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    Chappie
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    3,7
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    867 critiques spectateurs

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    Jack K.
    Jack K.

    15 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Encore des robots qui se mettent sur la gueule. Le sujet est galvaudé depuis longtemps déjà. Là c'est Wolverine qui détient le rôle du méchant. Son robot fait furieusement penser à celui des Robocop. Le gentil Chappie est amusant. La meilleure nouvelle du film c'est que ce magnifique robot-enfant invente en quelques secondes le moyen de transférer la conscience humaine dans un tas de ferraille. Ce qui nous confère enfin à nous humains une immortalité robotique. Pas sûr que j'adhère au programme, personnellement. Ma chouchou c'est la meuf peroxydée au look halluciné ; elle est carrément swag !
    On peut aller voir ce film nonobstant la scène de découpe bonhomme pas franchement soft. Fermez les yeux si vous n'aimez pas le gore.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Si le film est plutôt réussi techniquement (mention spéciale pour les robots-humanoïdes dont Chappie), il souffre cependant d'un scénario léger avec son lot d'incohérences et des personnages caricaturaux. "Chappie" est un divertissement SF correct.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Dur de savoir si ce film est bon ou mauvais. D'un côté on a l'histoire original du robot élevé par des "méchants", en Afrique du Sud, des acteurs atypiques mais attachants au final (les Die Antword). Et de l'autre on a Hugh Jackman en méchant non crédible et Sigourney Weaver complètement inutile. Sans parler d'un scénario prévisible. Aucune surprise du début à la fin et rien de nouveau sur l'intelligence artificiel/robotique. A voir pour ceux qui ont aimé District 9 je pense.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Script niiveau maternelle ,en dehors de cela plutôt bien joué et bien réalisé .Une bonne série B.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Six ans après son brillant "District 9", Neill BLOMKAMP signe un film de science-fiction sans véritable identité. Le thème de la robotique futuriste n'est pas vraiment abordé et "Chappie" souffre de choix scénaristiques douteux. Le réalisateur s'intéresse plus aux gangs de Johannesburg qu'aux problématiques liées aux dangers de l'intelligence artificielle. On voulant faire quelque chose d'original, il a finalement réalisé un film hors-sujet et sans intérêt. Et que dire du héros principal de l'intrigue : un robot niais et infantile qui ne parvient même pas être attachant.
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Neill Blomkamp, qui signe ici son troisième film, s'est imposé en peu de temps comme un auteur habile dans ses thématiques et dans la richesse des univers qu'il dépeint que ce soit dans l'écriture ou la mise en scène. Alors que tout le monde voyaient son Elysium comme un gros ratage, moi je l'ai défendu dès le début, en y voyant un revival de la SF d'anticipation des années 80, Blomkamp prenant une voie assez différente de District 9 tout en gardant une cohérence entre les deux œuvres car si dans leurs thématiques les films étaient proches, ils étaient diamétralement opposés dans leur ambitions et leurs mises en formes. Je comprends que cet aspect ait pu déstabiliser pas mal de monde qui voulait un nouveau coup de génie de la par de Blomkamp avec un film dans la même veine que son premier film mais pourtant, malgré son caractère imparfait, notamment à cause d'une écriture cédant parfois à la facilité, Elysium reste un film de SF grandiose, intelligent et inventif. Pour moi le film n'était pas un ratage mais juste l'évolution logique du cinéma de Blomkamp qui laissait déjà voir ses ambitions, sauf que ce soi-disant ratage l'a poussé à se remettre en question et faire un film que le public veut, soit une resucée de District 9, ce qui fait de ce nouveau film le premier gros ratage de Blomkamp à mes yeux. Et la chute est dur car après un petit bijou de SF et un excellent film voilà qu'il nous pond un film pas terrible où les défauts prennent le pas sur la qualité. Pourtant on ne pourra pas enlever à Blomkamp qu'il garde une cohérence imparable, en continuant dans ses ambitions mais aussi dans ses thématiques. Car il a clairement pour ambition d'être le nouveau Verhoeven, et à mes yeux c'est clairement le cinéaste qui se rapproche le plus en terme de cinéma du style Verhoeven. District 9 était son Starship Troopers, on y retrouvait la critique des émissions de propagandes où les extraterrestres était appelé "crevettes" pour le parallèle avec les "arachnides" du film de Verhoeven, on y retrouvait la critique des médias et des forces militaires mais malgré ses hommages évidents le film de Blomkamp trouvait sa propre identité dans son contexte social, son propos et son univers visuel, Blomkamp arrivant avec brio à ce réapproprier le cinéma de ses pairs et d'y injecté habilement son propre ADN. On retrouvait la même chose avec Elysium qui est le Total Recall de Blomkamp, les deux films partageant le thème de l'utopie, du rêve à atteindre et de manipulation des forts sur les faibles. Blomkamp prouvant alors qu'il savait parfaitement joué avec cet effet de miroir en jouant avec les attentes des spectateurs pour les déjouer, il était pertinent dans son approche du genre et arrivait à le révolutionner. Ici il continue sa synthèse avec Verhoeven signant clairement son Robocop, on y retrouve les extraits de journaux télévisés, les questionnement de l'I.A, de la place de l'homme au sein de la machine et etc. Mais pour le coup cela est fait de façon beaucoup moins habile et la mayonnaise ne prend plus car à défaut de réinventer, Blomkamp copie ce qui à déjà été fait par lui-même ou par d'autre ce qui fait que le film manque d'originalité. Néanmoins on reste dans les thématiques de Blomkamp avec ce contexte social unique et extrêmement bien traité, cette réflexion sur l'évolution et la notion de surhomme, Blomkamp pousse même ses réflexions vers une nouvelle étape, celle de la réincarnation. Ce qui fait qu'il fait un pas en avant dans son cinéma, y apportant des choses intéressantes et en prenant des risques mais cela vient bien trop tard dans le film et est amené très maladroitement, pour ne pas dire de manière carrément stupide et facile. Car ici le problème n'est pas l'idée qui dans le principe est excellente mais c'est son exécution qui pêche véritablement plongeant souvent le film vers la série Z. Blomkamp a voulu trop en faire ici, son film est dense dans les thèmes et les questionnements qu'il aborde ce qui fait qu'il traitera l'ensemble de manière succincte comme le personnage de Chappie, qui voit son traitement psychologique réduit à peu de choses, son apprentissage est classique et pas attendrissant, le film manquant cruellement d'âme. A l'image même de la naissance de Chappie qui est une scène incroyablement impersonnelle et froide alors qu'elle aurait dû se montrer douce et mélancolique. Mais le film est bien trop pressé voulant traité son histoire dans l'urgence, créant des enjeux pas vraiment intéressant ce qui fait que plus qu'avoir une intrigue claire et définie, on aura plusieurs sous-intrigues qui rentrerons parfois en collision avant de ne faire qu'une pour le final. D'un coté on à l'apprentissage de Chappie par son créateur et sa "mère", qui veut lui apprendre l'art, la créativité et l'épanouissement personnel mais c'est traité de manière simpliste et enfantine avec un message digne de cours de maternelle qu'on rabâche sans cesse dans les divertissements familiaux surtout que c'est réduit à rien car tout cela est étouffé par le reste. Car on s'intéressera plus à l'apprentissage de Chappie en apprenti gangster au coté de son "père" et de son "poto" qui montre la dureté de la vie, les oubliés de la société et tout le caractère social du cinéma de Blomkamp, c'est la partie du film la plus réussi surtout qu'elle permet un habile contraste avec la première. Si la partie humanité est étouffé par la partie gangster cela à un sens, celui d'un monde cruel qui broie toute innocence nous obligeant à renoncer à notre enfance plus tôt que l'on ne voudrait. Ce décalage permet de créer un aspect malsain et dérangeant au film, comme ceux qu'on trouvait dans les Verhoeven d'ailleurs avec cette même approche crue et trash de la violence. Ensuite pour la dernière sous-intrigue on à le parcours de l'opposant du créateur de Chappie, qui lui veut absolument vendre son robot qu'il va faire son gros méchant. Cette aspect du film ainsi que le méchant sont ridicules et mal traités, même si ça permet de faire une critique de la cupidité et que ça reste dans les thèmes de Blomkamp déjà explorées au centre d'Elysium et à travers le MNU de District 9, le méchant est risible, ses motivations sont infondées, son plan est stupide et sa caractérisation est ridicule et incohérente. Il est très religieux donc forcément raciste et enclin aux meurtres de masses... Avec ça le film touche vraiment le fond surtout que le deuxième méchant du film est pas mieux, il se résume à être un mec bourré de tatouage, à hurler à chacune de ses répliques qui sont du niveau " je suis méchant, je suis pas beau, je ne fais que hurler pour me donner un air inquiétant " et à tirer en l'air parce que autant aller jusqu'au bout des clichés et avoir l'air totalement ridicule. D'ailleurs tout les personnages sont clichés, caricaturaux et sans psychologies même Chappie qui reste le personnage le plus intéressant du film est très classique dans sa psychologie et on à clairement vu mieux comme traitement pour ce genre de personnage. Et c'est vraiment dans cette écriture globale que le film se plante, l'histoire est inconsistante, sans parler d'un final bâclé qui n'est permis que grâce à l'incohérence de l'univers dépeint par Blomkamp et la stupidité des personnages car chaque choix pris dans le dernier acte du film sont plus bêtes les uns que les autres. Le film ne prend même pas la peine de soigner ses détails contrairement à ce qu'avait fait Blomkamp pour ses autres films, comme par exemple ici le robot du méchant se contrôle grâce à un casque connecté avec un pilote qui dicte se que doit faire le robot, donc si cela est censé ce faire par la pensée, pourquoi à la fin le méchant utilise un joystick ? Et pourquoi il a besoin de trois gros écran de télévision alors qu'il à un casque qui lui cache les yeux ? Sans parler non plus de la quête de Chappie pour comprendre la conscience qui n'est pas développer et qui se résout de manière aberrante. L'univers est donc incohérent cédant trop souvent à la facilité soutenue par des personnages caricaturaux et inintéressants avec en plus des dialogues relativement mauvais qui cède à l'infantilisation, à l'humour niais et au vide. C'est donc très plat et le film à le cul entre deux chaises en terme de ton, trop enfantin pour être pleinement pris au sérieux mais aussi trop mature dans ses thématiques, son propos et sa violence graphique pour être un divertissement familial, ce qui fait qu'il n'est satisfaisant sur aucun des deux tableaux. Sinon le casting est globalement moyen mais les acteurs font malgré tout ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donnent, ici Sigourney Weaver ne fait que de la figuration, le groupe Die Antwoord sent le chaud et le froid, lui sait se montrer juste même si il a tendance à en faire trop tandis que elle est souvent à coté de plaque récitant plus souvent qu'elle ne joue comme Dev Patel qui ne semble pas trop savoir où il se trouve et tombe dans une performance relativement mauvaise et hors sujet. Pour Hugh Jackman il cabotine beaucoup et ne peut pas faire grand chose avec son rôle relativement léger mais il semble s'amuser dans ce rôle de méchant et son caractère sympathique nous aide à faire passer sa performance malgré tout assez moyenne et seul Sharlto Copley offre une bonne performance même si il n'est pas vraiment présent à l'écran. Pour ce qui est de la réalisation c'est plutôt correcte dans l'ensemble, la photographie est léchée, le montage maîtrisé et la BO très électro se laisse apprécier notamment avec un ou deux thèmes vraiment bien senti. Sinon la mise en scène de Neill Blomkamp manque cruellement d'inventivité et d'ampleur car ici l'univers visuel qu'il compose est très fade, on est loin de la richesse visuel de ses deux précédents films, ici cela se résume à un bâtiment abandonné, un quartier pauvre, un quartier riche et un bâtiment qui fait à la fois hangar à robot et bureau des employés au design très random. On a toujours les mêmes lieux qui reviennent l'ensemble manquant cruellement de mouvements surtout qu'ici Blomkamp recycle ses effets de mise en scène avec un début similaire en tout point à celui de District 9 et fait preuve d'un manque d'originalité dans ses scènes d'actions qui sont ici très molles et génériques, on est loin des fulgurances épiques de Elysium et District 9. Notamment la scène d'action finale qui ici se trouve être assez pathétique dans son traitement usant de tout les clichés du genre. En gros la mise en scène est classique, sans fulgurance et un peu fade même si elle se montre maîtrisé et abouti notamment dans ses excellents effets spéciaux mais voilà elle manque d'énergie et d'âme n'arrivant jamais à nous exalter ou nous émouvoir. En conclusion Chappie est un film pas terrible et clairement le premier vrai ratage de Blomkamp. Même si les intentions étaient bonnes et que le propos général du film est bon, c'est vraiment l'exécution de l'ensemble qui est maladroite plongeant souvent dans le stupidité et la facilité. C'est d'autant plus dommage que le film oublie quelques questionnements pertinents et qu'il traite de manière trop succincte ceux auquel il veut bien s'intéresser. Néanmoins Blomkamp prouve qu'il est un auteur cohérent qui pense avant tous à la cohésion de sa carrière pour créer une oeuvre unique qui lui est propre. Ici il rate à réinventer son cinéma préférant faire un pas maladroit en arrière plutôt que d'aller véritablement en avant comme il avait su le faire avec Elysium mais ce n'est pas vraiment dommageable et je reste confiant dans son style, je suis sûr qu'il arrivera à faire un Alien digne de ce nom mais ici il ne savait plus trop comment faire avec les mauvais retours de son précédent film on sent qu'ici il était plus hésitant. Il préfère miser sur une approche classique plutôt qu'une véritable prise de risque, il a voulu jouer la sûreté minimisant ses ambitions perdant l'aspect maladif, frénétique et ambitieux de ses précédents films qui même si parfois étaient imparfaits, ils étaient tellement généreux et avaient tellement de vitalité qu'ils en devenaient unique et précieux. Ici le spectacle n'est pas à la hauteur ni d'un point de vue intellectuel ni d'un point de vue visuel, regardé plutôt le grand frère spirituel de Chappie en attendant que Blomkamp revienne en forme, le Robocop de Verhoeven, là c'est de la grande SF.
    Mondocine
    Mondocine

    77 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Doit-on s’inquiéter pour Neill Blomkamp ? On avait déjà constaté qu’en dépit de ses nombreuses qualités, Elysium était nettement moins bon que District 9. C’est maintenant au tour de Chappie de se classer dix crans en-dessous d’Elysium.

    L’éventail des tares qui affligent Chappie est tellement large, que l’on ne sait même pas par quoi commencer. Par sa naïveté atrophiant ses thématiques comme un petit pois flétri par le temps ? Par ses personnages insupportables tuant toute empathie possible ? Par leurs interprètes totalement à la ramasse (exception faite de Dev Patel qui surnage dans ce capharnaüm) Par ses envies d’apporter un peu d’affect qui ne fonctionne jamais et qui sabote le peu d’émotion que l’on aurait pu éprouver devant cette pantalonnade désincarnée ? Par ses nombreux raccourcis qui donneraient presque de l’urticaire face à l’ineptie d’un scénario ambitieux mais tellement mal écrit et truffé d’aberrations narratives ? Ou peut-être par ses choix artistiques, la musique en premier lieu, à vous coller une migraine indécrottable pendant deux jours face à ce qui ressemblerait presque à une sorte de clip géant gangsta-cool offrant une pub d’enfer au groupe Die Antwoord qui va jusqu’à porter des t-shirt à leur effigie… dans le film ? Dernière possibilité, commencer en évoquant la petite pelletée de séquences passablement loupées et faisant évoluer le film à la lisière d’un ridicule permanent…

    Au final, les deux vrais soucis majeurs sont un trop-plein d'ambitions qui ne pouvaient décemment pas rentrer dans l'étroitesse d'un seul film et un script d'une bêtise atterrante, non pas dans le fond et ses intentions générales, mais dans la forme où trop de détails font grincer des dents.

    La critique complète sur Mondociné
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 mars 2015
    J'ai rarement vu un scénario aussi con... on finit par y voir des truands impitoyable faire poutous poutous avec un flic-robot quand même... et même lire un livre de gosse dans un lit à notre " bébé robot-flic".... enfin dommage l'idée semblait bonne et le reste est plutôt bien fait (Effet spéciaux )
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Ce film n'a pas trouvé son public et c'est dommage
    spoiler: mention spéciale à Dev Patel qui échappe aux bidonville de Slum Dog millionnaire Y a trop de ferraille dans ce film, pas assez d'histoire, de soubresaut, de surprise;;... pouvait mieux faire

    Dommage
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Dernier métrage de Neill Blomkamp, réalisateur à la célébrité montante, Chappie était très attendu par les fans qui espéraient voir un film de robot aussi novateur que District 9 l’avait été avec les extraterrestres. Mais, Neill Blomkamp semble souffrir d’une filmographie à la qualité décroissante ; qui va de mal en pis.

    En 2009, Neill Blomkamp avait fait sensation avec District 9, son tout premier long métrage, qui fait désormais parti des classiques de science-fiction. Son second film, Elysium (2013) avait cependant déçu beaucoup de nombreux fans et le réalisateur avait lui-même admis ne pas avoir été à la hauteur. Mais ce n’était pas sans compter sur Chappie et son bide scénaristique.

    En effet, Chappie souffre d’un scénario qui manque totalement son objectif : la réflexion d’une technologie plus forte que l’homme. Au lieu de traiter du conflit du robot contrôlé par l’homme vs robot contrôlé par lui-même, Neill Blomkamp a préféré tout simplement s’intéresser aux faux gangsters Die Antword et à l’éducation gangsta de Chappie ! Point d’avancés scientifiques avec au sommet Hugh Jackman (les gros bras) et Dev Patel (le cerveau). Chappie préfère, de loin, faire la part belle à Die Antwoord et leurs prestations « d’acteurs » infecte.
    Les motivations des personnages sont égoïstes et restent mineures face au sujet des robots à l’intelligence artificielle. Et, d’ailleurs l’intrigue de cette intelligence artificielle est digne des années 1980 sans Internet et sans interconnexion.

    Tout au long de Chappie, Neill Blomkamp essaie de créer l’émoi envers ce pauvre Chappie-gangster mais les incohérences et la bêtise de ce robot, créée au contraire un sentiment de sympathie pour Hugh Jackman, le grand méchant du film.
    Enfin, la fin de Chappie vient de finir d’achever le spectateur avec un grand culte fanatique autour de Yolandi , rappelant encore une fois au spectateur que la star de Chappie n’est pas Chappie.

    Au final, Chappie partait d’une très bonne idée mais qui par un scénario mauvais finit par tout foirer, à la manière de Transcendence (2014). Un film qui ne vaut que pour ses images.
    GaTcha
    GaTcha

    17 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Scénario niais, pas de fond, moralité plus que douteuse... Déçu...
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 113 abonnés 12 490 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Après "District 9" et "Elysium", Neill Blomkamp reste dans son domaine de prèdilection : la S.F! Ici, il s'est ramassè comme rarement par rapport à son premier long-mètrage, avec la même ville (Johannesburg), le même contexte et la même manière de capter les èvènements! Aucune nouveautè donc. "Chappie", ça raconte l'histoire de Deon, un jeune inventeur qui a rèussi à crèer la première Intelligence Artificielle, 100 % à part entière, avec des èmotions et une crèativitè à toute èpreuve. "Chappie" est totalement et inconsciemment dans l'ombre de "District 9" de la première à la dernière bobine! La prèsence du groupe Die Antwoord, limite ridicule, ne relève guère le niveau où l'on a l'impression de voir un de leurs clips promotionnels assourdissants! Le seul petit truc novateur et drôle, c'est de voir cette espèce de « Johnny 5 » super cool se comporter comme une petite frappe dans un dècor dèlabrè! L'unique intérêt, c'est donc ce robot badass qui vole la vedette à tout le monde! Y compris au mèchant Hugh Jackman, avec sa coupe de cheveux merdique et improbable! Petite dèception...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    212 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Je n'ai jamais particulièrement admiré Neil Blomkamp, qui m'a semblé gâcher systématiquement l'intelligence de son approche d'une SF sociale, réaliste, non hollywoodienne, par une grossièreté lamentable dans l'utilisation - excessive - de la violence. "Chappie" était un projet intéressant, sorte de conte déviant pour enfants mâtiné de clip vidéo célébrant The Antwoord, groupe sud africain extrémiste et fort sympathique. Le résultat, malheureusement, cristallise les faiblesses de Blomkamp encore plus que "District 9" ou "Elysium" : son admiration pour le cinéma dérangé de Verhoeven (une excellente référence s'il en est) vire ici au copié-collé gênant ("Chappie" recycle sans vergogne "Robocop"), tandis que son laisser aller habituel vis à vis des "détails" de scénarios, qu'il préfère faire passer "à l'arraché", est devenu un véritable je-m’en-foutisme : rien dans l'histoire de "Chappie" ne présente la moindre cohérence, ce qui fait que le spectateur décroche rapidement pour se cantonner dans l'observation distanciée des personnages qui s'agitent vainement sur l'écran. Pire, l'amateurisme criant du duo d'acteurs de The Antwoord, qui aurait dû être l'un des "plus" du film, en lui conférant une vraie fraîcheur, accentue encore le manque de crédibilité général (sans même parler d'une certaine niaiserie) du récit. Mais le plus grave dans cette semi-déroute, dont on risque fort au final de ne se souvenir que des remarquables effets spéciaux, c'est qu'on se dit que Blomkamp n'en à rien à braire de la situation sociale de Jo'Burg, traitée ici par dessus la jambe, de manière caricaturale. Du coup, on le soupçonne de n'avoir jamais été qu'un petit malin décidé à se faire une image à tout prix sur le dos des problèmes politiques de son pays... Tout cela devient alors très déplaisant !
    Jadeliro
    Jadeliro

    25 abonnés 750 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2015
    J'avais de bonnes attentes pour ce film dont la bande-annonce réussit à bien vendre, mais quelle déception ! On est loin de l'intelligence du scénario de Robot avec Will Smith ou A.I de Spielberg. Bourré de clichés mais surtout de personnages gros et invraisemblables, le film se cherche entre science-fiction, réflexion et parodie. Et que dire de Hugh Jackman, désolant dans ce rôle caricatural avec son look "has been". Seul côté positif, les effets spéciaux, mais malheureusement cela n'est pas suffisant pour hausser le niveau.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 088 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    On m'a souvent vendu Chappie comme un excellent film, comme un drame émouvant et intelligent sur le destin d'un être artificiel façon Frankenstein. On me promettait un bon moment doublé d'un plaisir cinématographique total, pour que je tombe finalement sur un film qui manque de profondeur, sorte de divertissement somme toute convaincant extrêmement mal vendu lors de sa sortie en salles; on nous promettait un combat pour la survie, alors qu'on reçoit une fable humaine sur la relation qu'entretien une machine avec une bande restreinte d'humains.

    Et c'est dans ces relations là que le film coince au premier abord : ses personnages étant terriblement caricaturaux (tout particulièrement les Die Antwoord, seulement présent pour s'éclater et faire leur pub tout en surjouant comme des pieds), les interactions qui en découlent paraissent forcées, superficielles; surgit donc un manque d'empathie flagrant pour les protagonistes présents à l'écran, qui patissent également d'un manichéisme à tomber.

    Profondément niais, Chappie nous ressort la carte de l'humanité méchante agressant la machine toute gentille, mais façon compte de fée urbain. C'est cliché, empli de pathos et de lourdeurs sentimentales; le film fonce à la pelleteuse, détruit tout sur son passage sans faire dans la finesse et l'habileté. On pourra s'en contenter, mais quand on nous vendait un film puissant, peu commun, la surprise est de taille et la déception immense.

    Vient s'ajouter à cela une mise en scène passe-partout qui, même si de belles images y sont transmises, peine à se réinventer depuis la sortie du premier film de Neill Blomkamp, District 9; rien n'a évolué, rien n'a changé : le ton documentaire, sombre et la caméra peu stable sont toujours présents, larguant le film, par bien des moments, dans une banalité insupportable. De beaux passages restent en tête, divinement soulignés par des ralentis bienvenus et pertinents (on pensera notamment à l'attaque visant Chappie, dure et poignante), mais ils sont trop rares pour considérer l'oeuvre comme réellement réussie au niveau de sa mise en scène.

    Irrégulier et manichéen, Chappie reste un bon divertissement, émouvant mais plombé par sa fin trop rapide et mal amenée, où l'on quantifie l'âme en deux temps trois mouvements sur un clavier, en mode what the fuck complet. C'est un passage forcé, le genre qui gâche tout le reste par sa facilité d'exécution; alors c'est certes beau, propice à l'émotion et aux sourires de contentement, mais la conclusion est à ce point sortie de nul part, à ce point niaise et convenue que cela ne marchera clairement pas sur une partie des spectateurs.

    Et c'est dommage, tant le film posait de bonnes questions qu'il n'approfondit jamais; quel est notre rapport à nos parents, au Créateur, aux autres; comment accueille-ton l'étranger dans nos vies, comment le traite-t-on? Est-on humain parce qu'on le naît, ou parce qu'on le devient? De même, peut-on perdre son humanité sur le bûcher de la cruauté? Tant de thèmes intéressants qui aurait dû être abordés de manière plus profonde, moins superficielle.

    Clairement inspiré du Robocop de Verhoeven (juste après Starship Troopers et Total Recall, avec District 9 et Elysium), Chappie se veut moins dramatique, beaucoup plus enfantin; à l'image de sa machine mignonne et magnifiquement animé (le principal point positif du film), le tout est niais, naïf, touchant, attachant. On retiendra donc la qualité des effets spéciaux concernant la machine en question, preuve que l''écran de cinéma peut donner la vie a à peu près n'importe quoi.

    Les mimiques, les mouvements, la qualité des détails et le design même de l'androïde, toutest si bien fait qu'on croirait regarder une vraie personne, une vraie machine; humaine, souvent bien plus que lesdits humains, Chappie se démarque dans le cinéma par la perfection de son réalisme, le plaçant directement dans une position de rapport homme à homme avec le spectateur. Ce dernier a l'impression de le voir vraiment, de pouvoir lui parler. Saisissant.

    En soit, Chappie est un film à voir si l'on est bon public, pas trop pointilleux. Si les défauts ne vous empêchent pas de prendre un maximum de plaisir lors du visionnage, si vous n'avez que faire d'incohérence ou de facilités scénaristiques, le film devrait vous plaire. Il remplit très bien son contrat d'oeuvre divertissante, parfois même un peu trop, y perdant l'intelligence de son propos. Un film qui divise, comme chaque oeuvre de l'ami Blomkamp. C'est à cela qu'on reconnaît les grands...
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