Hell and Back Again a été nommé dans la catégorie Meilleur documentaire aux Oscars 2012.
Quand il s'est rendu en Afghanistan, suite à la demande du New York Times, le photographe et journaliste Danfung Dennis n'avait pas l'idée de réaliser un film. Ce sont les histoires qui se défilaient devant ses yeux qui ont fait naître l'histoire de ce documentaire. Ainsi, démuni d'équipements cinématographiques, Dennis a tourné ses images en mouvement avec un appareil photographique, adapté au cinéma à l'aide d'amortisseurs et de mousses pour réduire la vibration de l'appareil. L'ensemble de l'équipement était tellement lourd que le cinéaste a dû muscler son bras pendant deux mois afin de pouvoir le tenir durant les longs plans du film.
Danfung Dennis a réalisé Hell and Back Again avec une intention militante bien précise : "J'espère sortir les gens de leur indifférence vis à vis de la guerre et établir une connexion entre la réalité du terrain et la conscience du public. En écoutant les témoins et en mettant en lumière la souffrance et le désespoir, j'essaie de faire appel à notre humanité et de déclencher une réaction concrète". Par ailleurs, il a demandé aux monteurs d'image et de son de n'ajouter aucun effet visuel ou sonore au film, afin de conserver la brutalité de l'enregistrement original.
Hell and Back Again a été désigné le meilleur documentaire de 2011 lors des festivals de Sundance, de Moscou et de Camden. Il a également été sélectionné aux Gotham Independent Film Awards, aux British Independent Film Awards et aux Cinema Eye Honors.