshdy Zem plus juste et charismatique que jamais et des seconds rôles qui n'en font pas trop et qui apportent au film une ambiance passionnante et surtout crédible. Car les réalisateurs français ont souvent tendance à en faire trop quand il s'agit de raconter des histoires de flics et voyous, sûrement pour essayer de se rapprocher des productions américaines. Toutefois "Une nuit" garde cette singularité, un style propre qui se remarque notamment dans la façon dont Philippe Lefebvre filme Paris tout en sobriété. Le scénario est également bien travaillé avec un dénouement intéressant qui en scotchera plus d'un..
Diable : ce fut long, long, lent et long ! Je m'attendais à un lancement un peu plus "sport", mais rien. Et ce jusqu'à la fin. Sombre à souhait, certes, un retournement final pas si surprenant, donc même si le jeu des acteurs est parfait, le film n'en demeure pas moins treeeeees lent (et long !).
Paris au cinéma, dans la plupart des cas, se résume souvent à quelques cartes postales. Mais de temps en temps on peut trouver un regard original sur la ville, loin des promotions pour le tourisme. Philippe Lefebvre nous en donne un exemple avec ce pari osé : faire un film dont le récit se déroule sur le temps d'une nuit dans la capitale française. Une nuit, au cours de laquelle on ne verra quasiment aucun lieux connu, mais plutôt les bars, discothèques, bordels, du côté coulisse. Ce voyage se déroulera en compagnie de Roschy Zem, policier incorruptible qui tente contre vents et marées de maintenir l'ordre dans cet univers corrompu. Personnage de commandant à la mondaine, obligé de flirter sans cesse avec les limites de la légalité. L'acteur incarne avec beaucoup de charisme ce personnage surlequel semble peser un destin tragique. Il y a du Melville dans ce personnage ; même si Lefebvre ne possède pas la puissance visuelle de l'auteur du Cercle Rouge. Il a également du mal à maintenir l'attention dès que la caméra quitte son acteur principal. Les différents endroits et voyoux visités se ressemblent et finissent par tourner en rond. Sarah Forestier a un personnage assez vide, la plupart du temps. Le vrai duo principal de ce film, bon polar français comme on voudrait en voir plus souvent, c'est celui formé par Roschdy Zem et la nuit parisienne.