Malgré certaines longueurs, Take Shelter s'avère être un film excellent dans sa construction, ainsi que dans la psychologie des personnages. Le personnage de Micheal Shannon est très intéressant, je m'explique. On pourrait finalment tous ce retrouver dans ce personnage, qui est ordinaire et qui nous est familier, tant il est vulnérable et peu tout foutre, comme moi où quelqu'un d'autre pourrait le faire. C'est cela qui est intéressant; c'est de se rentre compte que malgré qu'on est une belle famille, un boulot, une belle propriété et des amis, rien n'empêche, qu'on n'est pas à l'abris du moindre danger. Qu'il vienne de l'extérieur ou bien de l'intérieur. C'est une oeuvre sur la paranoïa, sur la folie, sur la destruction mentale, ces répercussion, les apparitions. Ce sont des phénomènes qui existent, mais qui sont rares, et qui malgré qu'on connaisse leurs existences, nous font toujours rires. Ces phénomène sont arrivés à Curtis, et évidement personne ne la cru. Cela fait- il d'un homme, un fou? Surement que oui, car il peu devenir dangereux pour la société, mais d'un côté, si ces phénomènes se révèlent vrais, on ne pourra plus rien dire. L'inexplicable ne peu s'expliquer. Pour en finir, je dirais que ce film à un legé gout de fantaisie. Jolies photographies, musique envoutante, un parfum d'été, digne des films de Mallick. Micheal Shannon au sommet. On est bien loin d'un film catastrophe, malgré que se soit l'un des sujets principales, c'est un drame psychologique, avec un faux air de thriller. Une mise en scène excellente, un scénario qui nous touche, tellement, il nous rapproche de notre quotidien. Une folie qui n'en ai pas vraiment une, des rêves qui n'en sont pas vraiment. Un terrible récit signé Jef Nichols.