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🎬 RENGER 📼
7 323 abonnés
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1,0
Publiée le 12 août 2011
Second long-métrage pour le réalisateur argentin Marco Berger qui (une fois de plus) traite de l'homosexualité pour thème principal. On y fait la connaissance d'un adolescent de 16 ans qui en pince pour son professeur de natation. Après lui avoir soigneusement menti, il parvient à se faire inviter chez son professeur afin d'y passer la nuit (en tout bien tout honneur), mais en réalité, le jeune homme espère bien plus. Avoisinant à peine les 90 minutes, on regrettera amèrement qu'Absent (2011) soit dépourvu d'une quelconque tension, la mise en scène étant tellement amorphe que l'on fini par se désintéresser du film au bout de la première partie, ce qui est plutôt frustrant car le film commençait plutôt bien et les acteurs étaient assez correct.
Film qui ne laisse pas indifférent mais qui souffre d'un cruel manque de rythme et de dialogues !! Certains passages sont très prenants et on est impatient de voir dans quoi ca va tomber...puis rien, ça ne tombe dans rien et on reste sur notre faim !!
Porté par deux acteurs talentueux, Absent est un film sensible et délicat retraçant les amours entre deux hommes qui ne sont pas censés s'aimer. Si le film s'égare à travers des raccourcis scénaristiques trop imposants et radicaux, l'esthétique réaliste et la mise en scène simpliste (assumée) sauve le long-métrage du désastre, et le place dans la catégorie des films qui méritent d'être vus sans pour autant être inoubliables.
Voilà un film à la fois d'une grande pudeur et d'une grande audace sur le désir de l'homme. On sait que le garçon traverse une phase homosexuelle dans la construction de sa personnalité en tentant une identification au Père. Il s'agit ici, pourrait-on dire, de la "session de rattrapage" d'un adolescent, qui s’est perdu en chemin et transfère sur son professeur ses sentiments amoureux pour le Père. Nous sommes à l’âge de l’adolescence et du passage à l’acte qui complique toutes relations humaines. J'apprécie le commentaire sous le pseudo pierreAfeu, mais a contrario, je pense que la seconde partie est majeure et donne tout son sens au film. Le professeur éprouve à l’évidence du remords devant cette existence qui n’aura rien reçu, en particulier de lui qui avait été désigné comme une figure essentielle dans le chemin de vie du jeune homme. Beaucoup d’entre nous se seraient « défilés » comme lui. La seconde partie est donc une rédemption. Dépressif, cet homme ose finalement s’affronter à ce qui demeure enfoui et encore trouble en lui et au cours d’un rêve éveillé, alcoolisé, va accepter en conscience de rencontrer le désir de l’adolescent. Au bout des méandres de son rêve symbolisés par les couloirs et allées venues des protagonistes, il va lui-même s’identifier au jeune, reconnaître le désir de celui-ci et l’accepter. Ce qui est lumineux dans cette fin, c’est que l’homme conserve son âge adulte, ne régresse pas à l’âge de l’adolescent et l’embrasse non sur les lèvres mais sur la joue. C’est un baiser de paix et de pardon : nous sommes là dans l’humain, le plus subtil, le plus difficile, un moment de grâce. Le jeune homme convoqué dans ce post mortem, par la détresse sincère du professeur disparaît aussitôt. L’homme a su mettre fin à l’état dépressif qui pouvait l’emporter. Il restera douloureux mais enrichi de cette épreuve. On voit dans ce film que le désir contient à la fois de la perversité (toute la manipulation du jeune homme) mais aussi une formidable générosité (seule, peut-être, la jeunesse s’expose autant à découvert, sans se protéger). Enfin, il me semble que contrairement aux prêches du dimanche la fidélité absolue est bien un obstacle à l’Amour. Je conseille vivement ce film à tous ceux qui se savent une intériorité et n’ont pas besoin de réduire toujours le désir à la seule fusion des corps.
pas un mauvais film, non, mais il manque le petit supplément d'âme qui rendrait le long-métrage bouleversant. Est-ce le côté boudeur du jeune acteur, la mono-expression du prof, est-ce certaines longueurs qui exaspèrent parfois, je ne pourrais le dire. Mais si le film est intéressant et touchant, il subsiste à mes yeux un petit air d'inachevé.
Bon petit film dans l'ensemble. Un peu trop de longueurs cependant. Le début est prenant mais je trouve que la suite s'essoufle. On veut vite savoir comment ça se termine. Assez bon film.
bien que très bien joué et réaliste, ce film plein de qualités est plombé par quelques longueurs, dans le dernier tiers. même si la fin est émouvante, le professeur étant surpris lui-même du désir insoupçonné qu'à sû provoqué en lui le jeune élève, je me dis que ça aurait pû être un peu plus condensé. ça traine, ça traine! sûrement la chaleur de l'Argentine.
Le nom de Marco Berger parlera peut-être aux amateurs du 7ème art, le réalisateur argentin avait proposé en 2009 un film assez particulier avec Plan B. Il continue son introspection dans l’identité sexuelle en proposant cette fois une histoire entre 2 hommes confrontés avant tout par leur statut (l’un est prof, l’autre son élève). Le réalisateur enfonce une porte qu’il avait entrouverte mais si son précédent film se montrait assez brouillon et donc vite insignifiant, Absent fait preuve d’une grande pudeur et surtout serti par un duo d’acteur des plus convaincants. Tant par sa réalisation austère que pour son histoire, il ne risque pas de séduire tous les spectateurs mais il s’agit incontestablement de la séance découverte du moment.
Délicat, subtil, déjouant les clichés et les pièges que le scénario pouvaient laisser présager, voilà une agréable surprise qui conjugue émotion discrète et efficacité narrative.
Comment "montrer" le désir ? Comment le rendre cinématographique ? Marco Berger s'est certainement posé ces questions avant de réaliser Absent. Il semble avoir trouvé les bonnes réponses puisque la première partie de son film rend la tension sexuelle particulièrement palpable. Absent raconte le parcours d'un adolescent, Martin, qui monte un stratagème pour aller passer la nuit chez son prof de sport, prof qu'il désire de tout son corps. Pudique et sensuel, Absent s'attarde sur les peaux et les poils, les caleçons moulants, enveloppes charnelles de corps masculins que des ambiances moites et des désirs frustrés rendent terriblement désirables. Ici se pose la question de la manière dont le film peut être reçu. Ne va-t-il séduire que les spectateurs homosexuels ? Va-t-il séduire les autres ? Alors qu'un spectateur gay peut s'identifier à des héros hétérosexuels (tout simplement parce qu'il n'a souvent pas le choix : on ne lui propose quasiment pas d'autres modèles), un spectateur "straight " saura-t-il se projeter sur autre que lui ? De là se pose la question de la portée d'Absent : le film n'est-il réservé qu'aux "garçons sensibles" ? Quoi qu'il en soit, sa première partie impose un suspense tendu qui fait du désir un enjeu de thriller. Les corps se croisent, se montrent et se cachent, la nuit chaude les dénude en partie, la tension sexuelle atteint son paroxysme... Presque aussi ratée que la première partie est réussie, la seconde entreprend d'explorer le ressenti du prof. Utilisant alors un procédé scénaristique très discutable, le film ne parvient pas à maintenir le cap et se perd en non-dits oiseux. C'est d'autant plus dommage que Marco Berger évite soigneusement les clichés sans pour autant éviter de perdre son spectateur en route. Un film en demi-teinte donc, sauvé par une interprétation de qualité et une première partie réussie.
C'est un très très jolie film, les acteurs représentent très bien le rôle qu'ils doivent tenir. Il est peut être un peu compliqué à un certain moment du film,spoiler: à cause des flashback ou des visions que le professeur avait sur le jeune homme. Mais comme toujours "l'histoire d'amour" est surprenante et très très belle bien que les choses ne se passent pas exactement comme je l'aurais voulu. Bon film, je le recommande!
Un prof de sport trentenaire est fortement troublé par l'un de ses élèves mineur. Jolie histoire, en dépit d'un parti pris dépressif et tragique qui peut sembler outrancier.