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Un visiteur
1,5
Publiée le 24 juin 2014
Le film tombe dans tout les clichés possibles et imaginables, le jeune gâté, gay, rejeté, néo gotique .... Une bande son désastreuse. On est à aucun moment en empathie avec le personnage principal, on attend Qu une chose, qu'il crève et que le film finisse!
Troisième long métrage de Jan Komasa (1981), après Ode à la joie (Oda do radości, 2005) et Wroclaw's Golgotha (Golgota Wrocławska, 2008), Suicide Room allie avec génie fiction et séquences d’animation. Le cyberespace en réplique à un quotidien sombre et homophobe. Violence, humiliations, thérapies, déconnection de la réalité sociale, l’espace numérique est vécu comme révolte et distanciation. Une œuvre réaliste et onirique où l’addiction et le suicide s’expriment en réaction à l’intolérance et à l’indifférence. Rare œuvre du cinéma polonais à aborder l’homosexualité, Suicide Room dispense inquiétude et abstinence. Je ne pensais pas devoir décrire mon protagoniste en tant qu’homosexuel ou hétérosexuel. Pour moi il est queer. Dominik n’a pas besoin de se décrire. (Jan Komasa) (Hervé Joseph Lebrun - Chéries-Chéris 2011)
Une vilaine copie de l'Autre Monde Avec usage du monde virtuel, la fille qui veut se suicider... Un scenario un peu tirer par les cheveux, le garçon est gay et d'ailleurs c'est ce qui le rend malheureux ===> mais il tombe quand même amoureux de la fille qui veut se suicider, et la désire sexuellement. Des parents qui se soucient plus de l'examen de leur enfant plutôt que de sa santé, et tous les clichés de l'enfant gâté ou sur les psychiatres sont dans ce film. De grosses erreurs concernant le poids du héros, il passe je ne sais combien de temps enfermé dans sa chambre sans manger, mais ne maigrit pas. Tout ça donne tout, sauf un film auquel on pourrait croire. Si vous avez vu le film l'autre monde (qui est une 10aine de fois plus profond et plus juste que ce film) surtout ne le regardez pas. Pourtant tout n'est pas à jeter Les acteurs ont malgré tout une interprétation qui n'est pas mauvaise, les jeunes sonnent presque juste (excepté le rôle principal qui vogue entre un jeu très juste et appréciable, et des moments où on y croit pas du tout notamment les scènes où il fait l'enfant gâté mais je suis persuadé que cela tient plus du réalisateur et du scenario que de l'acteur Par contre les prise de vue et les angles font que le film est supportable .Donc un bon travail de réalisation pour un grand nombre de scènes
Au final c'est très dommage qu'avec un casting de bonne qualité et une bonne façon de filmé on arrive à un film de cette qualité donc vraiment un scenario non seulement non original car largement inspiré de L'Autre Monde de gilles marchand, mais en plus un scenario moins bien construit et qui tombe dans de nombreux cliché 'ceux d'internet des parent trop occupé par leur haute fonction...etc.) Surtout que le début laissé espérer une histoire homosexuel sujet peu traité en Europe de l'est et il aurait été peut être plus intéressant d'avoir une histoire sur un jeune découvrant sa sexualité l'homophobie etc. plutôt que ce qu'on a eu. Néanmoins je suis persuadé que le réalisateur (s'il en est à son premier film, je ne sais pas si c'est le cas) doit être à suivre car avec un scenario mieux ficelé et original, on pourrait présager avoir de sa part une bonne surprise
Une claque ! Voilà quel effet donne Suicide Room ! Un sujet pas facile à traiter, mais c'est extraordinairement réussi là, de part la mise en scène mais surtout grâce aux acteurs qui sont très profonds et tous très travaillés avec un caractère unique, comme on le ressent trop peu dans les films en général. Suicide Room est LE film psychologique des 10 dernières années sans aucun doute, énormément sous-estimé, et c'est dommage (peut-être du fait qu'il vient de Pologne).
Comment traiter à la fois de sujets aussi lourds et difficiles que le suicide, le mal-être de l'adolescence, les relations parents-ados, les dérives de la société de consommation et l'absurdité de la compétition qui y règne, les dangers des réseaux sociaux, la sexualité, etc, etc... en moins de 2 heures, tout en pouvant captiver et faire réfléchir les adolescents eux-mêmes sans qu'ils s'ennuient ? Le défi semblait improbable et pourtant... Je ne suis pas d'accord avec certaines autres critiques, ce film n'est pas la pâle copie d'un autre, et n'est pas bourré de clichés. Il parle de la jeunesse et de la pression qu'elle subit dans un monde qui par bien des côtés peut en effet paraitre absurde. Dominik est un lycéen fils de bourgeois, dans un lycée privée où il doit passer son bac, avec une carrière qui, au dire des ses parents "l'attend"... Probablement... mais ses parents ne sont pas vraiment là. Il a tout : téléphone, netbook, les dernières sapes à la mode alors eux ne comprennent pas qu'il puisse être malheureux ou se poser des questions. Des questions sur sa sexualité, ses études, la cruauté de ses "copains" sur les réseaux sociaux et sur cette fille, qui elle, a pris sa décision, elle quittera ce monde. En attendant le geste final elle ne quitte plus sa maison et ne fait que naviguer sur le net à travers son avatar dans cette étrange "suicide room" où tous les membres semblent convaincus que vivre est devenu inutile. Un film magnifique, poignant, à la bande-son exceptionnelle et entrecoupée de superbes séquences d'animation. Ce film n'a hélas pas été distribué en France malgré ses nombreuses récompenses mais est pourtant déjà devenu culte, et pas qu'en Pologne.