J'ai versé des larmes, j'ai rie... Ce film est un bijou ! Nadine LABAKI toujours aussi fabuleuse. Après Caramel, elle nous livre encore un sublime scénario. L'enfant de Beyrouth continu de nous surprendre. Théme sensible, je le conseil vivement!
Et maintenant on va où est un film de comédie et aussi un drame reprenant le thème sérieux des conflits religieux. Bien que l'idée soit louable c'est un échec. Sans m’étendre sur le sujet (qui en vaux pas la peine) mettre en oeuvre l'argument de la stupidité des hommes face à la manipulation de la femme qui les dirigent ça peut être drôle pour une scène ou deux, mais tous le long du film... A partir de là, on tombe sur tous les cliché possible et abordable dans le film. De plus la comédie et le drame est mal exploité. Rare sont le film que je déconseillerai mais l’intérêt de ce film est inexistant.
Un film très vivant qui oscille entre tragique et comique. Il se déroule dans un village libanais où les deux religions cohabitent tant bien que mal. Il nous ouvre sur un pays peu connu, violemment divisé, et si son scénario est un peu loufoque, il fait sourire autant qu’il nourrit la curiosité. Et si sa morale est grave, sa conclusion, elle, est hilarante !
Nadine Labaki ne déçoit pas encore une fois : tous les stratagèmes imaginés pas ces femmes de religions différentes et unies pour la même cause >> on se s'ennuie pas, on ri et on passe un bon moment.
Excellent film, original, qui montre que les religions nous séparent plus qu'elles ne nous rallient, une bonne morale, pour les gens à l'esprit "ouvert".
A l'incrédule que je suis (qui ne croit pas) et non athée (sans dieu) car le nommer est lui donner une réalité à laquelle je ne peux adhérer, il est toujours difficile de commenter un film dont le sujet porte sur les conflits religieux, le fanatisme précisément.
Au Liban, un village isolé car inaccessible est maintenu dans un état de paix par la complicité et la malice des femmes et de leurs guides spirituels. Cette comédie dramatique souffle le chaud et le froid, mêle absurde et tragique manquant de nuances parfois; les féministes seront amusées, les sexistes agacés, de ces portraits simplistes d'hommes décérébrés et impulsifs maternés pour ne pas finir en chair à canon.
C'est que les femmes du film excédées de pleurer, de porter le deuil et d'enfanter cette chair à canon, font passer l'homme devant Dieu et s'ingénient à le protéger de lui-même, qui assujetti à la dévotion divine, abêti d'un enseignement unique et obtus, endoctriné sans possible liberté de penser, doté d'une nature belliqueuse, coure à la mort d'humeur presque joyeuse.
Quelle explication à cette supériorité féminine? Porter la vie en fait apprécier justement la valeur, la douleur de leur chair leur en rappelle la réalité qui au regard d'une hypothétique divinité supérieure devient leur priorité? Elles n'en cherchent pas la raison d'ailleurs et sont seulement portées par leurs sentiments.
On en sourit là mais comment de toute façon espérer un renversement immédiat de mentalité chez les hommes élevés dans la crainte et le respect d'une divinité, infantilisés sous son giron protecteur, comme déresponsabilisés et destitués de leur devoir d’égard d’êtres intelligents et pensants envers leurs congénères et leurs inférieurs, animaux et végétaux. A ce besoin de religiosité il faut peut-être voir la peur de cette solitaire responsabilité car jusqu’à présent il est dit que l’homme est seul dans l’univers, aussi faut-il se faire à cette singularité et la préserver.
Très agréablement surpris par ce film dont le thème est le conflit entre catholiques et musulmans. On ne s'ennuie pas, presque aucun temps mort, bande son soignée, réalisation propre. A voir
J'avais adoré Caramel et j'attendais beaucoup de ce nouveau film de Nadine Labaki. Résultat en demie teinte : une histoire lumineuse (les femmes d'un village libanais trouvent des stratagèmes pour empêcher leurs hommes de se battre à cause des religions différentes) des personnages attachants, quelques scènes superbes ou superbement tragiques (celle où le jeune du village parle à la porte de la chambre de Nassim alors que celui-ci est mort et que sa mère ne veut pas le dire pour empêcher le déclenchement de nouvelles bagarres)... Mais en même temps le film est un peu brouillon, désordonné, l'histoire d'amour entre Amal et le maçon inachevée.... Dommage car on attendait beaucoup plus de Nadine Labaki.
Des larmes et de l'humour pour ce beau regard sur les guerres intercommunautaires fratricides. Nadine Labaki est plus belle et digne que jamais dans le rôle de la femme qui ne renonce pas. la mise en scène est à la fois réaliste et truffée de symboles. Ce mélange oriental sonne vrai et il atteint son but, faire rire, réfléchir, émouvoir et montrer qu'une autre voie est possible, à condition qu'on s'interroge avec elle: et maintenant, on va où?
Un très beau film! C'est un sujet rarement abordé de montrer le rôle des femmes dans la résolutions des conflits. Surtout dans ces société patriarcales où on les imagine cantonné à un rôle domestique, on voit à quel point leur influence est importante sur leurs hommes. Il y a beaucoup d'humour, sans verser dans le potache. Par contre j'ai fait l'erreur de voir la vf. A voir donc en vo.