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Dédégirl
5 abonnés
136 critiques
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4,0
Publiée le 27 mai 2014
Un film sur la vie quotidienne d'un jeune garçon dans un village en Colombie. Le jeune acteur principal est remarquable de naturel et nous assistons avec bonheur à ses péripéties. Des scènes parfois touchantes et parfois dramatiques. Un film qui ne laisse pas indifférent et nous fait découvrir un pays magnifique.
Film centré sur une bande d'enfants Colombiens d'une dizaine d'année, qui ont un quotidien rien de plus ordinaire pour des enfants de cet âge : jouer au foot, aller à l'école, et aider leurs parents dans les tâches quotidiennes. Si ce n'est que les montagnes, dans lesquelles ils vivent, sont troublées par l'activisme de la Guérilla et les descentes de l'armée Colombienne. L'innocence et la bravoure de ces jeunes enfants contrastent avec la dure réalité de la vie Paysanne dans ces contrées recluses de la Colombie.
être colombien est une question de foi, a-t-on l'habitude de dire dans mon pays, réaliser un film l'est d'autant plus que l'austérité oblige, la preuve ce petit bijou qui a été abouti après 9 ans de gestation. Beaucoup d'honnetete, de tendresse et d'héroïsme dans cette histoire d'enfance au milieu d'un conflit aussi chronique qu'absurde. Bravo por le cinéma colombien!
Depuis des années, la Colombie vit une atmosphère de guerre plus ou moins larvée : entre la guérilla marxiste, l'armée "officielle" et les groupes paramilitaires entretenus par les grands propriétaires terriens, la vie du petit paysan colombien n'est pas des plus faciles. Pour son premier film, Carlos César Arbelaez, qui reconnait être inspiré par le cinéma iranien, a choisi de montrer cette existence au travers d'enfants d'une dizaine d'années, des enfants insouciants qui se partagent entre une école qui manque souvent d'institutrice et un terrain de football qui va se retrouver miné pour empêcher l'atterrissage des hélicoptères. Ces enfants ne comprennent pas le comportement de leurs parents qu'ils sentent apeurés sans en comprendre les raisons. Le traitement du sujet est parfois maladroit, mais l'intérêt du film est constant et les interprètes sont crédibles.
La couleur de la montagne est l'histoire d'un conflit vue par les yeux d'un enfant: Manuel. Très très beau film. Manuel, très attachant, vis et voit la guerre au quotidien. Lui ne veut que récupérer son ballon ; il n'a que ça en tête. C'est une expérience très émouvante, bouleversante et une critique acerbe de la guerre en générale qui, en plus de prendre des vies, en brise d'autre.
si vous pensez que l'enfance est un moment privilégié de la vie, si vous pensez que la guerre est une horreur, allez voir ce film...C'est un juste dosage du monde de l'enfance et du monde des adultes, de la poésie et de la guerre..Sur un scénario simple, de jeunes enfants veulent récupérer un ballon dans un champ de mines, le film dégage une émotion et un message qui ne peuvent laisser indifférents, pas plus que ces enfants qui résistent à la guerre tant qu'ils peuvent en s'amusant mais cette guerre finira par les astreindre....C'est un réel équilibre qu'a su trouver le film entre innocence et politique, et sans nul doute une très agréable surprise, je conseille même si le ton enfantin pourra parfois décontenancer, c'est un film amer et sérieux sur les guerilla en amérique du sud, en l'occurence ici la colombie ...
Que voilà un très joli film original et très bien filmé les enfants sont exellents à l'heure où l'on nous abreuse de grosses productions américaines il faut voir ce genre de film à recommander chaleureusement
Manuel, 9 ans, passe son temps à dessiner les couleurs de la montagne : du vert, du bleu, un peu de jaune. Le paysage, celui des Andes colombiennes, est très beau. Sinon, Manuel joue au football avec ses copains et aide parfois son père à traire leur vache. Un jour, une truie saute sur une mine. Et les garçons laissent échapper leur ballon, désormais hors de portée, dans un no man's land dangereux. Les couleurs de la montagne est un film à hauteur d'enfant, une vision autre du conflit qui fait rage en Colombie entre guérilleros et paramilitaires. Par petites touches, Carlos César Arbelaez, qui signe sa première oeuvre de fiction, rapproche cette sale guerre des jeux d'enfants. Les fermiers, qui n'ont rien demandé d'autre que de continuer à vivre en paix, doivent choisir leur camp. La seule alternative : partir ou mourir. Arbelaez est un documentariste qui a engagé des comédiens amateurs, le film en souffre un peu, il n'a rien d'exceptionnel dans sa mise en scène, loin de là. Le fait d'avoir choisi la simplicité, de laisser la violence hors champ, jusqu'à un certain point, lui confère tout son intérêt. On ne trouvera pas là un chef d'oeuvre cinématographique, mais un film sincère, et qui n'a d'autre ambition que de raconter le quotidien d'un village condamné à mourir, au flanc d'une montagne qui se pare d'une nouvelle couleur : le rouge.