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lugini
18 abonnés
245 critiques
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0,5
Publiée le 19 février 2012
D'un côté l'intégrisme, de l'autre la provocation, drogue..., pas d'autre issue. le film est très vulgaire, quelque peu déprimant. Je suis difficilement restée jusqu'à la fin, mais beaucoup sortaient. On est loin des films magnifiques purement iraniens : une séparation et les chats persans. A oublier très vite.
Les films iraniens sont à la mode. Il semble que la réalisatrice, qui est une Américaine d'origine iranienne, ait tenté de surfer sur cette vague pour montrer aux Occidentaux ce qu'ils ont envie de voir. A savoir une jeunesse qui ne rêve que de vivre à l'Occidentale, qui ne jure que par le cinéma américain et dont le seul problème serait la répression religieuse et sexuelle, le seul idéal : chanter en bas résille dans des boîtes disco.
On ne voit ici que des jeunes bourgeois se pavanant en Mercédès. Tous les personnages sont stéréotypés. On est très loin de Téhéran qui nous permettait de plonger dans les quartiers populaires et leur misère ou de La séparation, petit chef d'oeuvre de subtilité. On ne découvre même pas l'Iran, puisque le film a été tourné pour l'essentiel en studio et au Maroc. Les scènes de danse et de boîtes de nuit sont interminables, les scènes de sexe plus ringardes que celles des pornos soft des années cinquante. La beauté des trois jeunes acteurs ne suffit pas à sauver un poil de ce navet maladroit, prétentieux et racoleur.
Un navet ! Bien loin des très bons films iraniens qu'on nous a proposés ces derniers temps ! Alors certes il soulève un sujet tabou pour les musulmans c'est à dire l'homosexualité et cela aurait pu être très intéressant de suivre un film abouti sur ce thème. Mais là c'est une horreur ! Il ne se passe rien, c'est lent, c'est lourd et à part voir les 2 actrices en soutien gorge, cloper, se trémousser de façon vulgaire dans des soirées, on n'a rien à se mettre sous la dent ! C'est vide et insupportable !
Vu ce film en avant première au Festival Cinéma de Paris. C'est difficile de casser un film d'une jeune réalisatrice sur un sujet délicat, qui a spontanément ma sympathie. Mais ce film est un échec total à tous points de vue. Passons sur les invraisemblances lourdes (la boîte de nuit à Téhéran, la scène de nu à la mer Caspienne), les gros sabots pour poser le décor : c’est l’Iran, mais les jeunes boivent, baisent, se droguent; les orientalismes vulgaires (la première scène de danse du ventre, qui ne peut faire que se hérisser les iraniens), la psychologie simpliste (l’ancien drogué devenu fanatique religieux, qui entraîne son père libéral à faire la prière), les enchaînements de scènes décousues, les plans érotiques qui ne servent pas la narration. Passons sur tout ça. Il reste une bluette adolescente, une petite histoire d’amour en pays chiite. Mais même cette histoire-là est complètement dépassée dans le cinéma iranien. Et un dernier élément particulièrement mal inspiré: les caméras de surveillance que le fanatique installe dans la maison: métaphore assez lourde de la société. Mais, en Iran, les espaces privés sont les espaces de liberté principaux, ce qui fait que cette métaphore est très mal choisie...
En résumé, un film sur l’Iran faits par des occidentaux, pour un public occidental imaginé inculte. D’une médiocrité sans nom.
On m'a déconseillé d'aller voir ce film mais j'y suis allé quand même (hier) par curiosité. D'ailleurs dépêchez vous si vous êtes intéressé car plus les semaines passent et plus vos chances sont faibles de le trouver dans un cinéma a proximité de chez vous... Passons. Que dire a part que ce film est un échec ? et pourquoi ? eh bien je ne vais pas répéter tout ce qu'il y a été dit en dessous. J'ajouterais seulement qu'un détail m'a consterné : a chaque fois que les filles rêvent de liberté, on voit Shirin en train de fumer une clope. Très intelligent ça, Mme Keshavarz, d'associer la liberté a la cigarette...
A 1000 lieux d'un vrai bon film iranien comme Une Séparation. En Secret n'est même pas un film iranien, juste un navet qui essaye de surfer sur le succès rencontré par les films d'Asghar Farhadi.
Un film qui aborde la liberté et l'homosexualité des femmes dans les pays du moyen orient, plutôt agréable de part l'esthétique soigné mais trop lent dans le scénario.
Un super film, envoutant qui donne envie jusqu'au bout. De très bons acteurs, un scénario qui tient la route tout au long du film. Le mélange de musique traditionnel et moderne est un vrai plus. Film que je recommande à tous ceux qui apprécient le cinéma Iranien.
Faux film iranien mais vrai produit hollywoodien ("les bons-les méchants, les beaux-les moches, les cools-les coincés") destiné surtout à un public occidental, qui trouvera sans peine ce qu'il est venu chercher : condamnation obligée du régime des Mollah (difficile à défendre, je l'accorde...), solidarité émouvante avec la jeunesse dorée de Téhéran qui est brimée, poids démesuré de la religion etc. etc. etc. Tout cela n'est pas faux, mais question authenticité, allez savoir pourquoi, on n'y croit pas une seconde. Tout fait toc. Rien à voir avec des petits bijoux du même ordre que sont Taxi Téhéran, les femmes du bus 678 ou le Persépolis de Satrapi. Reste une histoire d'amour impossible pas si mal racontée, et une Sarah Kazémy belle comme un soleil méditerranéen, filmée de façon très amoureuse par la réalisatrice.
Décrire la dictature au quotidien avec une photographie léchée, c'est le défi relevé par le très sensuel En secret : Un film beau et, disons le, révolutionnaire. Lorsque l'obscurantisme religieux sape les libertés d'une jeune fille tiraillée de toute part, comment réagir?
Fruit de la « culture » Sundance, dont le scénario a été développé grâce au festival, En secret est le premier long-métrage de Maryam Keshavarz. La réalisatrice a grandi aux Etats-Unis. Par ses origines iraniennes le film est baigné d’une thématique récurrente, l’interdit et la sexualité. Sans pour autant passer à côté de son sujet le film se veut faible et trop poncif pour séduire sur la longueur. Tout en mettant en avant la critique du régime iranien, la réalisatrice prend le parti pris, presque caricatural, de montrer cette jeunesse dans les plus extrêmes situations que condamne l’Iran. La mise en scène peu réaliste donne au film une épaisseur assez disgracieuse. Certaines séquences simplement esthétisantes ne font que souligner cela et résonnent comme un effet de non-sens d’unité que la réalisatrice souhaite donner. De plus, le film tourné au Liban, pour plus de facilité, perd un peu d’authenticité, d’instants pris sur le vif, d’aura véridique et essentiel qui aurait permis à la mise en scène d’être plus viscérale et moins plate. Les rares envolées visuelles sont faites de mouvements surréalistes, posés çà et là. Des vues subjectives de caméras viennent parsemer l’ensemble mais n’est pas Atom Egoyan qui veut, ici cela ne fait pas sens ou si peu. Malgré la sincérité de la réalisatrice, on sent un espace visuel brouillon et sans réelle structure, Maryam Keshavarz s’intéressant plus au traitement de ses personnages qu’à sa mise en scène. Les comédiennes restent donc l’intérêt le plus probant de En secret. Elles portent avec force les intentions de la réalisatrice. Il leur manque simplement cet instinct de jeu qui peut donner une tout autre saveur et une crédibilité à leur personnage qui semblait pourtant vecteur d’une dénonciation, bien plus subtile que ce que la réalisatrice se décide à montrer. Sans être complètement hors sujet En secret ne livre qu’en demi mesure ce qu’un certain cinéma du monde nous offre avec talent ces dernières années. Trop facilement esthétique, la mise en scène brouillonne et une direction d’acteur en demi-teinte ne permettent pas au film de s’élever au rang des films du même genre. Dommage, l’intention sous-jacente est là. http://requiemovies.over-blog.com/
Le fait qu’il n’ait pas été tourné dans l’illégalité -tel LES CHATS PERSANS-, puisqu’il fut tourné au Liban, ce film perd beaucoup de son aspect défendu. Cependant, il s’agit d’un exemple type du renouveau de cinéma iranien puisqu’il nous illustre parfaitement une génération qui, à l’image des occidentaux dans les années 60, cherche à se libérer d’un conformisme à travers le code « sexe, drogue et rock’n roll » en nous narrant les déboires de deux jeunes filles dont la légèreté de mœurs, présentée avec une superbe sensualité, sera rendu impossible par le régime islamiste en place. Les deux grands atouts sont, d’un part, la paranoïa ambiante mise en avant par le gout du personnage de Reza Sixo Safai (dont le regard effrayant rappelle celui de Luis Tosar) pour la surveillance de sa famille par caméras interposées et, d’autre part, le travail fait sur les personnages, leurs désirs, leurs pulsions et leurs relations qui n’a pas été sans me faire penser aux premiers films d’Almodovar.
Regarder « En secret » film iranien était pour moi l’occasion de voir un cinéma différent du cinéma européen et américain. Le choix de ce film était pour le coup un bon choix tant le film de Maryam Keshavarz montre un côté de l’Iran peu connu en occident. Elle aborde dans ce film de nombreuses thématiques dont certaines sont assez inattendues dans un film iranien, même si la réalisatrice possède la double nationalité irano-américaine. En plus des thématiques sur la place de la femme, la corruption et l’intégrisme religieux, la réalisatrice aborde frontalement les amours homosexuels, la soif de liberté de la jeunesse avec musique pop, alcool et drogue. Elle réussie à intégrer ces sujets dans une trame scénaristique solide où deux jeunes filles qui s’aiment voient leurs liberté et leurs amours brisés par la société patriarcale et intégriste iranienne. La qualité de l’intrigue est secondée par une interprétation vraiment convaincante, particulièrement par les deux interprètes principales Nicohl Boosheri et Sarah Kazemy. S’il est des films qu’il est important de voir pour comprendre un pays, « En secret » en indéniablement un de ceux-là, même si on peut lui reprocher de se focaliser sur la jeunesse favorisée du pays. Néanmoins, la qualité, sanctionné par deux prix, de ce film en fait un must see. À voir donc pour son sujet et la qualité de la réalisation et de l’interprétation.