"Une nuit" crée tous d'abord une tension d'est le début du film qui nous rappele les thrillers d'entant. De plus Roschdy Zem joue extremement bien son role. Enfin ce thrillers est une aubaine pour 2012.
J'ai aimé : les images de Paris tournées depuis la voiture, le jeu de Roshdy Zem, la mise en scène un peu inspirée me semble-t-il de Vendredi soir de Claire Denis.
J'ai détesté les dialogues où l'on fait dire n'importe quoi aux truands pour faire "viril". C'est ridicule.
Ce film est la chronique de la tournée de nuit dans Paris d'un flic de la "brigade mondaine" et une fliquette qui lui sert de chauffeur ce soir-là. Une toile de fond : le flic en question est pisté par l'IGS qui le soupçonne d'être un ripoux... Des amitiés avec des gens parfois pas très nets, certaines collusions et une "manière bien à lui" de gérer les situations qu'il rencontre constituent le "patchwork" de cette nuit. C'est un bon film plutôt lent et avec assez peu d'action, mais plutôt agréable à regarder, car tout semble sonner juste là-dedans. Seul reproche : la fin du film qui, une fois révélée, empêche de le revoir avec un esprit "frais"...
Décevant, et dire je que me suis précipité à la suite des bonnes critiques ! Il ne se passe rien pendant les 45 premières minutes, on s'ennuie ferme, et le final sonnait presque comme une évidence depuis les 15 premières minutes. Il n'y a rien de Melville pour contredire les critiques, c'est creux, le scénario est d'une simplicité affligeante, reste le jeux des acteurs qui est bon pour sauver ce petit film.
La récente actualité a démontré que la frontière qui séparait le monde des truands et celui de la police (ici, la Mondaine) pouvait s’avérer ténue. C’est le sujet de « Une Nuit », déambulation quasi en temps réel, que nous propose le revenant Philippe Lefebvre. Film d’atmosphère, peuplé de personnages inhérents à la vie nocturne, où la lisibilité des interactions est parfois confuse, mais qui se révèle dans son dernier quart d’heure inattendu et surprenant. Très bon casting (en père et fils, Richard Bohringer et Jean-Pierre Martins sont étonnants de ressemblance physique et vocale) mené par Roschdy Zem qui traduit parfaitement les ambiguïtés de son personnage. Impeccable Sara Forestier dans un rôle a priori de faire-valoir.
Encore un bon polar français "Paris by night", un peu mou du genoux au début mais qui se laisse suivre sans difficulté. Roshdy Zem est excellent, certains seconds rôles, moins. Paris est bien filmé, l'intrigue est intéressante et on a le droit à un petit revirement de situation à la fin. A voir.
Pas de suspense, pas de rebondissement, un déroulé, un superbe déroulé d'une nuit. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce film. Le héros, flic ripoux ou ami d'enfance d'un patron de boite truand au sens d'aujourd'hui, là n'est pas la question, elle est plutôt de survivre ou de faire son métier de flic dans ce monde de la nuit. Tous les acteurs sont excellents. On les a tous vus dans Braquo ou autre polar à la O. Marchal. La chute n'en n'est pas une il faudrait être naif pour n'avoir pas saisi dès le début ! mais la vrai chute c'est la fin... Bref, inconditionnel de ces films je suis, inconditionnel je reste et resterai...
La vie de flic à la BRP (Brigade de Répression du Proxénétisme, ex-brigade des moeurs, ex-brigade mondaine) ne doit pas être de tout repos et il doit être difficile de ne jamais déraper vers des collusions plus ou moins tarifées avec des personnes non recommandables. Cf. les flics de Lyon et l'histoire du Carlton de Lille. Philippe Lefebvre est un réalisateur septuagénaire qu'on n'avait pas vu au cinéma depuis plusieurs années (il travaillait plutôt pour la télé) et il a choisi de montrer une nuit dans la vie d'un commandant de la Brigade des Cabarets. Aidé dans l'écriture du scénario par Simon Michaël et Philippe Isard, un ancien flic qui a connu ce travail, Philippe Lefebvre nous fait suivre Simon Weiss (excellent Roschdy Zem) et son "chauffeur" Laurence (Sara Forestier) dans un long périple nocturne et parisien, où l'on passe d'une boite à partouses à une boite de travestis, d'une boite gay à un bar "à putes". Petit à petit, on comprend que Simon Weiss qui semble faire la pluie et le beau temps (j'autorise, je demande la fermeture) a quelques problèmes avec certains individus mais voilà, lesquels ? Le film démarre très bien avec un montage et un rythme très réussis. Il s'essouffle un peu au milieu et termine au sprint. La vision de ce Paris nocturne, que ce soit l'intérieur des boites ou les rues, les avenues, les monuments filmés bien entendu sous la pluie, est fort intéressante et contribue à l'intérêt d'un film plutôt réussi.
Une longue virée dans les rues de Paris by night avec visite de certaines boîtes et endroits pas très recommandables..... Mis à part cela, c'est long, mou, manque d'action, heureusement les acteurs sont, eux, très bons.
Paris, la nuit, pendant une nuit. j'ai travaillé 10 ans à Paris la nuit, ça ressemble presque à ça, c'est important pour la légitimité du film, mais c'est plus la nuit d'il y a 15 ans que la nuit d'aujourd'hui. bien interprété, photo intéressante, situations crédibles, personnages crédibles, a part Le Bihan qui manque de charisme pour le rôle, dialogues crédibles, parfois savoureux.
Une nuit? Le temps du film. Un street-movie un peu répétitif au début mais dont le but recherché est de mieux imprégner le spectateur dans l'action de ces flics de nuit et de la mondaine plus précisément. L'atmosphère est donc bien rendue et l'histoire est distillée en filigrane. Un polar d'honnête facture qui sans être haletant vous fait découvrir un Paris la nuit et s'avère être in fine très intéressant.
"Une nuit" nous embarque dans une virée nocturne pas très recommandable où Simon Weiss se découvre un être manipulateur abusant de son autorité, de sa fonction, si d'autorité et de fonction, on peut encore parler ! Cette suite de visites, de rendez-vous, de mises au point, nous permet de comprendre les tenants et les aboutissants de la démarche calculatrice de ce flic ripoux ! En effet, cette voiture et ces deux personnages qui sillonnent Paris nous servent étonnamment de fil conducteur ! L'atmosphère de ces lieux parisiens extrêmement troubles est parfaitement bien rendue et le duo formé par Roschdy Zem (très bon) et Sara Forestier fonctionne très bien... Tout doucement, la puce à l'oreille se met en place et on se met à imaginer qui est qui, dans cette histoire... La fin sera donc attendue (pour certains...) mais ne retire rien à la qualité de cette réalisation plutôt bien pensée, bien au point !
Globalement ennuyeux. Scénario embrouillé, manque de travail sur les personnages secondaires, Paris pas très bien filmé, une fin prévisible, un casting moyen.