J'ai trouvé que ça sonnait faux...pas assez d'émotion. A ne pas vouloir sombrer dans le pathos, on en arrive à des situations invraisemblables (le coup de la bouteille de champagne par exemple)...Il est bien facile de refaire l'histoire une fois l'enfant survécu et hors de danger, mais lorsqu'on vit ce genre de choses, cela ne se passe pas comme ça. Mettre la séparation et tout le négatif en voix off c'est essayer de faire oublier la laideur et la souffrance. S'y complaire, non, mais la nier et jouer aux héros une fois que la guerre est gagnée, ça ne me touche pas, pire : ça m'énerve. Beaucoup de passages très mièvres, des clichés stupides...je dois être une des rares à qui ce film n'a pas plu.
J'ai l'impression qu'Amélie Poulain a eu un enfant malade et je suis heureuse de savoir qu'il va bien. C'est à peu près la seule impression que ce film m'a laissé. Mais bon, comme les Américains ont bien aimé Amélie Poulain, ils seront peut-être sensibles à ce film... Moi je l'ai cherché et je ne l'ai pas trouvé.
un film émouvant, des acteurs parfaits, une belle revanche sur la vie et une belle leçon de courage et d'espoir face à la pire des situations : la maladie de son enfant.
Un jeune couple prédestiné à vivre le grand amour mais aussi des déchirements douloureux. Le décor est planté ; ils se prénomment Roméo et Juliette. L’insouciance de leur rencontre va très vite laisser place à la dureté de la vie : leur jeune fils a une tumeur au cerveau, il a 18 mois. Un cancer teigneux qui va les conduire dans un marathon mettant à l’épreuve nos cœurs mais usant surtout leur couple entièrement tourné vers un enfant entouré d’amour. Biographique, Valérie Donzelli conte sa propre histoire, joue son propre rôle et Jérémie Elkaïm, le père de son fils, rejoue aussi le rôle du compagnon. L’ombre de la mort sans cesse présente n’empêche nullement de faire un film tourné vers la vie et l’amour. Dès le début, par des effets de montage avec des cristaux liquides, on sent la maladie insidieuse progressée. Tout comme beaucoup plus tard, par une autre astuce de montage, on les sent tout 2 partie trop vite pour une course courte alors qu’ils devront affronter un marathon (montage avec les scènes de course à pied). Jamais le pathos ou l’apitoiement n’effleure. C’est un film qui prend la vie à bras le corps : on chante, on rit, on fait la fête, on court,… Ce jeune couple tente un pied de nez à la mort et y arrivera. Valérie Donzelli affiche dès les premières images du film l’issue de la maladie ; l’enfant s’en sortira. De fait, jamais elle ne joue de manière glauque avec nos sentiments : pas de suspense malsain sur le pronostic vital. Pour tenir face à cette mort probable d’un enfant, le rire et l’humour est omniprésent ; on passe des rires aux larmes d’un claquement de doigt : quelle prouesse. Elle parvient à mettre nos sens et nos émotions en vrac durant 1h40. On sort de ce film complètement retourné et chamboulé… Pour mon compte, l’identification a joué pleinement. La guerre est déclarée à la mort dans ce film qui sonne comme un hymne à la vie Allez le voir… Mais pas un jour de déprime…
Quelle merveille d'avoir cette capacité d'injecter des doses d'humour, savamment dosées, pour traiter un sujet si difficile, douloureux et humain.. Une magnifique histoire d'amour(s), une bande son idéale. et aussi de belles images, je pense à la scène finale, eux trois, sur la plage, esthétiquement j'adore...
Mal joué pour l'essentiel (les quelques passages bien joués venant confirmer le caractère non volontaire des horribles dictions qu'on nous impose), ce film est une horreur d'ennui (trop de remplissages), une arnaque à bobo qui malheureusement fonctionne : il n'y a rien de captivant, rien de cohérent, rien d'intéressant, rien d'enthousiasmant. Les personnages principaux, alors qu'ils doivent faire face à la "très grave maladie" de leur bébé (gardé en chambre stérile), ne cessent de fumer, n'importe quand... Ils ne savent pas quoi dire, ils s'emmerdent? Ils fument. Quelle connerie! La docteresse qui suit l'enfant dit son texte de manière froide, machinalement, connement: aucune crédibilité. La voix off est complètement superflue et, à la fin, c'est du n'importe quoi, ça annonce quelque chose et on ne le voit même pas à l'écran. L'histoire renvoie directement à celle du couple J. Elkaïm-V. Donzelli, qui joue (très mal) la situation qu'il a alors vécu. Quelle nullité. Dire que des vieux pontes du ciné ont choisi ce film pour représenter la France aux Oscars - aucune chance. Ca peut plaire aux petits bourges. La musique de fin est sympa, de même que l'intermède à la guitare, les plus jeunes acteurs ont une certaine fraîcheur et c'est pas mal filmé (1 étoile), au-delà je n'ai pas aimé, aucun attachement ressenti pour ce truc.
Un premier film bien réussi. Les acteurs sont étonnamment bon, la musique agréable, bien que parfois étrange, l'histoire véridique nous touches, nous fait sourire... et c'est bien là le point faible! L'histoire et tournée de manière grave (le sujet s'y prête) tout en gardant cette aspect toujours léger, et malheureusement, les scènes censé nous émouvoir sont parfois loupé! Les acteurs surjouent et le messages perd en puissance! Dommage. Malgré tout le film reste extrêmement correct!
Tout ça pour ça ! Non, ce n'est du Lelouch, ce n'est d'ailleurs pas du cinéma. Si le thème pouvait être intéressant au départ sachant que la réalisatrice/actrice retraçait sa propre histoire, au final on assiste à un film sans saveur, avec un jeu d'acteurs médiocre, des dialogues pauvres qui frôlent parfois le ridicule (notamment pour la narration qui ressemble plus à une narration de documentaire animalier qu'à celle d'un film). Les deux acteurs principaux, qui pourtant interprètent leur propre rôle, surjouent la plupart du temps, notamment les scènes de tristesse et de joie, qui sont complètement irréalistes. Bref, ça faisait un sacré moment que je ne m'étais pas autant ennuyé au cinéma.
Je serais sorti avant la fin si je n'avais pas lu auparavant toutes les bonnes critiques presse. J'aurais dû, car c'est une grande déception que de voir traiter une histoire bouleversante et émouvante sur ce mode racoleur. Car si le film échappe au patos, il nous offre en revanche trop de clichés faciles qu'il est de bon ton d'afficher aujourd'hui comme l'homophilie vertueuse, les parents petits bourgeois, le banquier sans coeur, le divorce inéluctable, le style télé réalité limite starac. Les acteurs jouent bien tant qu'ils ne parlent pas et l'on finit par rire quand la voix off dit "ils sont restés solides, détruits mais solides". Une si bonne note presse montre le manque de vraie liberté de nombreux critiques.
"Pourquoi ça nous arrive à nous ? Parce qu'on est capable de le traverser." c'est une façon de positiver l'épreuve. ça en dit long sur le caractère de ce couple. Ils continuent de rire, de danser, de prendre du temps pour chacun d'eux, ils ont décidé de vivre: il y a toujours de la vie qui dure et qui perdure,même si c'est dur. L'histoire de gens qui s'aiment, qui sont dans une pulsion de vie et pas dans une angoisse de mort, ou du moins qui ne s'y complaisent pas, qui ne pleurent pas sur eux mêmes. C'est prenant, on les accompagne vraiment au long de ces 8 ans. Surpris quand même lorsqu'on annonce - très discrètement, en voix off - leur séparation. Bravo pour la pudeur, bravo pour leur courage.
Un très beau film sur un sujet très compliqué et qui réussit l'exploit de ne pas tomber dans le pathos. Joués par les vrais parents, cette histoire de maladie d'enfant se révèle juste et pleine d'optimisme. A ne pas voir quand même en période de dépression car ce n'est pas le film qui vous remontera le moral...