Derniers Avis : Chappie - Page 13

Eh oui, c'est très mauvais, c'en est même éxaspérant de voir un tel gâchis. Pour son troisième film, ce réalisateur refait les mêmes erreurs en pire, c'est un peu comme un district 9 râté, inspiration qui tourne en rond, propos vide, admiration pour un groupe de rap qui fait de ce film leur clip en quelque sorte et cela ne dépasse pas le QI Mtv... Déçu? oui forcément...
Parfois un air de production BBC, parfois on se demande comment sigourney waver a pu être partante pour un tel film, hugh Jackman essaie mais ne réussit rien, à fuir.

Ce film est très intéressant, il fait réfléchir sur certains sujets tels que les bienfaits ou les problèmes liés à l'intelligence artificielle, et à un avenir pas si éloigné. Le scénario est bien construit et les effets spéciaux sont irréprochables. Le seul problème est qu'hormis pour l'intrigue principale on va voir un film pour ses acteurs, et ici Hugh Jackman est très mauvais, il surjoue énormément et son rôle ne lui correspond pas du tout, et Dev Patel a toujours un style si particulier qui plait rarement...

L'idée était original Il y avait de quoi faire et au final on en ressort avec un film assez inégal en cause des incohérences et personnages un peu trop caricatural frisant le ridicule heureusement que l'humour de Chappie vient sauver le film du naufrage , Quoi qu'il en soi Neill Blomkamp est résolument le cinéaste du Futur

Avec "Chappie", le sud-africain Neill Blomkamp se place définitivement comme étant le nouveau wonder boy du film de science-fiction, 6 ans après le surprenant "District 9" et deux ans après "Elysium", avec un budget à chaque fois plus conséquent. "Chappie" est une réussite, dans le sens qu’on ne peut s’empêcher de prendre en sympathie le rôle-titre, grâce notamment à l’intelligence artificielle dont le robot a été doté, mais aussi grâce à sa façon de bouger, très humaine. Pour ce faire, la motion-capture a été utilisée sur de véritables acteurs (en l’occurrence Sharlto Copley, une technique déjà largement éprouvée pour humaniser des personnages pourtant loin d’être humains). Mais la véritable prouesse réside en le fait que les techniciens ont réussi à donner une vraie expression scénique à ce robot, grâce au langage corporel : outre le fait de lui avoir prêté des yeux aux pupilles pixellisées, c’est la barre en guise de sourcils qui fait une grande partie du travail, avec le mouvement perpétuel de ses antennes qui font aussi office d’oreilles, et je ne parle même pas de la main portée au menton pour les séquences de réflexion. "Chappie" présente un problème d’éthique avec l’exploitation de l’intelligence artificielle, et pose la question de savoir jusqu’où on peut aller, sous quelque façon que ce soit. Une question que le genre humain se pose depuis longtemps depuis qu’il pense avoir les outils pour la créer. Et c’est aussi pour cette raison que "Chappie" reste assez cliché dans son histoire : un scientifique qui peine à imposer ses avancées technologiques contraint de les tester autrement, un PDG qui ne pense qu’à enrichir son affaire, un autre scientifique qui ne parvient pas à imposer sa technologie à l’apparence largement dépassée, et des méchants vraiment très méchants mais paradoxalement pourvus d’un cœur. Evidemment, tout cela rappelle dans les grandes lignes la trame de "Short circuit" (1986), et quelques éléments de "Wall-E" (2008), dont la très ressemblante voix doucereuse (pour la VF) du petit robot. Le tout est mixé, bien travaillé, et ça donne ce sympathique divertissement qu’est "Chappie". Au milieu des effets spéciaux très réussis, évolue un casting à la hauteur de l’événement. Le trio infernal composé par Hippo (Brandon Auret), Yankie (Jose Pablo Cantillo) et Yo-Landi (Yo-Landi Visser), amènent par leur méchanceté des situations cocasses, et donc plutôt drôles. Disons qu’elles prêtent au moins à sourire. Face à eux, des stars, à commencer par un Dev Patel (héros ordinaire de "Slumdog millionnaire") très convaincant en scientifique, puis par un Hugh Grant toujours plus bluffant dès lors qu’il s’agit d’exprimer des sentiments les plus durs. Sigourney Weaver fais comme à son habitude depuis un certain nombre d’années, à savoir de courtes apparitions mais attention : son rôle n’est pas si anecdotique que ça dans la construction de l’histoire. La réalisation et le montage rendent le récit très fluide, et nous emmènent jusqu’à la fin du film sans ennui. Quelques clichés photographiques sont intéressants, et j’avoue avoir un faible pour le plan où on voit la silhouette de Chappie se découper sur le ciel et la ville du haut de son tertre rocheux sur lequel il s’est posé spoiler: , juste avant de se faire capturer
. Après, question crédibilité spoiler: (genre faire contenir une conscience sur une clé USB)
, faut pas trop chercher car ça reste tout de même de la science-fiction. Il n’empêche que le tout est sacrément bien ficelé, et parvient même à susciter divers états d’âme chez le spectateur, allant de la tristesse (voire de la désolation jusqu’au sentiment de honte spoiler: quand le robot se fait passer à tabac
) à la joie, en passant par de la compassion et une certaine admiration. Bougrement intelligent (oui je sais, celle-là était facile mais je n’ai pas pu m’en empêcher), "Chappie" est une bien jolie réussite, et je me surprends même à attendre la suite avec une relative impatience, le twist final laissant largement la place à une séquelle.

Tout s'est peut être un peu trop mélangé dans la tête de Neill Blomkamp qui nous donne un peu de tout dans un seul film qui ne s'y prête pas.
Actions, émotions, délires, sérieux, futurs, passé... avec un casting improbable.
On perd 1h à tenter de comprendre si on va aimer le côté tendre et mignon du robot ou détester le scénario et les répliques écrits à la va-vite.
La touche d'"Elysium", la dose de "District 9", la photocopie de "Short Circuit", le pays qui fait parler de lui, et les artistes loufoques n'ont pas suffit pour avoir une histoire intelligemment amenée.
Le 2è volet ne pourrait être que meilleur.

Chappie est un petit film de SF bien sympathique, l'aventure d'un robot doté d'une intelligence artificielle. Un film pour les adolescents, qui se laisse regarder. La musique techno, et le coté geek (références à la culture pop-manga, comme le design de chappie qui s'inspire clairement de Appelseed) un peu lourd peut plaire, comme rebuter certaines personnes. Neill Blomkamp fait ici aussi bien qu'Elysium, mais n'arrive pas à la cheville de District 9.

Chef d'œuvre. Film incroyablement beau, réalisation parfaite.

District 9 était génial, Elysium complètement raté. Et d'après les avis que j'ai pu récolter à droite à gauche, Chappie tenait plus du deuxième film de Neil Blomkamp que du premier. Comme beaucoup, je me suis mis à penser que ce type avait eu du bol avec District 9 et j'ai commencé à craindre le pire pour le futur Alien.
Mais ça c'était avant de voir Chappie. La première chose qui saute aux yeux, ce sont les effets spéciaux. Ils sont invisibles. On croirait voir des animatronics. Ensuite, ce petit robot est vraiment attachant. C'est une idée géniale que de lui avoir donné vie à l'âge d'un enfant.
Comme dans District 9, Chappie est une ode à la tolérance. Beaucoup d'autres thèmes sont développés. Peut être trop en seulement deux heures parfois un peu bordéliques. Mais quel cinéma enthousiasmant ! Sur le fond comme sur la forme, District 9 et maintenant Chappie ne ressemblent à aucun autre film.
J'attends maintenant les nouvelle aventures de Ripley avec impatience.

Une romance d'interactions humaines qui ne laisse pas de marbre, les personnages sont attendrissant au point que les robots deviennent couleur chair de part leurs esprits en évolution de plus en plus " nous ".

Après District 9 et Elysium bien meilleurs, Chappie laisse un sentiment mitigé, il y a de bons moments mais l'ensemble n'est pas très réussi, le scénario est prévisible, certains acteurs sont trop caricaturaux... se laisse regarder une fois cependant.

Encore une belle réussite de Neill Blomkamp qui, décidément, commence à faire office de maître en matière de science-fiction au cinéma. La critique n'est pas tendre envers Chappie qui reste pourtant touchant et rythmé, un savant mélange des genres avec une BO entraînante et des interprètes pas si mauvais que ça. Je suis déjà fort impatient de découvrir de nouveaux films de ce petit réalisateur de génie.

Après le sans faute "District 9" et le naïf mais ultra-efficace "Elysium", Neill Blomkamp vient reposer ses caméras à Johannesburg pour y filmer le même bestiaire mécanique que dans son film précédent. On dit qu'un artiste refait sans cesse les mêmes oeuvres, c'est particulièrement frappant chez Blomkamp. Il recycle avec insistance les mêmes thèmes et les mêmes motifs visuels, et force ainsi la comparaison entre chacun de ses opus, ce qui, paradoxalement, met ici en exergue les limites de son style. Visuellement, son "Chappie" est d'une tenue impeccable, la faute à des effets spéciaux une nouvelle fois remarquables, et un montage ultra-dynamique qui achève de faire du metteur en scène une sorte de Paul Greengrass de la S-F. Le scénario, qui joue à fond sur la symbolique relation du robot et de son créateur, ménage quelques séquences réellement intéressantes sur la formation du "moi" profond d'un être doué de conscience. Mais la seconde partie donne également l'impression étrange que la créature a échappé en chemin à tout contrôle. Blomkamp et sa co-scénariste utilisent les vérins hydrauliques et les micro-processeurs comme des jouets pouvant tout solutionner spoiler: (y compris la mort elle-même)
ce qui fait malheureusement chuter les enjeux de l'acte final. Le déséquilibre qui en découle est encore accentué par un gros frein que Blomkamp s'est manifestement imposé sur l'utilisation de la violence, d'ordinaire très crue chez le cinéaste. Niveau casting, Dev Patel, Ninja (dont le personnage est sûrement le plus intéressant dramatiquement parlant) et Yo-Landi Visser emporte le morceau, mais on peut regretter le manque de nuance du méchant incarné par Jackman, ce qui est d'autant plus dommage que ce dernier s'en donne à coeur-joie dans le rôle. En bref "Chappie" est un bon divertissement du samedi soir, qui ne manque ni de punch ni d'humour, mais qui encourage à espérer une certaine remise en question cinématographique de son auteur pour ses prochaines réalisations.

Encore un bon film d'anticipation de Neill Blomkamp, sous fond d'Afrique du Sud toujours aussi appauvrie, et en proie à des guérillas urbaines !

Connaissant déjà du coup l'univers de ce réalisateur, on peut rentrer sans se poser de questions dans l'histoire de ce nouveau personnage robot, et de ses acolytes humains.

Humour, action, tendresse, on passe par une palette vraiment large de sentiments du début à la fin, comme ce fut le cas pour District 9. Musique vraiment accrocheuse et rythmée, personnages barrés, et acteurs à contre courant de leur rôles précédents !, un bon Jackman loin de son cliché Wolverine, et un bon Copley (gentil ou méchant, c'est un franchement bon acteur qui a de la gueule).

Une très très bonne surprise !

pas assez de contenu, le film effleure seulement le fond du sujet

Un curieux mélange de genres : le sujet de l'intelligence artificielle dans un futur digne de Robocop (de Verhoeven) ok, mais avec un robot qui se comporte comme un petit enfant progressant dans un milieu gangsta, le tout au 1er degré, euh... c'est déstabilisant. Et au niveau de l'interprétation c'est pareil : tout et n'importe quoi ! Dav Patel et Hugh Jackman sont très bons mais Die Antwoord c'est mieux en clip. Par contre, la réalisation et les effets spéciaux sont incroyables.