Avis : Chappie - Page 2

une petite déception
effets spéciaux impeccable
mais compliqué d entendre certaines répliques du robot totalement enfantile
plutôt pour un publique d ados il me semble

Dans un futur proche où les programmes informatiques ont toujours l'air de tourner sous Windows 95 et où les gentils sont aussi bêtes que les méchants, la majorité des policiers d'une métropole gangrénée par la violence sont remplacés par des robots. Mais l'un d'eux est détourné et reprogrammé, et là le film part tout droit en vrille. spoiler: Le robot, soit-disant ayant tout à apprendre (sauf à avoir peur de tout, d'ailleurs le film est truffé de raccourcis faciles qui prouvent bien que c'était qu'une pirouette de scénario) semble tout droit sorti de la cage aux folles.
Et c'est comme ça pendant une heure et demie. Heureusement, tout a une fin. Ce que Jackman fiche dans cette parodie de science-fiction, on ne le saura pas. Une étoile pour les effets spéciaux, mais c'est tout. Dommage car ça semblait prometteur, mais rien de tout ça n'est à prendre au sérieux.

Si c'était un clip de Die Antwoord j'aurais probablement dit : "Waouh, génial comme à leur habitude, avec leur esthétique et leurs références !" sauf que voilà, ce n'est PAS un clip de Die Antwoord, c'est un film de N. Blomkamp avec un scénario, des acteurs, une histoire à raconter etc. C'est là mon gros problème avec ce film, je n'arrive pas à le situer. Entre univers décalé/esthétisant, réflexion profonde et gigantesque farce, je ne parviens pas à comprendre ce que voulait le réal. Comme je le disais, si ce n'était qu'un clip de Die Antwoord ça passerait puisque ça leur ressemble mais là il y a vraiment mélange des genres, ce qui accompagné des nombreuses incohérences m'a fait décrocher quasiment dès le début pour ne plus regarder ce film qu'avec un regard terriblement distant et circonspect.
Je cite pèle-mèle :
spoiler: _ Un ingénieur d'une multinationale d'armement haïe de tous vit dans une baraque... sans barreaux aux fenêtres et se balade... dans un van siglé et sans vitres blindées !!! ALLO, c'est supposé se passer à Johanesbourg, une des villes les plus criminogènes au monde ou tous les gens qui ont les moyens vivent dans des bunkers ultra sécurisés et voyagent dans des véhicules blindés !!! _ Toujours concernant la multinationale : on y entre et on y sort comme dans du beurre sans jamais attirer l'attention de qui que ce soit _ Une simple clé usb permet de contrôler ou de reprogrammer un robot, cette dernière étant au passage pas trés sécurisée et a tendance à se balader un peu partout sans que personne ne sache vraiment où elle est _ Une racaille de base remplace sur la base du "plug-and-play" un bras de robot... scié à la disqueuse, par un autre bras entier, et ce en quelques secondes seulement ! _ Le robot prend cher : armes lourdes, cocktail molotov etc. et reste opérationnel... sauf qu'il a des câbles fins apparents et non protégés


Et j'en passe...

Mon 1/5 vous a peut-être intrigué, puisqu'il s'adresse quand même à un Blomkamp, réalisateur porté aux nues avec District 9 et a priori loin d'être le premier tâcheron venu. Pourtant, je veux d'emblée préciser que cette note sans appel n'est en rien due à une envie haineuse de taper sur quelque chose que je n'aime pas et auquel je refuse de laisser sa chance. Sa chance, Chappie l'a eu. Il l'a laissé filer, tout simplement. Comme tout film de S-F, ce troisième film Neill Blomkamp séduit, agace, interpelle, révulse, fascine (...) surtout par des idées ponctuelles, des choix de traitement du synopsis de base, autant que par sa cohérence d'ensemble. C'est pourquoi (et aussi parce que Chappie ne m'a vraiment pas donné envie de procéder autrement) je me contenterai donc d'en parler par le biais d'un simple listing d'idées, bonnes ou mauvaises, mais tout à fait précises (attention aux spoilers). Au moment de faire les comptes, le bilan devrait être assez parlant comme ça, et cet avis s'en trouvera je l'espère clarifié. Commençons par les idées appréciables, les moments où Chappie m'a fait réagir - ce qui élimine déjà beaucoup de passages obligés auxquels donnent désormais droit tous les films sur l'intelligence artificielle - positivement. Sans chercher, je n'en compte que deux. Promis, pour ne pas tricher et donner une idée honnête de mon ressenti sans tirer vainement sur l'ambulance, je ne réfléchirai pas non plus à tous les éléments qui ont pu m'énerver. Quoi qu'il en soit, je compte tout de même deux passages réussis. Le premier, c'est le combat qui envoie Chappie à la casse, ce par quoi commencera son aventure en tant qu'entité consciente puisque c'est là que le personnage de Dev Patel pourra le récupérer pour tester son projet. Ce que j'ai très simplement aimé, c'est le ralenti (pour une fois, un ralenti n'est pas trop lourd et sert à autre chose qu'à surcharger l'image de pathos) qui montre Chappie recevoir la roquette qui devait mettre fin à son existence et qui en marquera en fait le réel début. Ce ralenti presque too much capte magnifiquement bien l'importance du moment, il marque une cassure nette et signifie assez poétiquement la naissance d'un être. J'ai trouvé ça fugacement beau, certes parce que je croyais encore que Neill Blomkamp était un gars un minimum subtil, mais aussi parce que cette image m'a fait l'effet d'un moment sacré, presque d'une prière, dans le sens de contemplation aveugle de quelque chose de plus grand ; en l’occurrence la vie. Deuxième moment plaisant ; la manière dont le créateur de Chappie mène à bien son envie de créer artificiellement une conscience : par un essai presque aléatoire dont il ne savait en rien qu'il allait fonctionner. J'avais l'impression de voir Blomkamp signer là un aveu de modestie, avouer que comprendre la vie et espérer en singer les formes était complètement vain. Mais ça, c'était avant que tout ne dérape. C'était avant, qu'il ne parte aux antipodes de mes pauvres espérances, et qu'il n'essaie avec toute la bonne foi du monde, sans second degré, de me faire avaler un récit où on transfère comme l'on veut sa conscience sur une clé USB - Luc Besson sort de ce corps. Le premier qui réussira à m'émouvoir, à traverser son film d'une étincelle de vie et de beauté véritable en résumant la conscience de ses personnages à un échange de données, il n'est pas encore né. Une preuve de plus que la subtilité et la profondeur ne sont pas le fort d'un réalisateur qui avait déjà auparavant, même si celle-ci est la plus grosse, multiplié les bévues. Par exemple, Chappie arrive à "lire" la conscience tissée par les câbles et les circuits qui composent son "cerveau" à l'aide d'un casque adapté à l'anatomie organique humaine. Si ça ne vous gêne pas, si voir de telles âneries à l'écran ne vous interpelle pas deux secondes, arrêtez la lecture ici, nous ne serons jamais d'accord. D'autres boulettes sont à noter, et désormais allons-y pêle-mêle, de façon aussi foutraque que le film : la "gangsta" qui s'humanise subitement grâce au développement de son instinct maternel, le sadisme de Hugh Jackman qui devient méchant par profit et goût de la notoriété mais se met évidemment entre temps à décapiter les gens par plaisir, Chappie qui trébuche après que des gosses l'aient caillassé - un robot n'est pas censé souffrir, soit il est endommagé et alors il ne fonctionne plus correctement soit il n'a rien et alors il marche tranquillement - oui c'est une métaphore, mais quelle subtilité ! Je note aussi l'écran de contrôle visible lorsque la caméra adopte le point de vue de Chappie en vue subjective, écran inutile puisque ce robot obéit à la voix et qu'il n'a en rien besoin de cela pour traiter une information. Une preuve de plus que Blomkamp préfère s'appuyer sur des images fortement liées à l'imaginaire S-F plutôt que de chercher le réalisme dont ne doit jamais se départir le genre, qui doit se tenir à des partis pris imaginaires de base mais ensuite s'y tenir. Peut-être que tout ceci vous apparaîtra comme un point de détail, mais ceux-ci s'agglutinent jusqu'à venir noyer Chappie sous une impression inévitable ; celle d'un gars qui poursuit avec acharnement une idée de départ qu'il est incapable de tenir sur la durée sans de nombreuses incohérences et un manque monstrueux de subtilité. La S-F aura souffert, cette année.

C'est avec joie et enthousiasme que je suis allé voir Chappie, comblé par une bande annonce laissant rêveur et un synopsis à fort potentiel mettant en avant les limites de la robotique face à l'avancée humaine. Et bien Mesdames Messieurs il n'en est rien. Une véritable déception. Il ne s'agit que d'une démonstration d'effets spéciaux, certains indignent d'une production d'un tel budget. Si seulement l'histoire, les personnages étaient là pour redorer cette façade bien ternie, il n'en est rien non plus. Pas grand chose ne tient la route, tout est dans la facilité et la simplicité scénaristique, aucun suspense.
On retrouve un Hugh Jackman dans un rôle à demie teinte, dont les actions semblent non fondées et ne bénéficiant d'aucune crédibilité dans ce rôle.
Dev Patel aurait pu aussi avoir un rôle aussi attachant que crédible, il n'en ai rien non plus. Je ne parviens pas non plus à comprendre le choix de ces 3 malfrats, autour desquels le film va essentiellement tourner. Cela semble être une blague du réalisateur.
Vous l'aurez compris, je ne recommande absolument pas ce film, qui se sera perdu dans les abysses des films à gros budget, au potentiel inexploité.

Premier film raté pour Neil Blomkamp ! Tout au long du film, il est impossible d'avoir de l'empathie pour aucun des personnages : (spoiler) Chappie n'a qu'une espérance de vue limitée on ne peut pas s'attacher à lui, ses "parents sont de dangereux criminels sanguinaires, qu'ils meurent... on s'en fout , son créateur ne fait rien pour arranger les choses....
Sans parler de Jackman a qui on a donné un rôle à la limite du Nanar !
Sans compter le nombre hallucinant d'incohérence scénaristique sur les IA ! Deux heures qui m'en ont paru trois !
Je ne dis pas chapeau à Chappie !
PS : heureusement que l'image est soignée sinon c'était un 0 pointé !

Prenez le début de District 9, le robot de fin ainsi que la fin et une pincée d'Elysium pour la touche gangsta tatouage et sa donne : CHAPPIE.
Autant dire une belle grosse déception, une histoire réchauffé qui n'apporte aucunes nouvelles saveurs. Les acteurs sont très très moyen hormis Chappie qui de ce côté la est énormément réussi mais c'est bien la le seul côté positif du film. Dommage...
A la fin du film vous pourrez comprendre que "le dernier espoir de l'humanité n'est pas humain" est totalement incohérent avec le film.

D'un ennui mortel ! un film plein de cliché et un scénario on ne peut plus prévisible ! ce film nous propose une gamme de produit qu'on peut facilement retrouver sur le site des Die Antwoord ! mise a part les effets spéciaux le film est ridicule mais d'une force !!!
c'est vraiment dommage d'autant que j'aime bien que ce soit le réalisateur ou les acteurs !

Ou la la, que j'ai eu du mal avec ce film. Pour commencer, je l'ai vu en VF, sûrement une mauvaise idée de plus.
En effet, le doublage des voix est pathétique, aussi bien pour les méchants que pour les gentils.
En fait, j'ai failli quitter la salle au bout de 15 min. Le démarrage c'est de la série B, ou C, voire...
Je suis d'autant plus déçu que la bande annonce vendait un sujet intéressant, voire philosophique, mais dans la réalité c'est vraiment bof.
Heureusement que la "naissance" de Chappie m'a fait rire sinon voilà de l'argent jeté par la fenêtre.
Et je ne parle pas de la prestation des guests stars de S. Weaver et H. Jackman, la méchante responsable de service et le méchant ex militaire idiot.

Chappie...
Voilà un film d'ambition à la hauteur de Neil Blomkamp...
Un film qui devait enfin lui permettre de transformer l'essai avec District 9...
Le film qui devait finir par conquérir tous les sceptiques après Elysium...
Neil Blomkamp part ( avec moi en tous les cas ) avec une énorme cote... J'ai la sensation que ce réalisateur est parfaitement dans son élément dans ce type de film ( SF Futuriste mais pourtant avec des sujets toujours aussi actuels )...
Malheureusement, et je ne me l'explique toujours pas,la présence des deux "acteurs" Ninja et Yo-Landi ( Chanteurs de profession ) a détruit tout le potentiel du film...
Oui, car ce film avait un réel potentiel, beaucoup de choses à raconter, à explorer, des tas de choses positives sont présentes, mais ces deux acteurs ont brisé ce film ( à mon avis... )
J'étais été profondément déçu car j'ai senti en parallèle qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux et que ce n'était pas si difficile... La cause principale de ma déception et j'y reviens est la présence de ces deux pseudo acteurs...
J'ai eu du mal a savoir si dans leur manière d'appréhender leur role, c'était volontairement caricatural et qu'il fallait en rire ou pas (?)... Je me suis surpris à rire tant j'ai trouvé ça kitsch...
Je n'ai jamais pu rentrer dans l'univers du film, ni à aucun moment pu prendre réellement du plaisir par la faute de des deux comédiens...
Le RAZZIE AWARD est pour eux... ( Rarement vu pire )
Je ne mets 1/5 pour le potentiel... Je pense que dans d'autres circonstance il aurait pu atteindre les 4/5...

Ce n'est pas possible que ce film soit au premier degre , c'est infantil , les personnages caricaturaux au possible , les dialogues d'une betise sans nom. A voir éventuellement pour rire au second degres ou pour les quelques effets spéciaux pas trop mal.

Neill Blomkamp prend un drôle de chemin. Celui de Michael Bay, en tout cas pour la réalisation. Pour l'histoire, on n'y est pas encore mais peut-être que d'ici peu... La genèse du film est pourtant très palpitante. Un homme crée l'intelligence artificielle et devient donc le créateur. Puis la créature grandit, s'émancipe, et finie par dépasser son créateur. Sur le papier, super. A l'image, bof. On a l'impression de voir un enchainement de courtes séquences bâclées pour essayer de nous en raconter le plus possible en un minimum de temps pour ajouter des scènes d'actions. C'est bien dommage car ça finit par devenir ridicule et les acteurs ne sont absolument pas crédibles. District 9 était un très bon film. Elysium s'en sortait plutôt bien. Là c'est un peu la cata...

Après le court-métrage "Alive in Joburg" et "District 9", Neill Blomkamp retrouve Johannesburg ainsi que la question robotique qui ne cesse de l'obséder avec "Chappie". Pourtant, le maître de la science-fiction se fait toujours attendre. Outre le fait qu'il aborde un sujet pour le moins daté et traité maintes fois avant lui (intelligence artificielle, humanisation des robots...), "Chappie" ne fait que réitérer tout ce qui nous avait fait détester "District 9" : une veine excessivement démonstrative associée à un sentimentalisme repoussant. Ce mélodrame sans âme se plie à toutes les facilités possibles : manichéisme, pathos, méchants caricaturaux (Hugh Jackman dans un de ses rôles les plus oubliables). Si les défauts "District 9" furent noyés dans l'éloge, cette nouvelle production devrait permettre de mieux cerner les limites du cinéaste notamment sa gestion du rythme et ses scènes d'action interminables. Entre l’exacerbation et la nunucherie, on ne peut adhérer .

Film étonnant par sa bêtise, ses personnages caricaturaux et ses enchaînements de scènes invraisemblables. Un ratage total.

Tout s'est peut être un peu trop mélangé dans la tête de Neill Blomkamp qui nous donne un peu de tout dans un seul film qui ne s'y prête pas.
Actions, émotions, délires, sérieux, futurs, passé... avec un casting improbable.
On perd 1h à tenter de comprendre si on va aimer le côté tendre et mignon du robot ou détester le scénario et les répliques écrits à la va-vite.
La touche d'"Elysium", la dose de "District 9", la photocopie de "Short Circuit", le pays qui fait parler de lui, et les artistes loufoques n'ont pas suffit pour avoir une histoire intelligemment amenée.
Le 2è volet ne pourrait être que meilleur.