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    Summertime
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    3,9
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    54 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Une leçon de morale plus pétrie de bon sens populaire que de philosophie élitiste. Comme n'importe quel film américain il y a une prétention à faire du bien, sauf que là ça y réussit, ce n'est pas de l'arrogance stylistique mais une sincérité crédible bien amenée. Bizarre d'avoir appelé Summertime un film qui se nomme The Dynamiter en VO... C'est le syndrome The deer hunter en voulant être plus ricains que les ricains, ou c'est pour éviter les déçus qui s'attendraient à voir un Rambo 36? Les USA étant un empire en dislocation, refait surface ce bon vieux sud, épine dorsale de l'âme de ce pays, où il n' a pas que des rednecks humant l'air en quête d'un noir à lyncher. Georgia on my mind. Il n' y a pas tellement mieux en ce moment sur nos écrans. Amen.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Dans la catégorie film américain d'auteur cette réalisation touche grâce à la justesse des jeunes qui s' approprient dans le Sud des petits blancs le thème l'enfance gâchée par les adultes inconscients La présence de la nature en résonance aux sentiments est traitée dans un registre élégiaque qui m'a plu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Remarquable petit film sur une adolescence américaine, mais côté retrait , côté marginalité, de cet endroit où l'on voit l'envahissement des règles d'une société. Où va Robbie, l'ado quasi sans racines, après avoir rompu les dernières amarres ? Nul ne peut le savoir... On mesure le chemin parcouru par le cinéma US en qlq années, avec la multiplication de nouveaux auteurs tous plus fins les uns que les autres. Probablement que ça peut se comprendre comme une jonction en train de s'opérer entre le ciné américain et cette belle littérature de la dénonciation qui s'est développée là-bas. Il n'y a que des gens hors des grosses ficelles propagandistes de Hollywood, des Debra Granick , Lee Daniels, Jeff Nichols, et qui sais-je encore (Matthew Gordon, donc) pour montrer avec le recul suffisant ce pays qui voit son rêve partir en lambeaux, et se révéler sa vraie réalité comme des résidus laissés sur la plage.
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Un film de plus qui tourne autour de l’Amérique profonde, celle qui rame un peu pour survivre. Le temps d'un été on suit le parcours d'un jeune adolescent qui à décidé de s'en sortir et qui, malgré ses petits larcins, ne veut pas devenir un bon à rien comme son frère et son père qu'il n'a quasiment jamais vu. Du coup ce coté "lumineux" apporte une vision optimiste des évènements au lieu de sombrer dans le pathos facile. Agréable à défaut d’être vraiment passionnant ou innovant, et porté par un jeune acteur prometteur.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé influencé par les accroches sur l'affiche. Vu totalement en aveugle donc. Je ne le regrette pas du tout. Voilà un petit film indé américain plein de qualités. On sent l'influence Sundance et compagnie et tous les canons du genre sont respectés. Nonobstant cela, voilà un moment que l'on était pas descendu chez les laissers pour compte de l'Amérique profonde comme cela. Le réalisateur Matthew Gordon, dont c'est le premier film, vient du documentaire et cela se sent. On a souvent l'impression de voir un reportage sur le parcours d'un jeune ado que la vie a toujours malmené...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-summer-time-107820058.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Une belle leçon de vie, Summertime nous plonge dans une Amérique profonde où le rêve américain n'est pas présent. Les acteurs sont formidables malgré leur jeune âge. De belles émotions, à voir!
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Voila un bon film , avec des comediens amateurs, l' histoire est prenante.
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Depuis que Terrence Malick réalise plus régulièrement ses films, donc plus communément mis sur l’avant-scène média, tout metteur en scène qui ose filmer un couché de soleil, une feuille en contre-jour, une rivière, est forcément affilié au talent du réalisateur, comme simple copie. Or, on peut s’inscrire dans une forme de mise en scène sans être associé à du « sous » quelque chose. C’est le cas de Matthew Gordon, avec Summertime (The Dynamiter en VO).
    Même si proche de L’autre Rive (certes produit par Malick), le metteur en scène dessine sans clichés et complaisance la vie de cette fratrie dans le paysage rural de l’état du Mississippi. Cassant le mythe américain par un anti-rêve aux traits jamais forcé, Gordon place sa caméra de façon proche et discrète donnant l’espace nécessaire à ses comédiens (amateurs). Digne captation d’une crise internationale, qui touche au plus proche la population de cet état le plus pauvre des Etats-Unis, Summertime procure des moments de grâce, instants de vie d’adolescents et de contexte familial à la dérive que William Patrick Ruffin (Robbie) porte avec talent par une composition majestueuse de présence et de profondeur.
    Une voix-off, celle de Robbie, presque littéraire par le fond de ses intentions (on pense à Faulkner), et une musique relativement présente (bande son autant que les quelques titres d’Animal Collective), ajoutent une identité marquée au film, une douceur nécessaire, qui l’empêche constamment de tomber dans une noirceur sociale.
    Les fibres et le passé de premiers pas de Matthew Gordon dans le documentaire s’imprègnent comme par obligation dans sa mise en scène et donnent à son film une identité marquée, faisant de Summertime, un film juste, touchant sans misérabilisme. Un ressenti proche de celui vécu quand nous avions découvert Shotgun Stories de Jeff Nichols. Tout en gardant sa propre identité, on souhaite à Matthew Gordon le même avenir.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    C'est une belle parenthèse que cette bribe de vie au Mississipi. On se laisse porter au rythme de la musique et on rêve avec Robbie d'une vie meilleure pour son demi-frère et lui. C'est simple, c'est beau sans fioritures et interprété avec une grande justesse. William Patrick Ruffin est je pense un acteur très prometteur. Un vrai beau film
    vokuro
    vokuro

    15 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    De belles images, un scénario à la "l'enfant d'en haut", sacrément déprimant, une triste image des USA
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Comment parler de ce film hors catégorie, petit bijou d'émotion dans une amérique en rupture, dans une pauvreté qui n'a plus que la fraternité (ou pas) pour respirer.....La caméra très mobile suit un jeune adolescent d'environ 14 ans, qui va se débrouiller pour ocuper son temps un été...Lumières douces, sensuelles par moment, le film décrit cette amérique qu'on ne voit jamais à Hollywood....On est dans un milieu âpre, rude, où chaque mot a de l'importance, où les consciences pèsent les unes sur les autres, où rien n'est acquis, surtout pas le bonheur....Donc il faut se battre même quand on a quatorze ans, que la mère est absente, que le grand frère looser insolent vient squatter le salon, sans objectif, que de tirer des coups de ci de là.....Il faut se battre aussi à l'école, au propre comme au figuré....Atmosphère Faulknérienne, angoissante et démesurément chaleureuse, le film grace à une bande son subtile et chaude, des rapports mis à nus, une mise en scène précise, vous fera partager cette Amérique où tout se noue, l'humanité comme la beauté sauvage......Un superbe portrait social...A ne pas rater....
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    voilà un film indépendant qui nous plonge au coeur du Mississippi ou nous suivons durant l'été torride un adolescent qui s'éveille à la vie et à tous ses tracas antre autres pour apprendre , grandir ...une histoire simple filmée très près des corps suants interprétée avec brio et finesse par les comédiens amateurs ...on y court !
    Pascal Topige
    Pascal Topige

    19 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Film proche du "cinéma vérité" mais à la mode "Sundance". Sujet familiale assez poignant et représentatif. Quelle est donc la vision d'une famille heureuse et uni pour un adolescent de 14ans n'ayant jamais connu telle chose? Jusqu'où ira-t-il pour protéger sa tribu recomposée? Si le coté amateur du jeu des acteurs et la simplicité exacerbée du traitement par moment peut déranger, on arrive quand même à saisir le parti pris du réalisateur. Joli petite histoire...a voir!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Les performances des jeunes acteurs sont formidables.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    Curiosité ô combien satisfaite et récompensée avec Summertime (titre français de The Dynamiter), film remarquablement tenu sans artifice ni pathos qui vous colle à la mémoire comme le tee-shirt poisseux de Robbie Hendrick lui colle à la peau. Pour l’adolescent qui va fêter ses quinze ans, c’est un été déterminant qui s’avance vers lui. En charge d’un demi-frère grassouillet et d’une grand-mère mutique, délaissé par une mère barrée en Californie et par un père inconnu, Robbie espère dans le retour de son aîné Lucas la perspective d’un redémarrage. La déveine reste évidemment toujours du même côté, celui où les miséreux, les travailleurs pauvres et les laissés-pour-compte entrevoient de manière de plus en plus floue et lointaine un rêve américain définitivement hors de portée. Summertime repose presque entièrement sur les épaules du jeune Robbie, qui admire et idéalise son grand frère dont il possède déjà le physique robuste et musclé, ce qui ne l’empêche pas d’endosser avec cran et résignation le rôle du chargé de famille, en protégeant et éduquant le fragile Fess et en acceptant un travail ingrat pour l’été. Une saison qui, au cœur de la nature luxuriante des rives du Mississippi, est synonyme d’extrême chaleur et de moiteur étouffante. Une sensation parfaitement perceptible à l’écran tant Matthew Gordon parvient en effet à capter et rendre une atmosphère de torpeur qui imprègne les mouvements syncopés des acteurs – au passage, tous de formidables non-professionnels au premier rang desquels le magnétique William Ruffin.



    Élève bagarreur, Robbie se voit confier la mission par le directeur de son école de rédiger une dissertation durant ses vacances. Cette pirouette scénaristique a le mérite de faire entendre en voix off les réflexions (et donc les écrits) teintés d’amertume et d’une triste lucidité de Robbie. Summertime parie sur la sobriété, la saisie au plus près des corps et des visages et montre dans une approche sensorielle la trajectoire d’un adolescent livré à lui-même et devant prendre son destin en main puisqu’aucun adulte n’est assez fiable pour le soutenir et le conseiller. Sans fioritures, avec une rugosité qui n’annule jamais la douceur réelle qui se dégage de l’ensemble, Matthew Gordon ne souffre aucunement de la comparaison avec Jeff Nichols, autre nouveau venu particulièrement doué dont la première œuvre Shotgun Stories empruntait aussi à la thématique des familles déchirées et belliqueuses. Moins violent, plus dépouillé et plus tendre, Summertime se révèle une vraie réussite, mélange subtil de documentaire et de romanesque dans un style élégiaque et organique.
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