Affligeant de lenteur et de prévisibilité; Les critiques dithyrambiques données par la presse et certains spectateurs sont incompréhensibles... ou plutot elles le deviennent si on veut se donner le genre du critique intellectuel qui se détache de la "masse" des spectateurs profanes qui ne pourrait comprendre un film si ésotérique. Et bien la vérité c'est qu'on s'ennuie à mourir pendant 2 heures dans ce film, honnètement changez de programme!
Que d'ennui durant ces 2 heures interminables et dépourvues de rythme. Tout ça pour aboutir à un tel vide sidéral! Tant mieux pour les nombreux spectateurs qui ont aimé... perdre leur temps. Pour moi, en revanche, c'est un naufrage.
Un film assez bluffant. Le spectateur est complètement happé par la parano du héros. Il détruit tout autour de lui et son obsession est complètement hallucinante. Très bien joué
Ce film a tout pour plaire aux critiques. Le drame social, le couple en crise, le chômage, l'Amérique post 11 septembre repliée sur elle même etc... Mais ce serait vraiment passer à côté du film que de réduire Take Shelter au parfait petit film indépendant. Ce qui m'a plu c'est avant tout cette atmosphère moite et cette tension permanente qui lorgnent tour à tour vers le thriller voire le film d'horreur. J'ai été effrayé par la transformation paranoïaque de Michael Shannon. J'ai redouté ce qu'il pourrait faire à sa famille ou à lui même. Et j'ai adoré en même temps le sentiment de bienveillance qu'il dégage. Son couple formé avec Jessica Chastain est incroyable de sincérité. Et puis cette fin magnifique qui vient mettre le doute sur toute l'histoire, c'est absolument brillant. Take Shelter est un ovni inclassable. Et c'est un film génial.
La première partie du film avec les visions est vraiment intrigante, presque angoissante. Malheureusement l'intrigue n'avance ensuite plus et les différents sujets (la folie, les relations, le doûte) ne sont pas pas assez approfondis. Il manquerait peut-être pas grand chose pour que l'on s'attache aux personnages.
Avec un Michael Shannon et une Jessica Chastain époustouflants, tous deux offrant une performance autrement plus subtile que dans, respectivement, Man of Steel et Interstellar, Jeff Nichols dresse le portrait touchant d'une jeune famille frappée par la descente dans la folie du père. Autant la relation entre la fille, sourd-muette, et le père, que celle entre le père et la mère sont soignées sans exagération, donnant une impression authentique très émouvante. L'amour du père pour sa famille rend encore plus douloureux sa descente dans la folie, plus amère encore puisqu'elle est progressive. Grâce au talent de Jeff Nichols, on partage avec le personnage principal sa peur, sa honte, mais également son courage, puisqu'il n'abandonne pas, et ce jusqu'au bout. Peut-être ne peut-on pas guérir la folie, mais peut-être peut-on vivre avec à coups de petites victoires quotidiennes contre celle-ci. Un beau film qui vise le vrai.
Film d’anticipation porté sur l’Apocalypse, Take Shelter est un reflet de cette paranoïa, de cette peur d’une fin proche. Très axé sur la folie du personnage (bien) joué par Michael Shannon, le film de Jeff Nichols s’acharne à bien mettre en évidence le questionnement du principal concerné mais aussi de sa famille et de ses amis sur sa situation personnelle, le flou étant très bien entretenu. L’ensemble est de plus porté par une photographie assez exceptionnelle, une intensité scénaristique toujours entretenue et une fin qui vaut le détour. L’émotion est bien retranscrite dans ce film dont l’harmonie se ressent et le travail accompli mérite d’être récompensé. Take Shelter est une grande réussite pour un film indépendant et mérite tous les petits prix glanés ici et là.
Film grandiose, un jeu d'acteur époustouflant, une tension permanente et un final qui te la coupe. je ne connaissais pas ce réalisateur et très peu l'acteur principal, mais je ne suis pas déçu d'être tombé par hasard sur ce chef d'oeuvre. je le conseil vraiment.
C'est un film agréable a regarder sans pour autant être un chef d'œuvre du cinéma. J'ai apprécié l'émotion ainsi que le message qu'il arrive a faire passer. Une fin du monde qui sert de cheval de Troie pour introduire l'aspect de pression de la société américaine contemporaine. Un film qui est avant tout un magnifique message d'amour. Le seul bémol est quand même malgré çà au niveau du scenario pour moi quelques détails ne sont pas soignés tel la naïveté de la femme à certains instants. Rien de tout de même très mauvais, avec une bonne bande son et de belles images ce pourquoi j'accorde un 3.5/5.
La première 1/2 heure est intéressante, et puis l'ennui s'installe peu à peu. Je lutte tant que je peux contre le sommeil en attendant le dénouement qui, j'espère, sauvera le film. Même pas, la fin est aussi décevante que le reste. J'ai vraiment du mal à comprendre qu'un tel film ait pu avoir des critiques aussi élogieuses.
Excellent film. Michael Shannon trouve ici un rôle à sa mesure. Il est véritablement bluffant dans sa façon de jouer l'angoisse et la souffrance. L'histoire est toute simple mais le film vaut le détour.
Comment être bluffé par un Jeff Nichols qui n'est pas du tout mais alors pas du tout adepte des films catastrophes. Take Shelter se démarque de manière indubitable des autres longs métrages de ce genre. J'entend par la que Roland Emmerich reste le leader de ce "marché de la tempête" (le jour d'après, 2012, indépendance day ). Le scénario est calme et réfléchi, les dialogues sont à la fois simples et compliqués car dernière chaque répliques, Jessica Chastain et Michael Shannon nous transmettent tellement d'émotions qu'il reste difficile de savoir ce que l'acteur lui-même, ressent. Tous les morceaux de ce film nous laissent croire qu'il est atteint d'une certaine démence héréditaire (sa mère étant atteinte de schizophrénie paranoïdes), peut être également d'un manque d'affection de la part de son entourage, l'angoisse d'un manque d'argent qui se fait ressentir dans la famille. Vous me direz peut être qu'on ne peut pas retenir cette supposition comme pièce clef du scénario, pour moi oui. En doute par rapport à lui même Curtis ne cesse de se remettre en question sans vouloir inquiéter sa famille. Curtis nous prouve ici, ce qu'un homme est prêt à faire pour sauver le cercle familial. Judicieusement amené, la terrible tempête prédit par Shannon nous tient en haleine jusqu'au bout, jusqu'à la dernière minute du film, de quoi se tirer les cheveux. Une magie incroyable ne cesse de planer et Nichols reste au sommet de son art. Une harmonie, une alliance cinématographique ne font que nous émerveillées pendant 2 bonnes heures. Je dis bravo.
"Take Shelter" est un film subtil qui, dès qu'on sent le vent tourner et dès que le personnage de Curtis prend conscience de sa schizophrénie, prend un virage encore plus angoissant que la menace physique d'une tempête, même si celle qui s'annonce s'apprête à être aussi dévastatrice. En tournant lentement et filmant au plus près une famille lambda, simple et paisible, Jeff Nichols nous immisce sans effets stylistiques et appuyés, au cœur d'une histoire inquiétante parfois étouffante, et d'un dénouement qui semble sans issue. Malgré un scénario qui tourbillonne en rond dans une deuxième moitié et une fin prévisible, le film s'envole par l'interprétation de ses 2 interprètes principaux (J. Chastain/M. Shanon) et le savoir-faire d'un réalisateur prometteur. "Take Shelter" n'est pas un ouragan cinématographique mais possède un souffle intrigant et suffisant à nous décoiffer quelques poils d'angoisse.
Une véritable claque ! Jeff Nichols signe avec Take Shelter un des films majeurs de ces 10 dernières années. Son travail est exceptionnelle, chaque image est plus belle que la précédente, sa mise en scène est inventif et somptueuse, la encore ce qu'il se fait de mieux. Le scénario est magnifiquement écrit, on ne sait plus sur quel pied danser, la richesse du récit m'en à mis plein les yeux. Michael Shannon et Jessica Chastain forme un couple sans égal, tout les deux faisant partit des révélations de ces dernières années mais c'est bien avec Take Shelter qu'ils livrent pour l'un comme pour l'autre l'interprétation de leur vie ! Quelle fin, mais quelle fin ! Difficile de s'en remettre ...