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Tupois Blagueur
67 abonnés
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3,0
Publiée le 9 mars 2015
"Chappie" est le nouveau film du jeune réalisateur sud-africain Neill Blomkamp qui, après "District 9" et "Elysium", reprend la même équipe technique pour nous conter cette fois l'histoire d'un robot. Techniquement parlant c'est vraiment bien fait : les FX sont soignés et très travaillés, la mise en scène de Blomkamp a gagné en fluidité par rapport à ses précédents films (surtout dans la manière de filmer) et si on peut déplorer un humour parfois trop enfantin, on se réjouit en revanche de voir certains partis pris dans la direction artistique et dans le scénario, ce qui débouche sur certains personnages moins stéréotypés qu'à l'ordinaire et une efficacité remarquable de la narration. Malheureusement le déjà vu commence à s'installer : le prologue du film, la photographie, les quartiers défavorisés comme terrain de jeu, les racailles, tout cela ressemble un peu trop aux précédents films de Blomkamp...C'est bien beau de vouloir garder la même équipe pour tourner, mais encore faut-il un tant soi peu changer sa manière d'aborder les choses. Et ce n'est pas le seul fait qui dérange : outre les grossières erreurs que les initiés en informatique auront repéré tout au long du film, il se dégage de "Chappie" un énorme tas d'incohérences qui ruinent définitivement sa crédibilité passée la première moitié du film... Vraiment dommage...
Un film très réussi, mais qui comporte néanmoins quelques "absurdités"spoiler: tel que le transfert de conscience dans un robot ou même la conscience d'un robot transférée à partir d'un casque cérébral . Malgré ces petits points péjoratif, le film reste tout de même un réussite. Effet spéciaux, casting, rythme, musique, tout les ingrédient sont là pour offrir 1h50 de grand spectacle, et qui vous fera réfléchir sur l'intelligence artificielle. Bien meilleur qu'Elisyum, ce nouveau bijoux de film d'anticipation est à voir, pour son réalisme ainsi que l'attachant robot
« Chappie » est un conte ouvert au grand public. Neill Blomkamp dresse le même décor que ces œuvres précédentes, et ne change toujours pas son approche thématique. Concernant sa mise en scène et cadrage, tant critiqués lors du dérapage d’Elysium, il a su parer ce défaut. On contemple avec aisance les messages de jugement développés. Tout y est explicité, tant bien dans les actions, les faits et les mots. Rien ne cache la vision post-apocalyptique que tient Blomkamp. S’attaquant à l’expansion de la technologie dont l’efficacité permettrait de substituer l’homme à sa tâche première fera autant débat que le brouhaha que produit le film. En effet, bien qu’il tienne un énorme potentiel, Chappie, l’intelligence artificielle dotée d’une « âme » campe d’une facilité déconcertante sur la violence. Après quoi, les acteurs secondaires ont une place bien plus que suffisante aux côté de Chappie et de son créateur Deon (Dev Patel). Le sujet est amené de façon ironique et comique jusqu’à l’attachement, le seul parcours envisageable. Et c’est bien là le point fort de l’œuvre. Entrevoir l’apprentissage à un nouvel être, humain ou non, est d’une complexité sans mesure. Chappie fait les frais de cette éducation, critiquée d’un angle purement objectif de la part du spectateur. Ce sentiment de reconstruire le bien dans un milieu maléfique est ludique afin de comprendre que le mal s’éveille sous bien des aspects. Le but est donc de nous faire prendre conscience d’une science jeune et limité. La quantification est vue sous des angles bien stricts et des lois sont présentes pour la justifier. Blomkamp tient une vision très pessimiste de cette science en mêlant le concret et l’abstrait. C’est pourquoi, au détriment des autres protagonistes, on ne développe pas assez l’aspect métaphorique et subtil d’une leçon de vie quelconque. Dev Patel en fait les frais, et à son grand regret, il tient une position trop fermé sur l’ingénieur qu’il incarne. Quant à Hugh Jackman, il va sans dire qu’il n’est que très peu exploité pour son talent. Son charisme à lui seul ne pouvait suffire à compléter un personnage aussi déterminé et qui manque, hélas, d’impact sur la contradiction du message cinématographique. Et une fois de plus, le talent d’Hans Zimmer relaye les notes de Ryan Amon (Elysium). Une parade efficace, manquant toutefois de piquant à travers les images fortement choquantes par moment. Le contrat entre le spectaculaire et l’émotion est satisfait. Chappie prête son innocence au service de l’éducation et d’une vision de la paix, impossible à concevoir.
À un moment dans le film, le membre de la police totalement robotisé qui étouffe une population constituée de truands et de bandits, du nom de Chappie, se voit lire une histoire par une « Yo-Landi » (membre du groupe « Die Antwoord ») poignante, dans un passage doux, saisissant et surtout sans violence aucune. On reste surprit de l’ambiance bien particulière de cette scène, de toute la puissance qui s’en dégage, et on cherche et cherchera, et ce jusqu’à la fin, un extrait qui pourrait nous mettre dans un même état. Mais voilà, comme toujours, Neill Blomkamp fait preuve d’une véritable envie de réaliser et d’un don fou pour la création d’univers et de personnages. Mais il laisse ici trop de côté l’importance de savoir découler une émotion juste après qu’elle soit parue, laissant divaguer ses situations dans un flou sinistre. Alors tout va beaucoup trop vite : les actes s’éparpillent, la plupart engrangeant des conséquences exagérées, exagérés comme le sont ces caractères (Hugh Jackman n’a jamais autant bien joué la caricature de bas-étage du « grand » méchant énervé tout le temps et pour rien) ridicules et énervants. Par rapport à « Elysium » avec lequel on pouvait avoir une vraie profondeur dans les relations entre les interlocuteurs, « Chappie » agit comme un électrochoc, comme pour nous rappeler que Blomkamp devra toujours retomber dans de mauvais choix afin de réaliser son projet. Pourtant, au départ, il y’avait d’excellentes idées, autant pour un scénario qui part (au final) dans tous les sens que pour une mise en scène qui ne vaut plus grand chose avec toutes ces incohérences et ce lot d’inventions extravagantes qui ne servent pourtant qu’à prolonger le désordre ambiant. La boutique est composée d'une belle enseigne, avec un casting pour le moins idéal, mais dont ses membres (ou employés) ne savent se trouver une bonne place (Weaver est la première à plaindre dans ce rôle de P.D.G aux directives complètement loufoques), mais ce qui y est vendu à l'intérieur, par contre, rend le tout beaucoup moins grandiose. Fabuleuse déception.
Troisième long-métrage du sud-américain Neill Blomkamp après « District 9 » et plus récemment « Elysium », « Chappie » sort dans les salles en ce début d'année 2015. Alors que son réalisateur évoque son « Elysium » comme un échec scénaristique(bien à lui de le reconnaître), Blomkamp revient à ce qui le passionne inévitablement depuis trois films, la science-fiction. « Chappie » s'inscrit donc dans la continuité de la carrière d'un réalisateur qui avait agréablement surpris avec son « District 9 ».
C'est justement avec ce dernier que « Chappie » partage de nombreux points communs. Désireux de vouloir recréer l'exploit de « District 9 », Blomkamp reprend les codes de son film pour les réinjecter non plus dans une odyssée alien mais dans le domaine robotique et plus particulièrement dans le thème de l'intelligence artificielle. ..
L'histoire suit donc Chappie, un petit robot attendrissant, naïf mais très intelligent dans une Afrique du sud toujours aussi grise et peu accueillante. Créer et élever par Deon et un couple de malfrats, « Chappie » va découvrir le terrible monde qui l'entoure, celui des humains. Un monde qu'il devra apprivoiser et dans lequel il devra se fondre pour vivre sa vie malgré la menace qui pèse sur lui.
Comme on peut le remarquer, Neill Blomkamp revient aux sources avec son dernier long-métrage. « Chappie », un film aux multiples sujets et enjeux tous très intéressants et pas si futuriste. Outre l'intelligence artificielle et la conscience, sujets principaux du film, on retrouve plusieurs thèmes qui font la particularité de l'humanité. Ainsi Blomkamp nous touche un mot sur l'immortalité, la pauvreté, l'éducation de la jeunesse, l'évolution technologique et la menace qu'elle présente. Le réalisateur réunit tous les thèmes qui lui sont chers dans un seul film qui finit malheureusement par en souffrir. Etalé sur une durée de seulement deux petites heures, « Chappie » tente de tout expliquer, mais ne parvient qu'à effleurer la plupart des sujets dont il traite. C'est ainsi que l'on aurait aimé avoir une réflexion plus forte sur les problèmes posés par cette nouvelle intelligence artificielle que représente Chappie. Idem pour la transmission de conscience d'un corps à un autre qui est traitée un peu à la légère alors qu'elle aurait méritée d'être approfondis. Hélas Blomkamp n'a pas beaucoup de temps avec son dernier film, et cela se ressent.
Malgré quelques petits défauts évidents qui n'empêchent pas de suivre agréablement le récit de cette histoire plutôt originale, on passe un excellent moment devant « Chappie ». On trouvera par exemple beaucoup de similitudes avec « District 9 ». L'humanité y est beaucoup critiquée pour son immoralité, son manque de cœur et de pitié. L'humain y est (pour moi) dûment représenté. Comme pour « District 9 » et la maltraitance des aliens, Chappie subit les sévices de ces ravisseurs humains décérébrés. C'est dans ce contexte parfois violent que le personnage prend tout son sens. Cette victime de notre peuple nous attendris, nous rend triste devant tant de violence à son égard et finit même par nous émouvoir. Chappie est attachant, drôle, intelligent et porte le film à lui tout seul. Lui-seul compte, les humains nous révoltent même s'ils sont parfois bons(Deon, le créateur de Chappie). Nul doute que le personnage est la plus grande réussite du film.
Neil Blomkamp est un jeune réalisateur surdoué qui est en train de se faire une petite place bien confortable dans le monde, très fermé, des spécialistes de la science-fiction. Ses deux premiers films « District 9 » et « Elysium » ont eu un impact très fort, tant auprès du public que des critiques professionnels ce qui est un signe indéniable de qualité. Il faut dire que son style très personnel interpelle et fait réfléchir sur des thèmes forts comme la peur de l'étranger, la protection de la planète ou encore l'intelligence artificielle. C'est ce dernier cas qu'il traite plus particulièrement dans « Chappie », son dernier film. Le cinéaste nous immerge une nouvelle fois dans un monde très proche du nôtre, dans un futur crédible où les forces de l'ordre ont été remplacées par des robots sans peur mais également sans pitié. L'inventeur de ces automates imagine un programme révolutionnaire qui devrait donner à ses créations une « âme » humaine capable d'améliorer leur sensibilité... Un prototype voit le jour et on se prend immédiatement d'affection pour ce jeune robot d'apparence guerrière mais doté du cerveau et de la conscience d'un enfant. On suit avec intérêt tout le processus d'initiation qu'il doit suivre pour arriver à l'âge adulte dans une société dure et cruelle où règnent la haine et la violence. Le parallèle entre le monde dans lequel évolue « Chappie » et le pays du réalisateur, l'Afrique du Sud est édifiant mais n'empêche pas, bien au contraire, de passer un très bon moment de cinéma intelligent. A voir de toute urgence !
Ce film d'anticipation de science-fiction dirigé par Neill Blomkamp possède un scénario efficace, intelligent et très bien maîtrisé, des effets visuels époustouflants et une réalisation fluide et dynamique servie par une distribution de choix. Une oeuvre stupéfiante.
Si ça réalisation solide le destine aux adultes, son script Kinder, son casting "commerce équitable" et ses thématiques issues d'un tract démago en font définitivement un film pour enfant.
ne croyez ni la bande annonce, ni sons sous-titre !
ce film est ennuyeux au possible, et le thème principal est abracadabrant
pour éviter de spoiler, je ne vais pas faire la liste des ahurissantes stupidités assénées sur la robotique et son rapport à l'Homme, parceque ça part en vrille dès la trentième minute....
et c'est là qu'on ressasse le sous-titre "le dernier espoir de l'humanité n'est pas humain".. et qu'on rigole (non vraiment, ça pouffait de rire dans la salle tellement c'était débile
sur l'aspect purement cinématographique, . notre Wolverine préféré joue comme un pied, dans un rôle absolument pas du tout taillé avec son physique. . les scènes d'actions sont assez bonnes : on y croit ! . les décors apocalyptique des bas-fonds de Johanesburg créent une ambiance crasseuse à souhait,
bref, regardez vous I,Robot ou A.I. ou l'excellente série Real Humans, ça sera meilleur
Le réalisateur novateur de "District 9" revisite à sa manière "Robocop" et cela donne un film rythmé avec des acteurs jouant le jeu à fond, notamment les parents du robot interprétés par Ninja et Yo-Landi du groupe "Die Antwoord". Quant à la voix de Chappie c'est celle de Sharlto Copley, l'acteur fétiche du cinéaste, en version originale. Alors que les québécois ont le droit à un doublage de Xavier Dolan ! Improbable, tout comme ce film, devant lequel on passe de bons moments.
J'y suis allé en me demandant si Neill Blomkamp était un génie qui avait fait une erreur de parcours avec Elysium ou un réalisateur lambda qui avait fait un chef d'oeuvre par hasard avec District 9. Verdict : Neill Blomkamp est un génie. Chappie n'est peut-être pas aussi génial que District 9 car un peu moins surprenant, un peu plus simple dans l'écriture (certaine choses se résolvent un peu trop aisément) et légèrement moins poussé dans le propos (qui n'est pas le même, je vous rassure), mais il n'en reste pas moins un excellent film bourré de bonnes idées, très bien fait, parfaitement bien joué, même de la part des membres de Die Antwoord (je ne connais pas ce groupe, ils jouent tellement bien que je n'avais même pas remarqué qu'il s'agissait de chanteurs et non pas d'acteurs, on me l'a dit après). C'est visuellement magnifique, les musiques collent toujours à l'action... Bref, Chappie est à aller voir absolument.
Neil Blomkamp s'affirme de plus en plus, il a démarré avec un premier film, très bon, je n'ai pas vu le 2ème donc je ne peux critiquer celui-ci. Quant à celui-ci, je dois avoué que j'ai été conquis... Non seulement il arrive à faire un film intelligent et unique, mais en plus il aborde des thèmes vraiment larges et très intéressants. Déjà, les scènes d'action sont géniales et vraiment bien réalisées, par rapport à District 9, il a su s'améliorer dans la mise en scène et dans son écriture (sauf celles du personnage de Sigourney Weaver et Hugh Jackman, le seul bémol du film à mon sens. Sigourney est assez inutile et Hugh Jackman a des intentions pas trop compréhensibles). J'ai vu que certains disaient que ça faisait un peu Disney quand Yolandi disait à Chappie:" Ce qui est important, ce n'est pas l'extérieur, mais l'intérieur" Or, je trouve ça assez bien de le rappeler car notre société on a souvent tendance à l'oublier, mais ce qu'elle rajoute n'est pas à jeter, et Blomkamp va plus loin que les Disney:" Le corps reste, mais la conscience part". Quand je me suis rendu compte que le film allait aborder ce thème-là, je me suis dit que j'assistais à quelque chose de vraiment bien fait. En plus de traiter de cela, j'ai trouvé que l'histoire était l'allégorie de la Création. Deon (qui fait d'ailleurs penser à Deus) est Dieu, et Chappie est sa création. Car un moment il dit:" Je t'ai créé pour inventer, créer, par pour tuer". Dieu a fait la même chose (Navré d'imposer ma vision mais je devais expliquer mon argument). Le film aborde aussi le thème de la réincarnation spoiler: Avec le transfert des consciences à la fin du film Il comporte une symbolique très intéressante. Le réalisateur sait manier humour, suspense, réflexion, action, émotion... Courrez le voir!
Très bonne surprise que ce nouveau film de Neill Blomkamp, qui est sans doute mon préféré de sa filmographie pour l'instant! Petit bijou de SF, Chappie est un de ces films mettant en scène un robot auquel on s'attache dès ses premières minutes à l'écran (en tout cas dès ses premiers mots). Traitant de l'intelligence artificielle, le film va assez loin dans l'interprétation qu'on peut en faire au sens humain du terme (la fin du film nous le prouvera), c'est-à-dire de la conscience. Tel un enfant, le robot est confronté à l'apprentissage du monde réel et cruel de Johannesburg (ville natale du réalisateur qu'il retrouve cinq ans après District 9), brûlant les étapes en se trouvant spoiler: dès sa "naissance" confronté à un petit gang de malfrats au sein duquel son créateur l'a amené malgré lui . Ces derniers (l'une d'entre elles, surtout) vont alors lui témoigner de l'affection, bien que leur but au final sera de se servir de lui, ce qui le désorientera de nombreuses fois, ceux-ci lui mentant sans cesse pour parvenir à leurs fins. L'issue finale du récit est assez tragique et poignante, constituant l'un des points forts du film, qui s'attarde suffisamment sur ses personnages et le robot autour duquel ils gravitent et prend suffisamment son temps dans le développement de l'intrigue pour atteindre son paroxysme d'action et d'émotion à la fin de celui-ci. Loin de tomber dans le manichéisme, il nous permet ainsi de nous attacher à des personnages qu'on n'aurait jamais eu l'idée d'apprécier au début du film. Personnages qui ne sont d'ailleurs pas interprétés par les pointures du casting, qui elles assurent leur rôle parfois ingrat mais ne font aucunement d'ombre à ce robot si attachant, véritable perle du film.