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Cathedrale
90 abonnés
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4,0
Publiée le 8 mai 2012
Une silhouette incandescente, d'un mouvement de hanche sensuel, irradie le coeur de l'homme insouciant. Se dessine alors à l'encre au goût essence, une histoire d'amour brûlante, puissante car éphémère, passionnante car adultère. Les scènes de Coït défilent, fulgurantes, suivies de près par l'ombre immaCULée, menaçante, qui ne lâche rien. Course poursuite électrique et suintante, rythmée par l'énergique déhanché d'une Manie Malone époustouflante, Viva Riva ! mérite ce point d'exclamation, génial et incongru, à l'image de son héros fantasmé, éternel gamin rieur au regard enfiévré, inépuisable source d'énergie barbouillée d'Or Noir.
Au milieu du film je me disais "mince.. les acteurs sont vraiment mauvais, c'est horrible !" et puis en lisant ici que ce ne sont pas des professionnels et qu'ils travaillent à l'instinct, je comprends mieux et je peux pardonner (il faut tjs mettre les choses dans leur contexte pour comprendre !) Au milieu toujours, je trouvais ce film franchement pas terrible.. et puis je ne sais pas pourquoi, on se met à s'attacher aux acteurs, on se met à aimer le scénario, on a envie de connaitre la fin. Je ne sais pas si la vie est vraiment comme ça à Kinshasa, seuls les gens de là bas où les voyageurs peuvent le savoir (et donc je ne permettrai pas de savoir s'il s'agit de clichés ou non), mais effectivement la vie semble brute. J'ai aimé la fin en tous les cas, on ne s'attend pas à ca ;)
Quel nanar ! Clichés et caricatures s’y disputent la palme du ridicule. Des dialogues et des acteurs épouvantables. Pire que le pire des Van Damme et Seagal réunis. Consternant.
Un film de série B. Voire C. L'intrigue n'est pas subtile, pleine de clichés éculés (la bombe malheureuse qui sort avec un voyou violent; le gamin sympa et débrouillard etc...) et la mise en scène lourde. Certains acteurs sont affligeants (notamment César dont le personnage, il est vrai, n'aide pas à révéler la subtilité d'un comédien). Aucune sensualité dans ce film, du sexe animal et débridé, peu ragoutant. Impossible d'y voir un "pulp fiction congolais", c'est complètement raté.
Ah, l'Afrique. Son désordre permanent, sa violence toute-puissante, sa sexualité omniprésente. Sale, corrompue, amorale, fausse. Et en même temps tellement pleine de vie. Viva Riva ! c'est toute la fougue de l'Afrique, chaotique, brutale, et à la fois gorgée de talents ignorés. Djo Tunda Wa Munga et son équipe travaillent à l'instinct, parfois maladroits, parfois excessifs, qu'importe. Il y a tant d'énergie, tant d'engagement, qu'on est totalement emporté par le rythme infernal de l'action. Un film qui s'apprécie de préférence en VO, dans un quartier populaire, black si possible, pour profiter de l'ambiance électrique à chaque réplique ciselée.
Rafraîchissant.... violent et certainement vrai.... de quoi rendre heureux de vivre loin de la corruption ... et triste pour tous ces pays qui se laissent berner par une poignée de billets.
Il est rare de voir un film africain exploité dans les salles françaises, ainsi quand voir qu’UGC vantait les mérites de ce film noir (au sens cinématographique du terme) réalisé en RDC pouvait chaudement attisée lacuriosité d'un public amateur de dcouvertes. Devant cette surenchère de violence gratuite et de vulgarité on peut penser pouvoir trouvé un message socio-politique, mais cette histoire dénuée d’originalité de course poursuite entre voyous vendeurs de pétrole ne mène finalement à rien de concret. Les scènes mal filmées de fusillades et de sexe s’accumulent sans intérêt artistique sinon de donner l’image la plus abjecte possible à la ville de Kinshasa (l’Office du tourisme congolais devrait porter plainte!).
Pour une fois qu’une fiction africaine bénéficie d’une exploitation dans l’hexagone, on n’allait pas s’en priver. Viva Riva ! (2010) est un polar franco/belgo/congolais dont le plus inquiétant est de constater qu’il aura fallut attendre plus de vingt ans pour qu’un film puisse voir le jour en République Démocratique du Congo (l’industrie cinématographique du pays est catastrophique). Djo Tunda Wa Munga nous entraîne au cœur d’un Kinshasa gangrené par la contrebande d’essence où le sexe, l’alcool, les armes et les dollars sont légion. Avec un tel programme, on était sûr d’en avoir pour notre argent où après un certain temps d’adaptation, le film fini par nous convaincre et on se laisse séduire par le jeu de ces acteurs non professionnels qui s’avèrent bien plus crédibles que des acteurs français amateurs. Quant à la mise en scène, Djo Tunda Wa Munga ne lésine devant rien, que ce soit les scènes d’actions ou de sexes, il transforme son polar urbain en un séduisant film d’action congolais aux influences américano/européennes.
Bienvenue à toi, Riva ! Digne héritier des "turkish" et autres "vincent vega", du pulp congolais en somme, non sans un passé au lourd conséquences, et un avenir bien plus qu'incertain, bienvenue Riva, on comptera sur toi maintenant !
Loin d'être un chef d'oeuvre, Viva Riva se présente comme un hommage aux films de gangsters à la sauce congolaise. Les idées pour une bonne intrigue sont bien là, seulement la réalisation ne suit pas toujours et le jeu d'acteur n'est pas à la hauteur. Dommage on aurait pu être face à une très bonne surprise, cependant ce long métrage n'en demeure pas moins intéressant à découvrir.
Riva est un jeune homme qui ne se prend pas la tête. Il a beau avoir la mafia angolaise et un bandit congolais irritable à ses trousses, il est bien décidé à claquer tout son argent fraichement (et douteusement ?) acquis pour profiter des folles nuits de Kinshasa. Polar congolais sorti de nulle part, ce « Viva Riva » représente un cinéma qu’on ne voit plus si souvent : simple et efficace, presque naïf (dans le bon sens du terme). Sans se regarder le nombril, sans artifice, il déroule un scénario bien ficelé et s’attache à construire des personnages intéressants. Les classiques du polar sont présents : un gros paquet de pognon, un petit malin qui n’a peur de rien, une femme fatale, un side-kick un peu pleutre, quelques méchants cruels à point et même une petite dose d’humour… L’ensemble ne révolutionne pas le genre mais le prend à bras le corps avec une bonne humeur et une énergie communicatives. Son originalité, « Viva Riva » la trouve dans son contexte. Violent et sexy, le film pulse au rythme de l’Afrique. Le réalisateur parvient ainsi très bien à intégrer dans son récit de véritables faits de société comme la prostitution, la corruption, les pénuries, l’impunité relative mais aussi une authentique joie de vivre et une certaine insouciance. Pur héros romantique, le personnage de Riva vit uniquement dans le présent et peut se permettre de regarder, rigolard, la mort en face car il semble animé de la certitude que l’avenir n’existe pas. En cela, il incarne avec beaucoup de justesse ce qui fait le charme et le drame de l’Afrique moderne.