AlloCiné
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Votre avis sur Happy, Happy ?
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Tres beau film frais , sensible . Tres bien jouer sur des sujets pas forcements évidents
Un spécial bravo aux 2 enfants
Un spécial bravo aux 2 enfants
Plutôt curieux d'entrer dans un cinéma un jour de grosse chaleur moite, et d'être soudain transporté dans l'hiver norvégien ! En tout cas, ça fait drôlement du bien : voici un film plein de charme et de finesse, qui m'a beaucoup plu.
C'est une comédie de moeurs à la sauce norvégienne, j'aurais aimé que ce soit une omelette norvégienne...Il y a une chose qui fonctionne parfaitement dans le film c'est l'espèce de recherche de soi même au travers de l'autre...Chacun essaie de sortir de sa prison effective et le film en pose les jalons avec intelligence...Là où cela fonctionne moins c'est dans la profondeur qui aurait convenue à une telle situation...J'ai trouvé beaucoup de distance dans la forme, une photographie peu nette, des musiques qui n'angoisse pas vraiment, des dialogues réalistes mais parfois sans illusions..Je crois que le film est bon et intelligent, j'ai seulement été déçu par la forme, photographie négligée digne d'un téléfilm....A vous de voir...
Un film à double tranchant sur plusieurs points... En effet, ce qu'il gagne en réalisme se perd en force cinématographique... Ou encore ce que le film gagne comme spectateurs masculins (un film particulièrement cru au niveau du sexe) il le perd dans ses spectatrices... Bref un scénario habillement écrit faisant de ce chassé croisé un savoureux quiproquo réaliste à la manière de Woody Allen par certains aspects... Les acteurs semblent vraiment immergés dans leurs rôles! Cependant, une réalisation trop plate ou trop souvent à côté de la plaque ne permet pas d'assurer le spectacle à 100%...
Happy Happy, film norvégien de Anne Sewitsky. L’histoire de Kaja et de sa famille, habitants du Sud de la Norvège connus pour leur extrême positivisme. Ils sourient tout le temps et sont heureux à la folie et ce, même si les matins ne sont pas toujours ensoleillés ; l’arrivée de nouveaux voisins va leur en faire prendre conscience. J’ai aimé ce film pour son originalité et pour sa mise en scène décalée. De plus la réalisatrice arrive à traiter avec légèreté les apparences, qui sont souvent trompeuses. L’image et le décor de la Norvège sont épurés, et contrastent avec les adultères et la perversité des personnages. Par ailleurs, la musique oppose également le décor, des ukulélés accompagnent des images enneigées du pays scandinave. Puis il y a l’évolution des personnages, dont Kaja, qui se rend compte peu à peu que derrière ses propres sourires permanents, se cache une femme triste et inassouvie. Elle va alors bousculer sa vie monotone en optant pour une liaison avec le voisin marié. Le scénario est très schématique: une nouvelle famille arrive, il y a des péripéties, ensuite elle repart ; et il est principalement basé sur des expériences, qui permettent aux protagonistes de se découvrir. Résultat : ils reviennent tous avec plus de lucidité et se trouvent enrichis. Y est ajouté une bonne touche d’humour…, notamment la chorale qui fait des apparitions périodiques et régulières pendant tout le film, ce qui accentue le côté décalé. Et enfin j’ai aimé le Happy End ; tous les problèmes ont été résolus. La boucle de la remise en question de soi semble bouclée. Et à présent les personnages peuvent espérer un avenir heureux, et non plus seulement superficiel. En plus d'avoir passé un agréable moment, ce film fait partir de ceux qui font réfléchir.
Noël au mois d'août.. pourquoi pas .. sinon? bah sinon.. rien à signaler!
Un cadre original pour une comédie de moeurs pas toujours "drôle".Le film alterne les rires et les moments plus dur mais toujours avec justesse. Rien de transcendant mais le résultat est plutôt rafraichissant, loin des comédie de moeurs française toujours axé sur le même scénario (j'ai 30 ans et je suis perdu dans ma vie).
L'affiche, la bande annonce de ce film, ainsi que le résumé ci-dessus en rendent fort mal compte. On s'attend en gros à une comédie, et c'est vrai qu'il y a là-dedans un peu d'humour, mais le film est beaucoup plus grave que cela. Il aborde le thème de la (ou des) crise(s) dans le couple, la stérilité, l'adoption, la fidélité/adultère, la jalousie, les rapports entre voisins, l'homosexualité, le racisme, bref des ingrédients qui peuvent bien faire l'objet d'une comédie, mais pas ici. Ce film est sérieux et doit être regardé en tant que tel. Les acteurs sont vraiment bons, à commencer par Agnes Kittelsen qui exhibe son sourire béat d'un bout à l'autre du film. Mais le tout manque singulèrement de rythme et on s'ennnuie un peu. Globalement un peu moyen, d'où le 2.5/5.
velocio
Ce premier long métrage de la jeune réalisatrice norvégienne Anne Sewitsky a obtenu un Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 2011, celui du meilleur film de fiction non américain. Personnellement, cela me parait un rien surestimé. Certes, le film a des qualités mais, pour moi, il souffre d'un gros défaut, déjà dénoncé dans d'autres œuvres : trop d'invraisemblances dans un film en principe réaliste. L'histoire tourne autour de 2 couples qui vont se retrouver voisins pendant quelques semaines précédant noël. L'adultère a titillé une des femmes il y a peu, il va titiller son mari et l'autre femme, l'autre mari se révélant petit à petit homosexuel refoulé. A plusieurs reprises, la narration s'interrompt pour laisser la place à un quatuor vocal interprétant des negro spirituals. La musique tient un rôle important dans le film, puisqu'une chorale réunit dans son sein 3 des protagonistes. En fait le film peut être comparé à Kaja, "l'autre femme", quand elle interprète "Amazing Grace" lors du concert de la chorale, le soir de noël : beaucoup de bonne volonté et de cœur à l'ouvrage mais pas mal de fausses notes.
Drôle et grave, pertinent et délirant, c'est Norvégien !!!
Très bon petit film au ton débridé où les acteurs sont tous parfaits.
Très bon petit film au ton débridé où les acteurs sont tous parfaits.
Ça commence comme une comédie sentimentale, puis ça glisse vers la fable cruelle. A la American Beauty. Puis ça stagne, avec malgré cela un bon suspense sur le dénouement de la situation, pour se clore sur une "happy happy end" fadasse. Exemple: un petit enfant noir adopté en Norvège se regonfle l'ego sur des vidéos internet du bankster Obama, un homo refoulé (on le devine dès les premières scènes) prend la décision d' accepter sa nouvelle identité. Etc... Pas de clash! , pas de critique acide! Pourquoi pas? Tant de zénitude est mieux à vivre que des drames, même si ce ne sont que des personnages de fiction? Pourquoi vouloir secouer absolument l'arbre du gnan gnan et voir ce qu'il en tombe et ce qui se cache derrière les masques? Juste des gens normaux. Mais un film trop banal, alors que les acteurs, parfaits, tendus comme des flèches, visiblement, s'éclataient à esquisser toutes ces hypocrisies et franches illusions, et qu'ils méritaient mieux.
Malgré des acteurs qui jouent juste, le film ne suscite aucunement l'intérêt. Il s'agit d'une banale histoire d'adultère et le fait que cela se passe en Norvège n'ajoute rien. Encore un film encensé par la presse unanime. De qui se moque t-on?
traversay1
Un film norvégien qui s'intitule Happy Happy, c'est un contraste saisissant avec la tragédie que ce pauvre pays vient de vivre. Parlons donc du film d'Anne Sewitsky, qui n'a rien à voir avec cette triste actualité. Dès les premières images, s'impose le tableau d'un paysage de neige, à l'approche de Noël, d'un blanc immaculé. A l'image du couple qui accueille, le sourire aux lèvres, leurs nouveaux voisins, une avocate séduisante et son athlétique mari, parents d'un adorable enfant noir, adopté. Mais la neige ne reste pas vierge bien longtemps, et l'on se doute que le vernis va craquer sous peu dans cette comédie de moeurs libérée. Ces saynètes de la vie conjugale, pour plus ou moins paraphraser un titre de Bergman, qui visait toutefois nettement plus haut, ne sont pas qu'amusantes, elles ont un côté cruel qui évite au film de tomber dans l'ordinaire, bien que le dénouement soit d'un convenu déconcertant. Anne Sewitsky joue un peu avec le feu, point trop cependant, jusque dans les à côtés de son intrigue principale, quand les enfants des deux couples, un blond et un noir, s'amusent au jeu du maître et de l'esclave, créant une sorte de malaise qui a du mal à se dissiper. C'est un principe nordique bien connu, y compris au cinéma, on se vautre tout nu dans la neige, avant de rejoindre la chaleur du sauna. Happy Happy fonctionne plus au moins de cette manière, tout en restant relativement timide. C'est le reproche principal que l'on pourrait faire au film, ne pas avoir osé davantage et poussé son scénario dans ses retranchements. Au final, cela reste tout de même assez Gentil, Gentil.
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