Excellent vomitif qui ravira les mégères liftées tartinées de biactol, perdues en pleine crise de la quarantaine. Prudence touche le fond avec une grâce un peu frivolle, mais tout de même, qu'est ce que c'est chiant.
On ne parle plus d’Agatha Christie. Ok. Mais alors on se retrouve avec un fourmillement d’absurde qui devient exaspérant à force. Poésie certes mais pas finesse. Ennui surtout.
Une comédie policière fantastique interprétée par des acteurs qui n'ont plus rien à prouver, cela intrigue, au début du moins. Puis tout part dans tous les sens, les caricatures qu'imposent les comédies vont au-dela du raisonnable. Je peine à comprendre la cible.
Dernier volet de la trilogie de Pascal Thomas des libres adaptations d'Agatha Christie, cet "Associés contre le crime" ne viendra pas relever le niveau de films assez dispensables, où seul le premier semble vraiment surnager. Le duo Frot-Dussollier fonctionne toujours, mais l'histoire est sans intérêt, et il y a un côté fantastique que n'aurait sûrement pas assumé la romancière, même si c'est certainement la seule bonne idée du film.
Parlons d’abord de ce qui fonctionne et qui fait de cette charmante comédie policière un moment de gaité, une respiration au milieu d’un quotidien pas toujours facile. On retrouve avec plaisir ce qui faisait le succès des deux précédents opus de Pascal Thomas « Mon petit doigt m’a dit » et « Le crime est notre affaire » (j’avoue une petite préférence pour ce dernier), à savoir une intrigue délicieusement tordue, des dialogues ciselés et souvent irrésistibles de drôlerie et surtout une interprétation sans la moindre fausse note de Catherine Frot et André Dussolier qui s’amusent visiblement beaucoup à camper Prudence et Bélisaire, dans des costumes qui méritent à eux seuls le déplacement ! Cette gourmandise que mettent ces deux grands acteurs dans leur rôle rend la bonne humeur des personnages communicative, et difficile de ne pas ressortir du cinéma avec la banane devant tant d’enthousiasme, d’abattage et de spontanéité ! Les paysages filmés des Alpes en plein été sont magnifiques et donnent une impression d’air pur, l’image est soignée et franchement, on ne voit pas vraiment le temps passer, le générique de fin arrivant même un peu trop brutalement à mon gout ! Mais, parce qu’il y a un mais, il y a quand même quelque chose qui fait de ce film le plus faible de la trilogie et à bien y réfléchir, c’est le scénario. Je ne connais pas assez l’œuvre d’Agatha Christie pour savoir si l’adaptation est fidèle, mais il y a dans « Associés contre le crime » des faiblesses qui n’existaient pas dans les deux premiers. Le scénario est trop complexe, très haché, et même parfois franchement improbable, certaines scènes sont à la limite du compréhensible. Trop de surnaturel, trop d’invraisemblances grossières (la scène du garde qui se « déballonne », je n’ai toujours pas compris ce qu’on est censé comprendre…) et quelques scènes parfaitement inutiles (les scènes du cirque par exemple). Le mieux est l’ennemi du bien, dit le proverbe, Pascal Thomas a peut-être voulu faire trop farfelu, trop décalé, trop comédie et pas assez policière… Dommage car les deux personnages, auxquels désormais on se sent très attachés, méritaient un scénario plus subtil.
Bizarre toutes ces critiques très négatives sur le site autour de ce film... Je pense qu'il s'agit d'un commande anti Pascal Thomas voulant nuire à la production... (la plupart des critiques sont des premières sur le site... méfiance). Ceci dit "Associés contre le crime" n'est ni le film du mois, peut être pas même celui de la semaine, mais est une friandise qui ne se refuse pas. Avec ce troisième volet des aventures de Prudence et Bélisaire Beresford, vaguement adaptées d'une nouvelle d'Agatha Christie, on sent que Pascal Thomas a envie de se faire plaisir (et j'espère à quelques spectateurs). Il y a un semblant d'intrigue, mais il l'oublie un peu en chemin, préférant intégrer dans son histoire des détails absurdes, des dialogues piquants et jouer avec des décors dignes de l'antre d'un brocanteur. Catherine Frot et André Dussolier sont au diapason, drôles, enjoués, joyeusement décalés. Ici, personne ne se prend au sérieux et le spectateur doit faire de même, se laisser emporter dans cette improbable histoire de cure de rajeunissement dont on se fiche assez vite, préférant jouir du spectacle bourré de clins d'oeil et de digressions. L'action en pâtit c'est sûr, mais que c'est agréable de voir deux très bons acteurs, habillés par un vrai bon tailleur anglais (si, si, c'est dans le générique !), filmés joliment (ah ! les bords du lac du Bourget !) et se balançant des petites piques drôlatiques. Si vous voulez voir un vrai et bon polar, passez votre chemin, Agatha Christie a été abandonnée au vestiaire. Si vous pensez rire aux larmes devant une comédie endiablée, ce n'est pas non plus le bon plan. La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/08/associes-contre-le-crime-de-pascal.html
Mis à part le plaisir de revoir le sympathique duo Frot-Dussollier, ce film est une suite farfelue, mais dans le mauvais sens du terme, surtout en ce qui concerne le scénario qui est absolument minable. Un film longuet, assez ennuyeux. Au début du film, Dussollier dit qu'il faut éviter l'aventure de trop, dommage de ne pas avoir suivi son propre conseil. Une comédie qui ressemble à un vieux téléfilm d'une chaîne de TNT !!
J'ai hésité entre "nul" et "mauvais" pour finalement opter pour "mauvais" parce que j'ai une certaine sympathie pour André Dussolier et Catherine Frot, dont je me demande vraiment comment et pourquoi ils se sont à nouveau embarqués dans une pareille daube. L'ensemble est tout simplement consternant. Rien de plus à ajouter, sinon qu'en plus ce n'est pas drôle du tout, à part deux ou trois petits trucs, mais je me demande si ce n'était pas nerveux de ma part. Je m'aperçois par ailleurs que je n'avais pas rédigé de critique sur le précédent opus. Probablement pour les mêmes raisons. Braves gens, passez votre chemin !
moi perso, je ne l'ai pas trouvé si nul que cela.c'st vrai qu'il est moins bien que les précedents.il est vrai qu'il y a bien moins de suspense mais il a été fait dans un autre registre c'est à dire il est plus porté sur le côté psychologique.vlà,j'ai passé un bon moment.
Troisième volet de Pascal Thomas dans la série affaires policières menées par Catherine Frot et André Dussolier et je dirais fin de série. Manque total d'inspiration dans cette histoire abracadabrante. Même l'humour frise le ridicule. Le seul vrai crime est d'ordre cinématographique pour avoir mis à mort de telle manière à une saga comédie policière pourtant excellente dans les 2 premiers épisodes "mon petit doigt m'a dit" et "le crime est notre affaire". Il faudrait une véritable résurrection ou à la rigueur un bon bain de jouvence après avoir ingéré une douzaine d'oeufs d'Ambroise du docteur Janson.
Une seule étoile juste pour andré Dussolier qui est très bon, mais tot le reste est une vaste farce, une trahison des livres d'agatha Christie. Prudence est une peste antipathique, les aventures du couples sont incohérentes et ne tiennent pas debut, la dernière partie part en folie totale avec de la science fiction ...Hein?? N'importe quoi. Même si A. Christie aimait le fantastique, là on a dénaturé le produit. Nul !!
Si les deux premiers épisodes étaient une réussite dans le dosage entre humour pince sans rire et enquête prenante, le troisième épisode est une catastrophe. Aucune intrigue, grotesque et pas drôle seule reste l'alchimie entre les deux interprètes principaux. Sans compter un montage décousu et un approche du fantastique complètement tordu. Comment flinguer une franchise, Un navet!
La bande-annonce semblait garantir un retour en beauté du tandem de choc Beresford - j'avais adoré les 2 premiers opus réalisés par Pascal Thomas, même si l'adaptation d'Agatha Christie était (fort) peu fidèle : plaisamment surannés, loufoques et pleins de piquant. Hélas, cet "Associés contre le crime" est proprement lamentable : les 5 premières minutes mises à part, et 1 ou 2 trouvailles (comme le passage de "M. Courbet", ou le garde du corps gonflable), le scénario est d'un poussif absolu, et la pauvre "intrigue" (avant la découverte de l'"Oeuf") se délite et tourne au ridicule (après l'indigence), quand la narration laborieuse (il faut tenir 1 h 44, alors que la matière est déjà épuisée au bout de la moitié du temps prévu) vire au fantastique (teinté d'un "humour" pathétique, qui culmine dans la pitoyable scène du contrôle routier). Le lac du Bourget et les paysages alpins sont toujours aussi photogéniques, et Catherine Frot (le charme et la malice), comme André Dussolier (beaucoup de classe et de talent) font leur maximum, mais comment à l’impossible pourraient-ils être tenus ? 1 étoile (nostalgique).