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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 5 janvier 2012
Avec On the Ice (2011), premier long-métrage de Andrew Okpeaha MacLean, ne vous attendez pas à un thriller mené tambour battant. Du haut de ses 90 minutes se déroulant intégralement dans les plaines de l’Alaska, le réalisateur prend son temps pour y insuffler un semblant de tension. L’intrigue de base s’avère relativement simple (deux adolescents provoquent accidentellement la mort d’un des leurs. Décidant de cacher la vérité au reste de la communauté, ils vont devoir jongler entre les mensonges et les subterfuges afin de se protéger des risques encourus). L’originalité ici aura été d’avoir situé l’intrigue en Alaska, dans un coin paumé avec pour seuls interprètes, des acteurs non-professionnels de la communauté Iñupiaq (dont le réalisateur fait parti). On y découvre une communauté vivant en quasi-autarcie, malgré cela, rien ne les différencie de nous (même goûts vestimentaires ou musicaux). On appréciera la justesse des acteurs et la facilité dont le film nous tient en haleine, bien qu’un peu plus de punch aurait pu lui être profitable.
Un triller avec des déserts de neige : original non ? L'originalité est aussi forte que la déception : il ne se passe rien, le film pourrait durer 30 mns qui aurait le mérite de vous faire perdre votre temps.
Une très bonne surprise pour ce premier film d'un inconnu qui ne le restera pas très longtemps. Une histoire de jeunes dans un cadre hors norme. Tout ceci est très bien ficelé malgré le manque de moyen. Avec 10 fois plus, certains font 10 fois moins.
On the Ice a l'avantage d'avoir un décor original pour un thriller, à savoir un décor d'un blanc immaculé et un petit village iñupiaq où tout le monde se connait. Autre avantage : le scénario est intéressant et exploite bien la psychologie des personnages ou comment chacun réagit devant ce drame. Mais ce scénario est aussi bancal à cause du manque de rythme de l'ensemble. Et puis, comment ne pas exprimer ma déception face à spoiler: la fin du film qui ne conclue pas l'histoire. J'aurais aimé connaître la fin ... . Toutefois, On the Ice reste un thriller original par son décor et ses acteurs et qui se laisse regarder mais qui sera vite oublié.
Plutot bien fait, mais un peu leger… on s'attend à ce qui va se passer, et quand ça se passe, il reste encore la moitié du film où il ne se passe plus grand chose, sinon ce que l'on pense qui va se passer… (c'est pas clair, mais quand vous aurez vu le film, vous comprendrez…)… hu hu…
GLAÇANT, QUI LAISSE DE MARBRE : Les premières minutes laissent présager une étude ethnologique/sociologique de la population, prisonnière d'une certaine manière de cette glace et ce froid durable, à travers une bande de jeunes paumés qui font passer le temps comme ils le peuvent : musique, alcool et un peu de cannabis ; en somme rien de bien différent de ce que nos jeunes peuvent produire ( la jeunesse forge l'imagination qu'ils disent ). Bon déjà là c'est pas franchement intéressant, les personnages sont lourds tout autant que les dialogues et la situation. Sachant que le film recelait un côté thriller, j'attendais l'élément déclencheur avec impatience ; il vint assez vite sans pour autant véritablement bouleverser le déroulement des évènements et l'action si ce n'est dans quelques détails jamais envoutants ou prenants. Et le film, tout du long, avance à hue et à dia sur ce fil, il faut le dire, assez fin qui ne s'étend jamais et ne suffit pas, malgré l'atmosphère favorable à l'angoisse et au suspens, à rendre une véritable tension sauf dans de rares moments, trop rare pour marquer et être marquants. Au niveau des acteurs, c'est pas tellement mieux, un jeu assez terne, plat, répétitif et qui sonne dans les sentiments tout à fait faux. Les personnages, grotesques et ignares, au début s'avèrent très vite être visiblement bien plus cons que prévu ; surtout « Aivaaq » qui fait tout pour être pris, qui pète des câbles dans tous les sens : on aurait facilement gagné une heure si il était allé se livrer directement. En gros « On the Ice » qui navigue entre drame et thriller ne parvient jamais à poser l'ancre dans l'un ou l'autre des genres et s'égare ainsi dans la pauvreté de son scénario et la fadeur de la situation... Je dois, tout de même, lui reconnaître une mise en scène plutôt bien maitrisée, des paysages fascinants et quelques scènes plutôt intéressants. Rien de marquant.
Pour son premier film, le réalisateur Andrew Okpeaha MacLean a tourné dans sa région d’origine : le Nord de l’Alaska, face à l’océan arctique. Avec des acteurs non-professionnels aussi originaires de là, son film sent le vécu. Par moment, on a même l’impression d’être devant un documentaire. Portrait d’une catégorie de la société américaine qui n’a rien à voir avec celle qu’on voit d’ordinaire. Entre amitié et culpabilité, modernité et tradition, l’ambiance est glaciale à tous les sens du terme. On sent presque le froid nous envahir, nous glacer le corps et le sang... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Un film qui nous emmène dans le monde de l'adolescence... Un jour ils partent à la chasse, et commettent l'irréparable... Ils ne le disent pas et inventent une autre version des faits... Bon courage...
L’originalité de choisir le grand nord pour ce thriller s’avère payant. Cet environnement blanc et rare au cinéma nous transporte en moto neige dans la vie d’un village d’Alaska dont la tranquillité sera ébranlée par la mort de James, l’un des jeunes du village. La nuit de tombe jamais à Iñupiaq pendant cette période de l’année et les Jeunes s’ennuient. Ils occupent leur temps entre la chasse, le glandage ou la fête. Qualli (le garçon raisonnable) et Aivaaq (un peu plus irresponsable) décident de partir chasser le phoque avec James un de leurs amis. Mais en cours de route une dispute éclate entre Aivaaq et James provoquant la mort non accidentelle de ce dernier. Que s’est-il passé ? Nous spectateurs, sommes les seuls avec Qualli, à connaître la vérité. Pourtant, c’est la version de l’accident qui sera annoncé au village et à la police. Or, même Aivaaq qui croit connaître la véritable version se trompe. Cette situation nous offre un double mensonge et un jeu de vérité entre les deux personnages principaux, mais aussi avec les habitants du village. Les mensonges, camouflages de preuves mais aussi des aveux à certaines personnes rythmeront le film jusqu’à la fin. Quelle version, quelle vérité sera finalement mise à jour ? « On the Ice » est un bon thriller mais a su rester discret.
Quand on regarde le pitch au premier abord, on ne peut pas dire que le scénario sorte des sentiers battus avec ces deux jeunes qui vont faire la pire de toutes les conneries en tuant accidentellement un de leur pote au cours d'une dispute. Une connerie qu'ils vont tenter pendant tout le film de dissimuler à leurs proches et à leur famille quitte à devoir vivre avec un secret devenant plus lourd les jours passant au fil des mini-interrogatoires que leur fais passer leur entourages au cours de chaque conversation. Le climat glacial nous rappellerais presque l'excellent "Avant l'aube" où Jean-Pierre Bacri interprétait un directeur d’hôtel devant cacher à la police l'homicide involontaire commis par son fils au cours d'un accident de voiture. Mais dans ce On The Ice, la lumière n'est pas du tout mis sur l'enquête policière à la Columbo où on connait le meurtrier et le mobile au départ....la police est d'ailleurs quasi-absente dans cette affaire de disparition. Presque normal finalement dans cette société et cette communauté inuit non-violente , au fin fond du nord de l'Alaska où le soleil ne se couche jamais et où la végétation est inexistante. En plus de nous offrir des plans et des paysages blancs magnifiques, le réalisateur focalise son histoire sur ces deux amis, sur la façon dont ils vivent avec leur secret, comment chacun encaisse différemment les questions, les regards et la suspicions de certains, dans ce petit village où tout le monde se connait : c'est un film sur la prise de conscience, sur ce qui est bien ou mal, dans le plus grand État américain où les valeurs et le respect passent au dessus de tout. On est bien dans le thriller avec sa tension, sa moiteur, ses non-dits, mais avec une saveur différente que les films américains habituels. Tel est la clef de ce premier film pour l'américano-Inupiaq Andrew Okpeaha qui connait bien son peuple et qui a su adapter ses codes à une intrigue somme toute classique. Les acteurs inconnus sont tous simplement excellents à commencer par Josiah Patkotak dans le rôle de Qalli, moins expressif et extraverti que son copain Aivaaq, il est vraiment bouleversant. Oubliez un court instant les thrillers US et laissez vous embarquer sur cette banquise glacial où les habitants ont le cœur chaud pour un dénouement aussi intense que touchant....
C'est dans un environnement glaçant que se déroule une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Bien joué, ce thriller, en plus de décrire une partie de cette société inuit méconnue, brosse le portrait de personnages d'une manière profonde et nous livre une morale assez exemplaire.
Pas mal du tout ce film ; un bon scénario, de bons acteurs, un beau décor, une ambiance jeune et un thème central relatif à la conscience et à la responsabilité : toute cette alchimie fonctionne très bien ma foi !
Que se passe t-il au fin fond d'un bar d'Alaska, autour d'inuit moins le quart, environ ? Ca picole, ça drague, ça se lance des défis de rap. Comme dans le reste des Etats-Unis et ailleurs. La première vertu de On the Ice est de refuser l'exotisme facile et de nous faire découvrir une communauté "intégrée" qui a gardé, cependant, une partie de ses traditions et où tout le monde se connait. Alors, lorsqu'un des leurs disparait, meurtre ou accident ?, la vérité sera découverte tôt ou tard, sans l'ombre d'un doute. L'Alaska, terre glacée, c'est très beau et l'on se régale des images somptueuses d'Andrew Okpeaha MacLean et on apprécie sa façon de montrer le peuple dont il est issu. Seulement, On the Ice se veut aussi un thriller et là, malgré toute la bonne volonté du monde, il est difficile d'y voir une quelconque originalité. Rythme absent, interprétation hésitante, rebondissements téléphonés, il ne reste plus qu'à admirer les paysages qui font agréablement passer le temps.
La culture d'Alaska est complètement différente de la notre mais au combien identique aux goùts musicaux proche de ce que nous inondent les USA mais lorsque un drame ( meurtre ) survient , les près ados deviennent des adultes universels ou plustôt humains .