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Yannickcinéphile
Beyond Black Mesa est un court métrage inspiré du jeu vidéo Half Life. Le résultat est un peu imparfait quand même.
Les acteurs n’ont pas énormément à faire, mais indéniablement celui qui incarne le personnage principal est investi et dynamique, et incarne un héros à la hauteur de l’enjeu. L’histoire est assez absente, et en fait il s’agit typiquement d’un court métrage basé sur la narration d’un long métrage. Ce film pourrait tout à fait être un extrait d’un long métrage de SF. Cela est un peu gênant, car du coup l’histoire manque d’intérêt. Néanmoins la conclusion rattrape l’affaire, et on ne peut enlever à Beyond Black Mesa un rythme survolté particulièrement entrainant.
La mise en scène de Curtin est tout à fait à la hauteur. Il se permet de vraies audaces visuelles, s’inspirant librement de l’univers du jeu vidéo, et de Matrix, pour un résultat totalement clipesque mais vraiment bien maitrisé. De ce point de vue il n’y a rien à redire. En revanche ce n’est pas tout à fait le cas de la photographie. Continuellement bleue, elle n’est pas très esthétique, et s’avère finalement assez éloignée de l’univers Half Life. Quant aux décors, ils sont assez superficiels, se limitant à une sorte d’usine désaffectée, mais ils sont largement suffisants pour le spectacle qui est proposé. Il y a quelques ratages du coté des effets numériques, notamment les jets de sang, c’est compensé par des scènes d’action à la hauteur, et par une bande son dans les clous.
En conclusion, Beyond Black Mesa est un petit court métrage sans prétention, qui s’avère plutôt bien fait, même s’il souffre d’une esthétique un peu discutable, et surtout d’une histoire qui ne s’adapte pas au format court. Sauvé par une excellente mise en scène, et d’un niveau qualitatif tout de même solide, je lui donne un 3.5 un peu timide.
Les acteurs n’ont pas énormément à faire, mais indéniablement celui qui incarne le personnage principal est investi et dynamique, et incarne un héros à la hauteur de l’enjeu. L’histoire est assez absente, et en fait il s’agit typiquement d’un court métrage basé sur la narration d’un long métrage. Ce film pourrait tout à fait être un extrait d’un long métrage de SF. Cela est un peu gênant, car du coup l’histoire manque d’intérêt. Néanmoins la conclusion rattrape l’affaire, et on ne peut enlever à Beyond Black Mesa un rythme survolté particulièrement entrainant.
La mise en scène de Curtin est tout à fait à la hauteur. Il se permet de vraies audaces visuelles, s’inspirant librement de l’univers du jeu vidéo, et de Matrix, pour un résultat totalement clipesque mais vraiment bien maitrisé. De ce point de vue il n’y a rien à redire. En revanche ce n’est pas tout à fait le cas de la photographie. Continuellement bleue, elle n’est pas très esthétique, et s’avère finalement assez éloignée de l’univers Half Life. Quant aux décors, ils sont assez superficiels, se limitant à une sorte d’usine désaffectée, mais ils sont largement suffisants pour le spectacle qui est proposé. Il y a quelques ratages du coté des effets numériques, notamment les jets de sang, c’est compensé par des scènes d’action à la hauteur, et par une bande son dans les clous.
En conclusion, Beyond Black Mesa est un petit court métrage sans prétention, qui s’avère plutôt bien fait, même s’il souffre d’une esthétique un peu discutable, et surtout d’une histoire qui ne s’adapte pas au format court. Sauvé par une excellente mise en scène, et d’un niveau qualitatif tout de même solide, je lui donne un 3.5 un peu timide.
Court-métrage réalisé par le plutôt talentueux Brian Curtin sur la franchise Half-Life. Comme quoi avec du talent et un petit budget on peut faire quelque chose de vraiment réussi visuellement ! Un style particulier mais une technique de réalisation assez proche de ce qui se fait à Hollywood dans ce genre de circonstance. Ce film de 11 minutes n'a pas grand-chose à envier Michael Bay ou autre Roland Emmerich. Bravo !
Joli joli. Ce serait mentir de dire que ce court film atteint le niveau du jeu, mais par contre joli joli reste acceptable, et plutôt juste.