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    Chappie
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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 107 abonnés 12 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Après "District 9" et "Elysium", Neill Blomkamp reste dans son domaine de prèdilection : la S.F! Ici, il s'est ramassè comme rarement par rapport à son premier long-mètrage, avec la même ville (Johannesburg), le même contexte et la même manière de capter les èvènements! Aucune nouveautè donc. "Chappie", ça raconte l'histoire de Deon, un jeune inventeur qui a rèussi à crèer la première Intelligence Artificielle, 100 % à part entière, avec des èmotions et une crèativitè à toute èpreuve. "Chappie" est totalement et inconsciemment dans l'ombre de "District 9" de la première à la dernière bobine! La prèsence du groupe Die Antwoord, limite ridicule, ne relève guère le niveau où l'on a l'impression de voir un de leurs clips promotionnels assourdissants! Le seul petit truc novateur et drôle, c'est de voir cette espèce de « Johnny 5 » super cool se comporter comme une petite frappe dans un dècor dèlabrè! L'unique intérêt, c'est donc ce robot badass qui vole la vedette à tout le monde! Y compris au mèchant Hugh Jackman, avec sa coupe de cheveux merdique et improbable! Petite dèception...
    FaRem
    FaRem

    8 887 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    On est loin de l'extraordinaire "District 9", mais à la manière de "Elysium", "Chappie" est tout de même un bon divertissement même si on pouvait espérer mieux. Comme pour ses précédents films Neil Blomkamp nous a fait un film avec une base intéressante et beaucoup de bonnes idées, mais ici très peu sont exploitées comme justement l'utilisation de l'IA (avantages et inconvénients). Beaucoup de gens ont dit qu'il avait cédé aux sirènes d'Hollywood en faisant un film grand public avec un traitement facile et attendu, ce qui est peut-être en partie vrai, mais j'ai passé un bon moment. Blomkamp ajoute de l'humanité là où il ne devrait pas y en avoir en donnant vie à ce robot, certains ont trouvé ça niais, pas moi, j'ai trouvé ça sympathique et ça rend Chappie assez attachant. Après tout n'est pas parfait, il y a quelques longueurs notamment dans les passages un peu plus légers qui n'apportent pas grand chose, mais malgré quelques petits ratés, c'est un bon film bien mené et bien rythmé.
    Caine78
    Caine78

    6 861 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Neill Blomkamp a beau être un cinéaste intéressant avec un univers bien à lui, sa carrière s'avère pour l'instant un peu décevante. D'un côté on peut être séduit par ce personnage de robot plutôt sympathique, le film gardant un minimum de fond aussi bien dans son discours que le contexte social dans lequel il s'inscrit (un futur que l'on imagine très, très proche). Dommage qu'il hésite entre plusieurs registres n'allant pas forcément ensemble (science-fiction, action, comédie), si bien que j'ai parfois un peu lâché, la musique très bruyante de Die Antwoord (également présent en tant qu'acteurs) n'étant pas d'une grande aide non plus. Après, cela reste parfois spectaculaire et doté de quelques bonnes idées (à l'image d'un dénouement spoiler: proche dans l'esprit de « District 9 »
    ), mais nul doute que sur un tel sujet, on pouvait s'attendre à plus de rigueur, de profondeur et de subtilité. Reprends-toi, Neill !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 819 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Le gros problème de ce film est qu'aucun des personnages n'est sympathique. La famille de Chappie est composée de criminels qui l'élèvent pour qu'il devienne un gangster avec des bijoux. Je ne sais pas si c'était censé être réconfortant mais c'est tout simplement stupide et ringard. Chappie lui-même est comme un petit enfant ennuyeux qui fait des choses stupides et manque de bon sens. Combinez tout cela avec une intrigue qui n'a aucun sens pour le spectateur. Par exemple le créateur de Chappie est comme le prochain Steve Jobs mais il travaille dans une cabine dans ce qui ressemble à un entrepôt délabré. Les ordinateurs ont l'air de venir des années 80 avec leur DOS. Sérieusement l'Afrique du Sud n'a pas reçu les Windows. Les gangsters laissent le créateur de Chappie en liberté à plusieurs reprises sans raison apparente alors qu'il aurait pu aller voir la police à tout moment. Sont-ils les criminels les plus stupides du monde. Ce ne sont là que quelques exemples de l'idiotie du scénario. Lorsque j'aurai 80 ans et que je serai sur mon lit de mort je regarderai en arrière dans ma vie et je me demanderai ce que j'aurais pu faire de mieux que ces deux heures que j'ai gaspillées en regardant ce film...
    selenie
    selenie

    6 412 abonnés 6 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Troisième film seulement pour le réalisateur Neil Blomkamp après le superbe "District 9" (2009) et le plus hollywoodien mais non dénué d'intérêt "Elysium" (2013). Pour cerner le film on dira 40% "Robocop", 20% "I, Robot", 10% "District 9" et 20% de Disney !... Oui Disney, on a droit à un humour très enfantin, même un peu niais Une petite déception pour le manque d'ambition et d'audace dans ce film. Techniquement Chappie est magnifique, nous avons de l'émotion et pas mal d'action mais le film ne passe la ligne jaune "adulte" qu'à la toute fin. L'humour est trop niais, peu inventif, au mieux on sourira au pire on est consterné. Ca se regarde mais sans plus. Une vraie déception. Moyenne de justesse.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 368 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2015
    Neil Blomkamp , acte III. Après un « District 9 » qui m’avait époustouflé et un « Elysium » que j’avais trouvé bien plus convenu et répétitif à l’égard de son prédécesseur, ce troisième film, « Chappie », était l’occasion pour moi de voir si le réalisateur sud-africain avait déjà atteint ses limites ou si, au contraire, il en avait encore sous le capot. Eh bien j’aurais envie de dire « un peu des deux », même si, l’un dans l’autre, je dois quand même avouer que c’est bien le plaisir qui a pris nettement le dessus au final. Parce que oui, déjà, sur le plan formel, Neil Blomkamp reste Neil Blomkamp. Visuellement, je trouve ça irréprochable. Non seulement je considère que ce gars est aujourd’hui l’un – si ce n’est le – réalisateur qui sait le mieux marier les prises de vues réelles aux incrustations d’images de synthèse, mais en plus je trouve qu’il maitrise vraiment bien cet équilibre entre d’un côté une caméra au point très nerveuse et de l’autre des plans nets, bien montés, sachant parfaitement respecter la cohérence de son espace de cinéma, tout en sachant se faire rigoureux sur le rythme et la finalité de chaque scène. Seulement voilà, la richesse de forme ne fonctionne vraiment que lorsqu’elle est en adéquation avec une richesse de fond, et c’est sur ce point que « Chappie » traîne quelques scories de « District 9 » et « d’Elysium » que j’aurais préféré ne pas retrouver. Parce que oui, comme dans les deux précédents films de l’ami Neil, on aura encore le droit à cet archétype bien caricatural du méchant brutal et très bas du casque, tout comme on aura aussi le droit à cette définition très grossière de la grosse méchante multinationale de riches inhumains, sans oublier cette tendance qu’à Blomkamp à surcharger en musique et en jeu d’acteur les scènes qu’il juge (à tort) plus faible en intensité. Mais bon, si je précise tout cela, c’est juste que j’enrage un peu que toutes ces petites aspérités m’aient quelques fois sorti de mon trip ! Parce que oui, au-delà de tout ça, ce film, ça reste quand même une claque ! Mais par tous les dieux, que ce concept de « Chappie » est inventif ! Qu’il est plaisant d’avoir saupoudré tout cela d’un brin de loufoquerie et de second degré ! Quel régal d’assister à une intrigue ancrée dans la plus pure tradition de la vraie science-fiction : celle qui rend concrète et accessible à tous des mécaniques humaines ou sociales ! (Bon c’est pas du Bourdieu non plus, mais en à peine deux heures, c’est quand même pas mal non plus !) Mais surtout, quel pied… Quel pied face à cet élan ! Et c’est là que je le trouve toujours aussi bon ce Neil Blomkamp ! C’est un peu toujours la même structure ses dynamiques finales, mais c’est tellement ce que j’aime, que je ne peux pas lui en vouloir ! Au contraire ! Moi, depuis « District 9 », j’avoue que je vais voir un film de l’ami Neil dans l’espoir de retrouver cette logique de climax final d’adrénaline et d’émotion. Là encore, dans « Chappie », j’ai retrouvé cette explosion finale. Et là elle fonctionne d’autant plus, que Blomkamp ne loupe vraiment pas les moments clefs de son film, et sait imbriquer tout ça dans un élan que, moi, j’ai trouvé parfaitement maîtrisé. Alors oui, il a des défauts ce « Chappie », et moi-même je me dis parfois que j’aimerais avoir accès aux pellicules originales pour retirer quelques musiques criardes ou redoubler quelques dialogues inutilement caricaturaux… Mais bon, derrière tout ça il y a du grand spectacle, il y a du savoir-faire ; il y a l’expression d’un gars qui a son univers et sa sensibilité. Or, moi, rien que pour ça, je dis « bravo » et surtout je dis « merci »…
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 116 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Bon faut bien l'admettre, Blomkamp n'est pas le meilleur réalisateur du monde... Il n'est ni très malin dans l'écriture, ni très subtil dans la mise en scène et ne raconte encore moins des choses inédites... que ça soit dans ce film ou dans ses deux autres...

    Franchement le film côtoie les pires immondices du cinéma avec des moments plus sympas... Bon je vais commencer par ce qui est "sympa" : les ralentis beaufs sur de la musique boumboum avec quelques plans sympas. C'est dynamique, fluide, lisible... Bon c'est un peu un truc d'impuissant les trucs avec les robots qui se cassent la gueule et Jackman avec son joystick fait un peu Schwarzy qui astiquait son substitut phallique dans Batman et Robin en faisant "Ah Ah ahhhhh Ahhhh". Mais bon, il vaut mieux ça que lorsque le film se prend vraiment au sérieux et croit vraiment développer des trucs intéressants...

    Non parce que ça c'est vraiment insupportable !

    Je ne me souviens plus trop des deux autres, mais il me semble qu'on se tapait aussi un résumé de l'histoire au début, histoire d'être sûr que tu comprennes bien... Je trouve ça franchement lourd et pas utile, surtout que bon c'est non seulement ultra grossier puisque tout ce qui sera dit sera utile pour l'intrigue ce qui rend le film ultra prévisible... mais en plus ça ne se sert à rien parce que l'univers grosso modo c'est celui d'un robocop... Le spectateur connaît, c'est bon, on peut passer dessus sans s'attarder...

    En gros le film est une sorte de métaphore dégueulasse sur l'enfance, enfin je dis métaphore, mais ce n'est même pas métaphorique tant c'est appuyé et lourd... "Papa, maman, géniteur... euh pardon créateur"... Pfff non mais sérieusement ? On passe par toutes les étapes, mais c'est lourd, mais lourd... Arrg la subtilité d'un éléphant dans ce truc. "Beau papa il est pas gentil, en plus il a un tic avec ses lunettes il les met toujours derrière" "Chappie il imite les Gangsta alors il fait semblant de se moucher dans sa manche ou je sais pas quoi". Non mais pitié !

    Ils étaient obligés de faire ça ? De rendre le truc si bête ? Parce que déjà le bébé robot je n'y crois pas une seule seconde... mais en plus tous les passages obligés de ce genre de film sur la parentalité, sur l'enfance sont là, c'est laborieux...

    Et franchement c'est quoi ces costumes ? ces coupes de cheveux ? Et puis tant qu'à faire c'est quoi cette fin, ce plan de fin ? Il est à la mode ou quoi ? On le voit partout de puis 5 ans... Donc en plus de pas être bien malin ça fait clairement redite, pas original pour un sous.

    Le film ne veut pas se taire trente secondes pour laisse un peu le spectateur respirer, vivre ! Non ! Faut foutre de la techno ou je sais pas quoi pour que ça fasse boum boum boum tout le temps et on fait chialer quand il faut en mettant du boumboum plus triste mais qui casse toujours les oreilles. Navrant...

    Donc à la fin je ne crois à aucune situation du truc, le film n'est pas chiant, mais il n'est guère intéressant vu qu'hyper prévisible, c'est très classique tout ça. Alors que franchement les thèmes abordés pourraient être sympas et intéressants ! La transhumanité, l'intelligence artificielle, l'enfance, être père... Mais si c'est pour en faire ce truc incohérent qui se veut arty c'est pas la peine... Je préfère revoir Robocop...

    Bref faut arrêter de se toucher sur Blomkamp ! Et voir ce que ce type veut réalise Alien 5 ça me donne la nausée !
    cylon86
    cylon86

    2 570 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Nouveau prodige de la science-fiction depuis "District 9", Neill Blomkamp réalise avec "Chappie" un film bourré de bonnes idées mais qui souffre malheureusement d'un problème de personnages. En effet, à part Chappie en personne, robot et personnage principal du film, tous les autres personnages sont à la limite du cliché, n'existant que par un pan de leur personnalité. Bien évidemment, cette simplicité de caractères permet d'influencer Chappie, robot doté d'une intelligence artificielle qui se retrouve comme un gamin à son démarrage et de mieux exprimer le propos du film mais le fait est qu'elle rend l'ensemble bancal. Le seul acteur qui tirera son épingle du jeu, c'est Sharlto Copley, donnant vie avec justesse à Chappie grâce à la motion-capture. Touchant et émouvant, ce robot qui n'est finalement qu'un gamin, est la clé du film qui semble parfois hésiter dans la direction qu'il veut prendre. Là où "Chappie" est le plus réussi, c'est dans le message qu'il transmet sur l'importance de l'éducation des enfants et jusqu'où ils peuvent être influencés, que ce soit en bien ou en mal. Dans ce propos, Blomkamp trouve sa force mais dès qu'il s'en éloigne un peu, le film perd de son intérêt, redevenant efficace mais pas forcément passionnant.
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Troisième film de SF sur trois pour le réalisateur sud-africain Neill Blomkamp. Après le méga succès de District 9 et le relatif échec du pourtant plein de qualités Elysium, celui-ci est sans doute son film le plus plausible pour un avenir proche. Le problème ici est qu'on ressent tout le long un léger sentiment de « déjà vu ». Le sujet n'est pas franchement nouveau. Il faut donc passer outre et se laisser aller à suivre les aventures de Chappie. Qui sont plutôt bien amenées. Blomkamp a parfaitement dosé le mélange action/émotion. Sa mise en scène est peut être plus classique que pour ses précédents opus mais les effets spéciaux et les scènes d'action sont très réussis et bien spectaculaires tandis que le robot nous procure une aussi belle émotion que celle d'un personnage en chair et en os. Le tout nous offrant une belle réflexion, non dénuée d’humour et d'un certain cynisme, sur les dangers et les dérives de la robotique et de l'intelligence artificielle. On ajoute à cela une distribution haut de gamme. Sharlto Copley, fidèle du réalisateur, en motion capture, donne une vraie âme et une vraie présence à Chappie, si bien qu'on oublie facilement qu'il n'est qu'un robot. Avec aussi Dev Patel (Slumdog Millionaire), Hugh Jackman dans le rôle du méchant et Sigourney Weaver en patronne intransigeante, tous très biens. Mission réussi donc pour Neill Blomkamp. Chappie est, certes, de facture classique, mais nous offre un agréable et efficace mélange d'action, d'émotion et de réflexion. C'est prenant, il y a un bon suspens et vu le dénouement, on se prend même à espérer une suite ! Et surtout, on attend maintenant avec impatience son déjà annoncé (et hypothétique ?) Alien 5...
    Alice025
    Alice025

    1 691 abonnés 1 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2015
    Un bon film sur l'intelligence artificielle. Chappie premier robot doté de cette intelligence est très attachant par sa naïveté et son approche avec les gens. Etonnant de voir Die Antwoord dans les rôles principaux ou presque, mais de bons acteurs. L'histoire est bien construite et passionnante, de part son dynamisme et l'évolution du film. Il est plaisant de revoir Dev Patel en tant que créateur et Hugh Jackman en tant que méchant.
    Je reste cependant sur ma fin, car je crois en la possibilité d'une intelligence artificielle, mais je ne crois pas en la fin du film qui me paraît trop surréaliste...
    Une histoire touchante mais qui possède quelques imperfections.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 472 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Excellent film que Chappie, le genre de métrage qui ravi, réalisé par un Blomkamp qui m’avait déjà séduit avec District 9, mais qui ici réussi un tour de force.
    Il s’entoure d’abord d’une superbe équipe d’acteurs, à la fois connus et moins connus. Les interprètes sont brillants, d’une grande justesse dans leurs rôles respectifs, des rôles surtout très bien construits, avec beaucoup de relief. Chaque personnage à sa personnalité, une personnalité typée, un style, une manière de parler, et franchement ça fait plaisir de voir un film qui sait, surtout dans ce genre de grosses productions au fond souvent interchangeable et consensuel, offrir des rôles de cette trempe. Saluons quand même les acteurs, spécialement l’équipe des loubards, parfaitement campée, et Dev Patel qui fait forte impression dans un rôle taillé pour lui.
    Le scénario est excellent. Le film est doté d’un rythme idéal, il propose de l’humour bien vu, de l’émotion, et son propos est intelligent, d’une grande richesse, plus complexe qu’on ne peut le croire. On retrouve les obsessions du réalisateur, dans un film touchant, drôle, grave, qui entremêle avec une rare justesse des choses que beaucoup d’autres metteurs en scène auraient été incapables de mixer. C’est un délice à suivre, et le final est juste magnifique. Rien à dire, c’est du très haut niveau.
    Formellement là aussi peu de choses à redire. Le film exploite encore une fois parfaitement le cadre sud-africain, et on retrouve les qualités du réalisateur. Effets spéciaux au top, et toujours utilisés avec maitrise, mise en scène qui utilise fort bien les effets de style, notamment les ralentis, et qui met en valeur les scènes d’action, et puis une bande son choisie à propos. C’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau ! A noter quelques scènes particulièrement violentes vers la fin, donc film pas forcément tout public.
    Honnêtement Chappie a été une superbe découverte, et pour ma part cela me confirme dans l’intérêt de la filmographie de Blomkamp pour le genre SF. Je ne peux que donner 5.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 088 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    On m'a souvent vendu Chappie comme un excellent film, comme un drame émouvant et intelligent sur le destin d'un être artificiel façon Frankenstein. On me promettait un bon moment doublé d'un plaisir cinématographique total, pour que je tombe finalement sur un film qui manque de profondeur, sorte de divertissement somme toute convaincant extrêmement mal vendu lors de sa sortie en salles; on nous promettait un combat pour la survie, alors qu'on reçoit une fable humaine sur la relation qu'entretien une machine avec une bande restreinte d'humains.

    Et c'est dans ces relations là que le film coince au premier abord : ses personnages étant terriblement caricaturaux (tout particulièrement les Die Antwoord, seulement présent pour s'éclater et faire leur pub tout en surjouant comme des pieds), les interactions qui en découlent paraissent forcées, superficielles; surgit donc un manque d'empathie flagrant pour les protagonistes présents à l'écran, qui patissent également d'un manichéisme à tomber.

    Profondément niais, Chappie nous ressort la carte de l'humanité méchante agressant la machine toute gentille, mais façon compte de fée urbain. C'est cliché, empli de pathos et de lourdeurs sentimentales; le film fonce à la pelleteuse, détruit tout sur son passage sans faire dans la finesse et l'habileté. On pourra s'en contenter, mais quand on nous vendait un film puissant, peu commun, la surprise est de taille et la déception immense.

    Vient s'ajouter à cela une mise en scène passe-partout qui, même si de belles images y sont transmises, peine à se réinventer depuis la sortie du premier film de Neill Blomkamp, District 9; rien n'a évolué, rien n'a changé : le ton documentaire, sombre et la caméra peu stable sont toujours présents, larguant le film, par bien des moments, dans une banalité insupportable. De beaux passages restent en tête, divinement soulignés par des ralentis bienvenus et pertinents (on pensera notamment à l'attaque visant Chappie, dure et poignante), mais ils sont trop rares pour considérer l'oeuvre comme réellement réussie au niveau de sa mise en scène.

    Irrégulier et manichéen, Chappie reste un bon divertissement, émouvant mais plombé par sa fin trop rapide et mal amenée, où l'on quantifie l'âme en deux temps trois mouvements sur un clavier, en mode what the fuck complet. C'est un passage forcé, le genre qui gâche tout le reste par sa facilité d'exécution; alors c'est certes beau, propice à l'émotion et aux sourires de contentement, mais la conclusion est à ce point sortie de nul part, à ce point niaise et convenue que cela ne marchera clairement pas sur une partie des spectateurs.

    Et c'est dommage, tant le film posait de bonnes questions qu'il n'approfondit jamais; quel est notre rapport à nos parents, au Créateur, aux autres; comment accueille-ton l'étranger dans nos vies, comment le traite-t-on? Est-on humain parce qu'on le naît, ou parce qu'on le devient? De même, peut-on perdre son humanité sur le bûcher de la cruauté? Tant de thèmes intéressants qui aurait dû être abordés de manière plus profonde, moins superficielle.

    Clairement inspiré du Robocop de Verhoeven (juste après Starship Troopers et Total Recall, avec District 9 et Elysium), Chappie se veut moins dramatique, beaucoup plus enfantin; à l'image de sa machine mignonne et magnifiquement animé (le principal point positif du film), le tout est niais, naïf, touchant, attachant. On retiendra donc la qualité des effets spéciaux concernant la machine en question, preuve que l''écran de cinéma peut donner la vie a à peu près n'importe quoi.

    Les mimiques, les mouvements, la qualité des détails et le design même de l'androïde, toutest si bien fait qu'on croirait regarder une vraie personne, une vraie machine; humaine, souvent bien plus que lesdits humains, Chappie se démarque dans le cinéma par la perfection de son réalisme, le plaçant directement dans une position de rapport homme à homme avec le spectateur. Ce dernier a l'impression de le voir vraiment, de pouvoir lui parler. Saisissant.

    En soit, Chappie est un film à voir si l'on est bon public, pas trop pointilleux. Si les défauts ne vous empêchent pas de prendre un maximum de plaisir lors du visionnage, si vous n'avez que faire d'incohérence ou de facilités scénaristiques, le film devrait vous plaire. Il remplit très bien son contrat d'oeuvre divertissante, parfois même un peu trop, y perdant l'intelligence de son propos. Un film qui divise, comme chaque oeuvre de l'ami Blomkamp. C'est à cela qu'on reconnaît les grands...
    tony-76
    tony-76

    1 086 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Chappie, film de science-fiction de Neil Blomkamp qui avait présenté son Elysium en 2013 et qui maintenant redémarre avec celui-ci en se basant sur la technologie des robots. On retrouve toujours l'univers du cinéaste, satisfaisant. La scène d'ouverture propose le terme de spoiler: force de police robotisée, on pense bien sur à Robocop. Puis, à I,Robot et Wall-E...
    Il est vrai que la trame de fond était déjà évoquée mais Chappie possède un sujet très fort celle de l'intelligence de la machine. Les personnages secondaires nous laissent également une curieuse impression de déjà-vu. Hugh Jackman, spoiler: déguisé en guide touristique du parc Jurassic avec sa coupe Longueuil, ses bermudas beiges, son polo bleu pâle et son étui de téléphone accroché à sa ceinture,
    apporte un élément excentrique à l'oeuvre de Neil Blomkamp. Sigourney Weaver spoiler: qui apparait que seulement une vingtaine de minutes en tout.
    Mais, l'acteur de Slumdog Millionnaire, Dev patel est brillant. Des effets spéciaux efficaces dans son ensemble avec des séquences d'action plutôt réalistes. De plus, quelques rebondissements sont au rendez-vous et aussi, de l'humour de la part de ce robot fort attachant. spoiler: Lorsque Chappie se met à imiter, à copier des expressions du gang et leurs façons dont il bouge,
    celles-ci sont assez amusantes. Le robot transmet, également de l'émotion. Cependant, les décors apportent de l'angoisse au spectateur. Une mise en scène agréable accompagnée d'une bande son rythmée. En conclusion, Chappie s'avère particulièrement bien réalisé. Une oeuvre à la fois intelligente et prenante. Mais avant tout, il s'agit d'un film d'anticipation SF. Notons que la séquence finale laisse clairement spoiler: présager une suite.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Avec la même équipe technique que pour ses deux précédents films, le sublime District 9 et l’imparfait Elysium, Neill Blomkamp conserve cette même imagerie futuro-trash pour traiter à présent d’une autre thématique majeure de la science-fiction, celle de l’Intelligence Artificielle. Son nouveau film réussit merveilleusement à combiner des scènes d’action explosives et rythmés par un montage astucieux à une histoire émouvante autour du lien filial entre un robot aux attitudes enfantines à un génie de l’informatique. L’empathie que dégage l’androïde Chappie (interprété, via une motion-capture maitrisée, par Sharlto Copley, l’acteur fétiche du réalisateur sud-africain) contrebalance bien la situation de violence qui régit l’opposition entre des gangsters survoltés et un état policier robotisé. Loin de poser autant de questions sur la légitimité de confier les forces de l’ordre à des machines que ne le faisait le Robocop de Paul Verhoeven, Chappie appuie surtout son propos sur le poids que peux avoir l’éducation d’un enfant sur sa place dans une société à ce point déchirée par la pauvreté et la violence urbaine. Les meilleures surprises viennent finalement du casting, avec notamment l’impressionnant chef de gang que campe Brandon Auret (lui aussi récurrent dans les films de Blomkamp) mais surtout la présence de Sigourney Weaver (qui, espérons-le, retrouvera Blomkamp dans Alien 5) ainsi que d’un Hugh Jackman surprenant dans son premier véritable rôle de méchant, et les membres du groupe Die Antwoord qui, en plus de participer pleinement à la bande originale avec leurs titres les plus connus, raviront leurs fans dans leur interprétation d’un trio de bandits aussi excentriques que leurs clips. La qualité de la distribution, le sens du rythme et la superbe direction artistique font que Chappie est plus qu’un énième film de robot, c’est l’un des meilleurs films de science-fiction de ces dernières années, sans doute d’ailleurs depuis District 9, preuve que Blomkamp est devenu une valeur sûre du genre.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Neill Blomkamp (futur réalisateur de « Alien 5 ») avait étonné son monde il y a cinq ans avec « District 9 », film de science-fiction puissant et novateur qui lui a ouvert les portes d’Hollywood où il signa il y a deux ans l’intéressant mais imparfait « Elysium ». Toujours dans la même veine, mais ici plus intimiste, il surprend avec ce « Chappie » qui, de prime abord, ressemble à un croisement thématique et narratif entre « Real Steel » et « Robocop ». Fort heureusement on n’est pas dans la redite, ni le plagiat mais dans un objet hybride entre le film merveilleux pour adolescents et la science-fiction adulte, intelligente et badass.
    C’est d’ailleurs peut-être le défaut majeur de ce « Chappie » : en hésitant constamment entre un traitement tous publics et une réflexion assortie à une violence plus adulte, le réalisateur ne sait plus trop à quel public il s’adresse. En effet, on aurait aimé qu’il choisisse son camp de manière plus significative. Certains passages évoquent « E.T. » ou les « Gremlins » avec le côté drôle de l’apprentissage du robot doté d’une intelligence artificielle quand d’autres, dont une scène assez gore, lorgnent davantage du côté des films de guerre futuristes.
    Mais l’originalité du film, du lieu de l’action (encore une fois avec Blomkamp dans son pays d’origine l’Afrique du Sud) à la façon dont il fait avancer l’intrigue là où on ne l’attend pas forcément, est à célébrer. L’aspect visuel de son film est travaillé et il conçoit un futur proche plausible. Quant aux quelques scènes d’action, elles en mettent plein la vue.
    Mais la qualité première de « Chappie » c’est son robot éponyme, véritable star du film, à qui tous les autres acteurs chevronnés (Hugh Jackman ou Sigourney Weaver) servent la soupe. Il est parfait en tous point. Son esthétique sort du lot, son animation est impeccable à chacun de ses mouvements et on ne voit jamais les trucages qui lui permettent de se mouvoir et d’interagir avec les autres personnages. Et le must c’est qu’il parvient à apitoyer, faire rire, bref à nous procurer des émotions. C’est véritablement le point fort du film et vu sa conclusion, une suite ne serait vraiment pas de refus !
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