AlloCiné
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Votre avis sur Et maintenant on va où ? ?
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Un très beau film poignant et drôle. On y pleure autant qu'on y rit. Juste un doute ... Les femmes sont elles vraiment aussi pacifistes et solidaires ..?
Ce film nous démontre en 1h50 que les hommes sont de gros blaireaux et que les femmes, elles, sont plus intelligentes et qu'elles savent vivre en paix. Mieux : qu'elles peuvent pacifier de force leur village. Nous avons donc ici la chronique qu'un petit village du Moyen-Orient (Liban ?), pratiquement isolé de tout, où cohabitent (plus ou moins) deux communautés, chrétiens et musulmans. Les femmes s'entendent plutôt à merveille, tandis que les hommes sont prêts à en découdre à la moindre occasion. Les femmes utiliseront divers subterfuges pour réconcilier tout le monde. C'est assez bien fait, à la fois amusant et très grave et quand même passablement irréaliste. Mais c'est plutôt long et donc trop lent. Les acteurs sont vraiment très expressifs et pleins de talent. Nota : j'avais vu à l'époque "Caramel" de la même réalisatrice -- j'avais moyennement aimé.
Non content d'avoir déjà racheté le Paris-Saint-Germain, nos droits télévisés du football et nos grandes courses hippiques, le Qatar semble désormais vouloir avaler notre industrie cinématographique. L'émirat pétrolier a en effet financé en partie ce n'est certes qu'une coproduction (avec aussi l'Egypte, le Liban et l'Italie), mais tout de même. Tant mieux pour la réalisatrice Nadine Labaki, de retour après son tendre et doux-amer "Caramel" qui nous décrivait un gentil microcosme dans la convalescente Beyrouth. Il est d'ailleurs encore question, mais à une autre échelle, de vie en communauté ici. Le résultat s'avère cependant un peu décevant. Même si ce film dont le titre ferait presque penser à une chanson de Benny B. montre quelques belles choses, j'ai trouvé le propos néanmoins assez naïf et presque vain. Après, on ne peut qu'adhérer à ce qu'elle nous dit, elle qui nous indique que toutes nos différences sont finalement superficielles. Mais l'ensemble manque d'un peu de profondeur. Malgré ce défaut, "Et maintenant on va où ?" nous mène cependant sur le bon chemin.
Un village tranquille, des querelles banales qui se transforment en objet de guerre. Un décor apocalyptique et austère, qui pourrait rappeler à chacun sa modeste place sur cette Terre. Un film qui pointe du doigt l'efficacité des religions, qui au lieu de rapprocher les hommes, les éloignent et les séparent. Les conflits liés aux religions ne sont pas nouveaux, et la bonne idée, basée sur des faits réels, est de montrer comment les femmes d'un village mettent tout en œuvre pour empêcher leurs crétins de maris, fils, frères de se taper dessus. Sympa. Parfois même assez cocasse. Pourtant, on n'est jamais totalement emporté par ce film. Les moments dramatiques manquent d'intensité. On sourit là où on devrait rire devant les moments drôles. Et on se lasse des scènes répétitives... En somme, y'a du potentiel, mais peut mieux faire.
Chrétiens et Musulmans vivraient presque en bonne entente dans un village libanais... s'il n'y avait cette maudite télé, ces maudites informations, ces cons de snipers, qui vienne exacerber les haines ancestrales que les femmes (vouées à aller au cimetière fleurir et prier pour les hommes morts à la guerre) essaient tant bien que mal d'oublier et de faire oublier aux (quelques) hommes qui restent en vie.
Un hymne aux femmes, qui (par la magie du cinéma, il faut bien l'avouer), arrivent à contraindre les hommes du village à (re)faire la paix. Si ça pouvait se passer comme ça dans la vraie vie !
C'est triste et drôle à la fois, bien joué, et terriblement attachant.
Terriblement subversif aussi, aux yeux des ultras-religieux des deux camps qui verront ce film (tous ceux qui, au pretexte religieux pousssent les hommes à la guerre sainte). Ce film nous montre qu'un prêtre et un imam, tous deux intelligents et tous deux hommes de paix, ont les pires difficultés à convaincre leurs "troupes" respectives d'aller vers le chemin de l'amour au lieu de celui de la haine. BRAVO !
Un hymne aux femmes, qui (par la magie du cinéma, il faut bien l'avouer), arrivent à contraindre les hommes du village à (re)faire la paix. Si ça pouvait se passer comme ça dans la vraie vie !
C'est triste et drôle à la fois, bien joué, et terriblement attachant.
Terriblement subversif aussi, aux yeux des ultras-religieux des deux camps qui verront ce film (tous ceux qui, au pretexte religieux pousssent les hommes à la guerre sainte). Ce film nous montre qu'un prêtre et un imam, tous deux intelligents et tous deux hommes de paix, ont les pires difficultés à convaincre leurs "troupes" respectives d'aller vers le chemin de l'amour au lieu de celui de la haine. BRAVO !
Oui bof , le doublage parole mal fait , un film ou j'ai eu du mal à rentrer dedans , bon tant pis je l'aurais vu , car la critique est très haute et c est rare que je suis pas d'accord avec la généralité , mais bon il en faut pour tout le monde
Un film à la fois drôle et triste qui aborde une question sensible (la cohabitation entre musulmans et chrétiens) de manière originale, amusante sans en enlever le caractère grave et sèrieux. Un pari réussit donc malgré quelques scènes à l'humour un peu trop facile.
Genre "fable" sous le soleil du Liban; la musique est hypnotisante et les acteurs sont remarquables. Pourtant il manquait quelque chose pour que j'accroche à l'histoire.
framboise32
Le film commence sur un groupe de femmes, vétues de noir, qui avancent en dansant vers le cimetière du village. Elles sont regroupées mais se divisent en arrivant. Les unes sont musulmanes, les autres chrétiennes. La réalisatrice a imaginé un village au Liban après la fin de la guerre. Des chrétiens et des mulsumans et des femmes liées par le même désir de paix. Juste une petite route relie le village au pays. Les nouvelles arrivent au village, des nouvelles d’affrontement. La tension devient palpable au village. Les hommes sont prêts à reprendre les armes. Ils s’affrontent et les femmes essaient de trouver des solutions pour les empécher de se battre. Les femmes et les hommes n’ont pas les mêmes blessures, les femmes en ont assez de porter du noir en guise de deuil, elles ont perdu des maris, des fils. Mais les hommes ne sont pas prêts pour la paix. Jusqu’où ces femmes vont aller pour les retenir ?
Nadine Labaki est la réalisatrice de ce long métrage. »Et maintenant on va où ? » est son deuxième film. Le public l’avait découverte à Cannes en 2007 avec Caramel. Et maintenant on va où ? a été présenté au Festival de Cannes cette année dans la section Un certain regard.
La réalisatrice est aussi actrice, elle joue le rôle de la tenancière du café du village. Elle a cherché des femmes non professionnelles pour jouer à ses côtés.
Et maintenant on va où ? est une comédie qui aborde un vrai sujet grave ! Une superbe fable qui nous fait passer d’une scène à l’autre, du rire au larme. Un film sensible, poignant, tendre. De vraies scènes de comédie « à l’italienne » viennent ponctuer des scènes de drame. Les femmes sont filmées de manière tendre. Des scènes chantées, notamment la scène de la confection des gâteaux au haschich …
Une très jolie fable universelle,
ne pas s’en priver !
Nadine Labaki est la réalisatrice de ce long métrage. »Et maintenant on va où ? » est son deuxième film. Le public l’avait découverte à Cannes en 2007 avec Caramel. Et maintenant on va où ? a été présenté au Festival de Cannes cette année dans la section Un certain regard.
La réalisatrice est aussi actrice, elle joue le rôle de la tenancière du café du village. Elle a cherché des femmes non professionnelles pour jouer à ses côtés.
Et maintenant on va où ? est une comédie qui aborde un vrai sujet grave ! Une superbe fable qui nous fait passer d’une scène à l’autre, du rire au larme. Un film sensible, poignant, tendre. De vraies scènes de comédie « à l’italienne » viennent ponctuer des scènes de drame. Les femmes sont filmées de manière tendre. Des scènes chantées, notamment la scène de la confection des gâteaux au haschich …
Une très jolie fable universelle,
ne pas s’en priver !
Est il possible de parler des relations entre religions au proche et au moyen Orient autrement que sur le ton de la comédie? On dirait bien que non.
La belle Nadine Labaki s'est fait connaitre avec Caramel, espèce de "Vénus beauté institut" au Liban, et on était surpris de voir à quel point les femmes de ce pays là nous ressemblent, assumant leur vie, leurs amours et parfois leurs futilités malgré le poids de la guerre et celui d'une société plus contraignante que la nôtre. Labaki a t-elle les épaules pour porter un film aussi lourd que Et maintenant, on va où? Pas tout au fait, d'autant plus qu'en son milieu la comédie s'infléchit vers le drame en un virage extrêmement difficile à négocier, et que la réalisatrice négocie avec pas mal de maladresse.
C'est un village mixte, paumé -le pont qui la relie au monde a été détruit, ne reste qu'un chemin rocailleux que des jeunes utilisent en triporteur pour assurer le ravitaillement. Isolé de tout, il est aussi isolé des guerres, et les deux communautés s'entendent à merveille. Les femmes surtout, un club de bonnes copines à la langue bien pendue, voire grivoise; une installation branlante, en plein air, permet au village de regarder la télévision en commun. Et les actualites font état de violences inter confessionelles dans une région voisine. Les femmes ont peur que cela déteigne sur leurs bonshommes... Et effectivement, un incident met le feu aux poudres (la grande croix de bois vermoulue s'effondre dans l'église, en fait c'est une bêtise d'un garnement; puis chèvres et poules s'introduisent la nuit dans la mosquée...) Et voilà, c'est l'atmosphère de guerre civile. Comment les femmes vont elles [avec la complicité du prêtre et du cheikh] tenir leurs hommes, par quels stratagèmes (dont, entr'autres le recrutement de cinq strip-teaseuses ukrainiennes), jusqu'au coup de théatre final.... plus qu'inattendu, c'est ce que vous découvrirez dans le film. C'est la dernière minute qui vous donnera, également, la clé du titre..
Je l'ai dit, ce n'est pas complètement maîtrisé et Labaki (qui s'est réservé le rôle de la jolie fille du village, la patronne du bar dont l'amoureux, peintre en bâtiment, est hélas musulman...) a un peu de mal à marier la comédie, qui est le ton général du film, avec des évènements tragiques qui se produisent. Mais, c'est évidemment à voir parce que c'est original, parce que cela parle de choses fortes et importantes. Et que c'est très drôle, aussi! A voir, à voir, à voir.
Est ce que Labaki a raison de penser que ce sont les femmes qui sauveront le monde moyen-oriental de la guerre, parce que leur solidarité transcende les frontières religieuses et que, sur le plan religieux, elles sont bien moins inféodées que leurs hommes? Je n'en suis pas si sûre. C'est peut être vrai au Liban... Il me semble que dans le neuf-trois ou le neuf-deux-nord, où les filles s'affichent dans des tenues islamiques de plus en plus rigoureuses, c'est moins évident....
La belle Nadine Labaki s'est fait connaitre avec Caramel, espèce de "Vénus beauté institut" au Liban, et on était surpris de voir à quel point les femmes de ce pays là nous ressemblent, assumant leur vie, leurs amours et parfois leurs futilités malgré le poids de la guerre et celui d'une société plus contraignante que la nôtre. Labaki a t-elle les épaules pour porter un film aussi lourd que Et maintenant, on va où? Pas tout au fait, d'autant plus qu'en son milieu la comédie s'infléchit vers le drame en un virage extrêmement difficile à négocier, et que la réalisatrice négocie avec pas mal de maladresse.
C'est un village mixte, paumé -le pont qui la relie au monde a été détruit, ne reste qu'un chemin rocailleux que des jeunes utilisent en triporteur pour assurer le ravitaillement. Isolé de tout, il est aussi isolé des guerres, et les deux communautés s'entendent à merveille. Les femmes surtout, un club de bonnes copines à la langue bien pendue, voire grivoise; une installation branlante, en plein air, permet au village de regarder la télévision en commun. Et les actualites font état de violences inter confessionelles dans une région voisine. Les femmes ont peur que cela déteigne sur leurs bonshommes... Et effectivement, un incident met le feu aux poudres (la grande croix de bois vermoulue s'effondre dans l'église, en fait c'est une bêtise d'un garnement; puis chèvres et poules s'introduisent la nuit dans la mosquée...) Et voilà, c'est l'atmosphère de guerre civile. Comment les femmes vont elles [avec la complicité du prêtre et du cheikh] tenir leurs hommes, par quels stratagèmes (dont, entr'autres le recrutement de cinq strip-teaseuses ukrainiennes), jusqu'au coup de théatre final.... plus qu'inattendu, c'est ce que vous découvrirez dans le film. C'est la dernière minute qui vous donnera, également, la clé du titre..
Je l'ai dit, ce n'est pas complètement maîtrisé et Labaki (qui s'est réservé le rôle de la jolie fille du village, la patronne du bar dont l'amoureux, peintre en bâtiment, est hélas musulman...) a un peu de mal à marier la comédie, qui est le ton général du film, avec des évènements tragiques qui se produisent. Mais, c'est évidemment à voir parce que c'est original, parce que cela parle de choses fortes et importantes. Et que c'est très drôle, aussi! A voir, à voir, à voir.
Est ce que Labaki a raison de penser que ce sont les femmes qui sauveront le monde moyen-oriental de la guerre, parce que leur solidarité transcende les frontières religieuses et que, sur le plan religieux, elles sont bien moins inféodées que leurs hommes? Je n'en suis pas si sûre. C'est peut être vrai au Liban... Il me semble que dans le neuf-trois ou le neuf-deux-nord, où les filles s'affichent dans des tenues islamiques de plus en plus rigoureuses, c'est moins évident....
Un film quasiment inclassable, naviguant entre burlesque et tragédie... et au milieu de tout cela, ce qui continue d'agiter le monde arabe, la lutte entre chrétiens et musulmans, particulièrement vivace au Liban. Que ce soient les femmes qui prennent à bras le corps le sujet est une très jolie façon de parler de la place de la femme dans le monde arabe...
J'aime beaucoup Labaki, en tant que réalisatrice, actrice et femme (une bien belle femme). Caramel était superbe. Dans celui-là, je me suis ennuyé. Je n'ai rien trouvé de savoureux, comme dans le Cochon de gaza ou La visite de la Fanfare. Je n'ai pas trop compris la fin également.
On connait l'engagement politique (humaniste) de Labaki. Mais bon, ca devient un leitmotiv et c'est dommage.
On connait l'engagement politique (humaniste) de Labaki. Mais bon, ca devient un leitmotiv et c'est dommage.
Le film de Nadine Labaki a le mérite de s’attaquer à l’antagonisme religieux qui gangrène le Liban, en utilisant les armes de l’humour à la manière d’un Kusturica et de la tragédie plus classique. Cette fable, qui illustre les tensions entre communautés chrétiennes et musulmanes au sein d’un petit village isolé, ne manque ni de piquant ni d’originalité ni de personnages hauts en couleurs. La seule faiblesse du scénario réside sans doute dans le décalage abusif entre des femmes pleines de sensibilité et de roublardise et des hommes particulièrement crétins et caricaturaux. Alternant moments joyeusement réussis et langueurs mollassonnes, la mise en scène passe par des hauts et des bas. À noter la superbe scène d’introduction avec ce cortège de femmes en noir qui s’éclate en deux groupes à l’entrée du cimetière dans une chorégraphie stylisée magnifique.
Un film émouvant et drôle sur un sujet grave et conflictuel. La folie des hommes contre la sagesse et la souffrance des mères. Le côté kitch du film est cependant un peu gênant par moment.
Bel hymne à la tolérance, mais je ne suis pas certain qu'on suive ce chemin....
Bel hymne à la tolérance, mais je ne suis pas certain qu'on suive ce chemin....
Un peu déçu au regard des promesses du précédent film de cette jeune réalisatrice, mais pleinement satisfait toutefois. Fable à laquelle, à défaut de croire à sa réalité, on adhère pour son propos humaniste. De l'émotion et du rire. Des personnages touchants et assez bien interprétés. Une bonne illustration de la qualité du cinéma actuel de l'Orient méditerranéen qui est un vrai plaisir pour tout cinéphile français.
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