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Un visiteur
0,5
Publiée le 15 février 2012
On m'a déconseillé d'aller voir ce film mais j'y suis allé quand même (hier) par curiosité. D'ailleurs dépêchez vous si vous êtes intéressé car plus les semaines passent et plus vos chances sont faibles de le trouver dans un cinéma a proximité de chez vous... Passons. Que dire a part que ce film est un échec ? et pourquoi ? eh bien je ne vais pas répéter tout ce qu'il y a été dit en dessous. J'ajouterais seulement qu'un détail m'a consterné : a chaque fois que les filles rêvent de liberté, on voit Shirin en train de fumer une clope. Très intelligent ça, Mme Keshavarz, d'associer la liberté a la cigarette...
je serai plus nuancé que les autres critiques. l'esthétique du film est grandiose, et c'est un des points forts du film, j'attends vraiment les prochains films de Maryam Keshavarz.
de plus j'ai aimé son regard sur une société iranienne ou les droits de la femme, la liberté d'expression sont loin d'être une réalité(: les anecdotes du tournage le prouve !!) et avec une jeunesse quasi schizophrene !!
les 2 actrices principales sont fabuleuses autant que belles. les seconds rôles ne déméritent pas non plus. le point noir pour moi est le scénario et les personnages: cette histoire d'amour que l'on a du mal a cerner (friends with benefits ??), les motivations religieuses de Mehran sont floues et certaines scènes,je pense,sont maladroites si j'ai été transporté la début, la fin fait mal.
Au final c'est un bon film dramatique (était ce nécessaire ?), et, je pense, parfois maladroit, mais qui brille par son esthétisme, sa peinture de la société iranienne et le jeu de ses actrices(-teurs).
je ne vais pas perdre mon temps, en résumé, En Secret c'est : un scenario simpliste, grotesque et avec des facilités consternantes, un ensemble de gros clichés montés ensemble [le frère fanatique, la baignade en sous vêtements dans la mer Caspienne (ben voyons), une boite de nuit (...), une actrice qui n'a pas du tout l'air d'avoir 16 ans (shirin), l'oncle qui veut la marier rapidos (quel cliché ! la c’était révoltant ! le prétendant ne se pointe pas chez la fille sans l'accord de celle ci....), les parents de la fille tués par le régime, et justement l'orpheline relativement pauvre qui fréquente le lycée de la riche (...), les jeunes filles qui mâchent leur chewing-gum (quelle façon subtile de montrer qu'elles sont des djeuns quoi !), le doublage de Milk (quelle mise en abime lamentable ! et whaou c'est vrai que je connais tellement de personnes qui font ça "en secret" a Tehran.....), la riche qui a des cours de piano (quelle subtilité ! et qu'est ce qu'elle était crédible dans la scène ou elle doit associer le compositeur a la musique...), le taxi man qui se masturbe avec le pied de shirin (no comments), ahhh et le plus grotesque : le frangin (ancien drogué devenu pieux je rappelle) qui surveille tout le monde via une installation de camera espion (oh la encore c’était si fin ! histoire de montrer qu'elles sont tout le temps surveillés !! même a l’intérieur pardi !!!!!) ETC ETC ETC], des incohérences donc [le prétendant, la riche et la pauvre qui se fréquentent, le frangin qui ne tolère pas que sa femme chante en publique mais par contre ça ne le dérange pas plus que ça qu'elle soit dévoilée (beeeeen voyons...)], le jeu des acteurs était disons : tolérable, en revanche l'accent des deux actrices m'a tout de même choqué ! quelle crédibilité ! surtout dans la scène ou soit disons shirin a inventé une chanson (on n'y croit tellement !!! "baraaaan baraaan ey bariiii baraaan" lamentable), une fin plus qu'attendue, et surtout : non tourné en Iran ! Voila, une bonne daube au final.
Vu au festival Cineffable 2011 il y a deux jours. J'espère qu'il aura une diffusion suffisante pour être vu. Film iranien sur la vie de deux adolescentes amies puis amantes. Issuent de famille intellectuelles toutes les deux, mais l'une a été élevée par un oncle religieux et l'autre dans la liberté. Elles seront dénoncées par le frère de la seconde qui sombre dans l'extremisme islamiste Bonnes et belles actrices. Ton et description délicate, comme cette merveilleuse culture iranienne que l'on voudrait réduire à de misérables barbus
Film vu en avant-première le samedi 9 juillet au festival Paris Cinéma.
Film très sensible, très fin, engagé qui nous plonge dans la réalité de la société iranienne d'aujourd'hui (répression, contrôle...) et les aspirations de la jeunesse à plus de liberté... Peu (aucun?) film ne traitait de la question homosexuelle en Iran, pays où l'homosexualité est un crime pour lequel on est pendu aujourd'hui. Joliment interprété par le duo de jeunes actrices.
Vu ce film en avant première au Festival Cinéma de Paris. C'est difficile de casser un film d'une jeune réalisatrice sur un sujet délicat, qui a spontanément ma sympathie. Mais ce film est un échec total à tous points de vue. Passons sur les invraisemblances lourdes (la boîte de nuit à Téhéran, la scène de nu à la mer Caspienne), les gros sabots pour poser le décor : c’est l’Iran, mais les jeunes boivent, baisent, se droguent; les orientalismes vulgaires (la première scène de danse du ventre, qui ne peut faire que se hérisser les iraniens), la psychologie simpliste (l’ancien drogué devenu fanatique religieux, qui entraîne son père libéral à faire la prière), les enchaînements de scènes décousues, les plans érotiques qui ne servent pas la narration. Passons sur tout ça. Il reste une bluette adolescente, une petite histoire d’amour en pays chiite. Mais même cette histoire-là est complètement dépassée dans le cinéma iranien. Et un dernier élément particulièrement mal inspiré: les caméras de surveillance que le fanatique installe dans la maison: métaphore assez lourde de la société. Mais, en Iran, les espaces privés sont les espaces de liberté principaux, ce qui fait que cette métaphore est très mal choisie...
En résumé, un film sur l’Iran faits par des occidentaux, pour un public occidental imaginé inculte. D’une médiocrité sans nom.