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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 février 2013
Malgré le très bon jeu des deux actrices principales, le film ne présente aucun intérêt. Le suspense de ce thriller s'évapore assez vite et on comprend très rapidement le dénouement final. La musique est niant niant, les plans dis 'artistique' sont ridicules, bref passez votre chemin .... la bande annonce donne envie mais quand on assiste au film on se mord les doigts !
On a du mal à croire que c'est le réalisateur de Scarface, The Carlito's Way, du Dalhia Noir et j'en passe qui est aux commandes de cette niévrerie !
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3,0
Publiée le 18 février 2016
Oeuvre de pure mise en scène (dans son ècriture comme dans son montage), "Passion" appartient à la veine hitchcokienne de la carrière de Brian de Palma qui consiste à rejouer et à refaire un cinèma en partant du grand Alfred Hitchcock! C'est un bon thriller où il n'y a pas un seul plan inutile, un film sur le regard (remake du très mauvais "Crime d'amour" rèalisè par Alain Corneau) dont l'histoire est particulièrement invraisemblable et qui tient à peine debout! Là n'est pas l'essentiel, ce sont plutôt les rapports entre les images et les personnages qui comptent et qui jouent en matière de cinèma! De Palma maîtrise totalement son sujet qui allie la thèorie et l'esthètique : concours de manipulations et luttes d'influences au sein d'une multinationale à l'occasion d'une campagne de publicitè pour un nouveau smartphone dû à la mort entre une blonde directrice (Rachel McAdams) et sa brune assistante (Noomi Rapace). Le rèalisateur de "Body Double" fait de "Passion" sa signature! C'est l'ècran partagè (le split screen) avec d'un côtè la captation de « L'après-midi d'un faune » de Nijinski et d'autre part le meurtre filmè en camèra subjective! Le manque global d'ambition n'est pourtant pas de mise ici mais une rèalisation brillante à tous les niveaux! Les actrices sont excellentes, avec une mention toute particulière à la sublime Karoline Herfurth qui bouffe l'ècran à chacune de ses apparitions...
Alain Corneau amoureux du cinéma américain de genre aurait sans doute été fier de voir son dernier film repris par un des maîtres du suspense des années 70/80 même si Brian de Palma n'est plus depuis longtemps en odeur de sainteté à Hollywood où ses derniers travaux n'ont pas fait exploser le box office. Il tente depuis peu un retour à ses premières amours après avoir exploré un peu tous les genres de son art. Le film de Corneau dont il avait écrit lui-même le scénario, avec son jeu de manipulations et ses mises en abyme était pour De Palma le matériau idéal pour une revisite de l'univers de ses débuts où il était considéré comme le filleul d'Hitchcock. N'étant jamais mieux servi que par soi-même , De Palma rend hommage à son travail passé dans la deuxième partie du film qu'ill parsème des citations de "Sœurs de sang", "Blow up" et principalement de "Pulsions" une de ses plus belles réussites. Il est sûr que la démarche n'est pas la preuve d'une immense capacité à se renouveler, à tel point que certain critique comme Arnaud Hée () y voit la preuve de la mort artistique du réalisateur. L'avis est certes un peu sévère mais il est vrai que De Palma à 72 ans commence à inquiéter ses plus fervents défenseurs. Si on veut être optimiste on peut voir dans "Passion" un tour de chauffe pour le cinéaste destiné à réviser ses classiques avant d'aborder des projets plus ambitieux.
Ce remake du film français "Crime d'amour" d'Alain Corneau est, selon moi, trompeur et le fruit d'une grosse blague. Le nom de Brian de Palma en tant réalisateur et le duo Rachel McAdams en chef humiliante et Noomi Rapace en employée sage attirent l'oeil et donnent envie. Mais, ayant vu le film original, je me demande vraiment ce qu'a voulu faire De Palma par cette réadaptation moche et hétérogène. Il démarre l'intrigue au milieu de là où commence celle d'Alain Corneau, ce qui fait qu'il y a déjà une relation complice et et une proximité dépassant la relation patron/employé. Puis, il insère une nouveau personnage féminin, amie et collègue de Rapace, qui vient complexifier en bien et en mal le dénouement, transformant le duo en trio amoureux peu convaincant. Ce dernier élément retarde également la révélation finale qui, bien que la connaissant du film initial, se trouve être sans intérêt. Je n'ai absolument rien compris à la fin. Côté mise en scène, même si l'histoire se passe en Allemagne, je n'ai pas adhéré à l'image moche des téléfilms allemands, je n'ai jamais vu un générique d'ouverture aussi laid. Aucune esthétique qui donne envie de voir le film. Ah si, j'oubliais le split screen interminable que De Palma a su placé en tant que signature, dont le sens m'échappe (voir des danseurs d'un côté qui fixent la caméra et le meurtre en préparation de l'autre) et la caméra penchée pour rendre la scène plus inquiétante, mais sans aucune subtilité. On retrouve les mêmes scènes, répliques et émotions que dans le film original, ce qui fait qu'on est pas surpris. D'autant plus que le suspense du film est rudement mal mené! Enfin, niveau casting, je me réjouissais à l'idée de voir Rachel McAdams dans le rôle de la boss machiavélique, mais son interprétation n'égale pas toute la maturité sournoise de Kristin Scott Thomas. Certes, la voir dans un tel rôle est délectable mais son rôle bitchy ne fait pas toute la qualité du film. Noomi Rapace, elle aussi, ne parvient pas à convaincre à 100% derrière une Ludivine Sagnier bien plus paniquée et inquiétante. Rien ne vaut l'original, ça c'est certain!
Passion est un film assez étrange au final car il est scindé en deux parties, une première assez calme, pas désagréable, mais assez terne et lisse, sans grande envergure, et une seconde un peu plus folle. La première est digne d'une série télévisée de qualité moyenne avec des rebondissements plus ou moins mous du genou, on fait genre que c'est pas terrible mais en fait on suit quand même ces histoires de seconde zone avec un certain intérêt. La seconde me plaît moins - parce que le fond part en vrille - mais à le mérite d'essayer de donner un peu plus d'ampleur en terme de mise en scène au film. Et je dis ça alors que je ne suis vraiment pas un grand fan de Brian de Palma, il a fait des films que je déteste complètement. Au final Passion est un film assez bizarre, pas complètement raté, pas complètement convaincant.
Avec Passion, Brian De Palma revient aux sources et livre un thriller magistralement mis en scène et interprétée dans lequel on retrouve toutes ses obsessions de cinéaste (jeux de masques, doubles, voyeurisme, sadisme). Cette virtuosité peut sembler un peu vaine mais le film est souvent éblouissant tant il joue, non sans humour, avec les clichés les plus éculés du genre. Manièriste, excessif avec une imagerie proche des polars de série érotiques des années 90, Passion est un exercice de style réussi qui rappelle aussi le Palma des années 70 (et notamment de Pulsions). Noomi Rapace et Rachel McAdams sont éblouissantes dans ce face à face saphico-pervers et certains scènes sont magistralement exécutés (ah le retour du spli-screen). Si l'intrigue, qui reprend celle d'un film d'Alain Corneau, est celle d'une série B quelconque, De Palma la transcende pour entrer dans un monde ou le fantasme et la réalité finissent par se confondre. Peut-être pas toujours abouti (la fin est un peu expéditive et bâclée) mais souvent captivant et intriguant. Un grand film de genre qui joue avec les codes qui le constituent.
Ce thriller (style assez rare pour un film français) vaut le détour. Le jeu de séduction entre femmes n'est pas très crédible mais cela ne gène pas trop. Tout s'accélère dans le dernier quart d'heure avec une fin surprenante. La première partie du film est donc assez longue, on se demande même s'il va y avoir un meurtre.
Noomi Rapace vraiment pas mal (encore), Rachel McAdams au 36e dessous, un manque certain d’équilibre donc pour un film qui repose en partie sur ces actrices. Mais le plus terrible est ailleurs avec cette fin plus proche de l’escroquerie que de l’inspiration.
BRIAN DE PALMA signe là un très beau film, le jeu des actrices est sublime, il arrive un moment où on ne sait plus qui manipule qui, très belle musique, le suspence est rondement mené, RACHEL McADAMS et NOOMI RAPACE irradient littéralement l'écran!!!!
La « Passion » proprement dite se révèle être quelque peu tiède et éculée. En effet, si Brian de Palma sait toujours très bien mettre en scène ses films, cette fois-ci il se plagie lui-même en nous resservant des effets déjà utilisés dans certaines de ses oeuvres antérieures mais en étant moins percutant y compris dans l’exploration de ses thèmes fétiches. Les aménagements apportés à partir du scénario original d’Alain Corneau desservent l’histoire (avoir donné un âge similaire aux deux héroïnes par exemple, avoir transposé l’action principale du récit en Allemagne – on se demande pourquoi – où tout le monde parle couramment l’anglais !, l’assistant qui devient assistante) mais il y subsiste le même défaut, l’élaboration de la vengeance qui dans les deux films survient trop tardivement. Dès ce basculement, Brian de Palma semble se réveiller mais il est bien le seul car par la suite et jusqu’au final, c’est l’embrouillamini complet. « Passion » est un bel objet de luxe, à l’ambiance gentiment saphique, interprété par deux actrices convaincantes (mais loin de valoir le duo Scott Thomas/Sagnier) et illustré musicalement par un Pino Donaggio très inspiré. Je ne connaissais pas Paul Anderson mais, sans critiquer ses qualités d’acteur, force est de reconnaître que de l’avoir choisi pour le rôle de Dirk est une erreur de casting monumentale. « Crime d’Amour », sans être un chef-d’œuvre, fonctionnait bien mieux selon mon appréciation.
quel dommage Brian De Palma nous avait habitués à des films beaucoup plus Hitchcock et le film et en avait un film quelconque même pas digne de regarder à la télévision quel dommage le jeu d'acteur et complètement superficiel et Naomi rapace nous avait habitués à des rôles beaucoup plus fort ne perdez pas 1h30 à voir ce film cordialement
Faux semblants, manipulation, trahison, fétichisme, voyeurisme, musique de Pino Donaggio, bon okay pas de doutes, c'est bien du De Palma ! J'ai beau être fan, je trouve qu'on est quand même loin des thrillers de la grande époque. Pendant la projection, j'ai eu la curieuse impression que mon esprit se scindait en deux comme un split-screen: d'un côté je trouvais le film à la limite du ridicule, d'un autre côté j'étais fasciné. J'ai eu parfois l'impression d'assister à du "Derrick" high-tech mixé avec du Dario Argento (on a droit d'ailleurs à un plan repiqué à "Ténèbres), du Almodovar et du Lynch. Le film a beau s'appeler Passion, il décrit un univers froid et sans âme dont les personnages sont des pantins antipathiques avides de pouvoir, et même la tension érotique semble artificielle.. Visuellement je le trouve inférieur à ses grandes oeuvres passées, surtout la première partie téléfilmesque. Au détour de quelques séquences, le réalisateur pervers nous montre qu'il a quand même de beaux restes et qu'il sait s'entourer d'actrices aux atouts évidents, et il parvient dans la seconde partie à éveiller notre curiosité et à nous exciter par moments avec sa virtuosité décalée. Bref, il sait très bien se rendre hommage. "Passion" n'est ni un nanar ni un renouveau artistique, je dirais qu'il se situe entre deux eaux (troubles), c'est un objet étrange un peu désuet qui s'adresse plus aux cinéphiles qu'au grand public. Mais ça me donne plutôt envie de revoir les vieux De Palma du même tonneau, comme Obsession, Pulsions, Soeurs de sang, Body Double..., qui étaient plus maîtrisés.
Une Passion destructrice entre deux rivales au sein d’une multinationale, deux femmes aussi dangereuses l’une que l’autre, tout repose sur l’excellent jeu des deux actrices (Christine et Isabelle dans le film), et on se demande sans cesse qui va manger l’autre. Le style De Palma n’a pas perdu sa force avec le temps et l’on retrouve avec plaisir l’univers du réalisateur. Une très belle photographie avec une petite touche hitchcokienne, le tout servi par des acteurs de grande qualité. Très belle affiche. Une réussite ! Quatre étoiles.
Pour ceux qui n'auraient pas vu "Crime d'Amour", dont "Passion" est le remake, le film de Brian de Palma peut se révéler assez épuisant tant celui-ci est confus. Confus, mais néammoins très intrigant. De Palma est ici fidèle à son cinéma, cédant à tout ses tics et ses habitudes : stylisation à outrance (filtres bleus et stores), caméra subjective, splitscreens -ici un peu gratuits. Au niveau du casting, McAdams et Rapace s'en sortent très bien, même si spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours: http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/passion.html
Un scénario bien ficelé aux influences Hitchcockiennes, des actrices aussi sexy que manipulatrices, une bande son vibrante, Passion est un thriller sulfureux, dans lequel on se laisse entraîner avec un plaisir voyeuriste presque malsain...