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Un visiteur
0,5
Publiée le 31 août 2011
Un film extrêmement faible, qui suscite l’ennui et l’agacement. Agacement d’abord à cause du chapelet de clichés sentimentaux et de vieux procédés guimauvesques à deux balles : longs plans sur les vagues sur fond de mandoline, images de la famille unie qui regarde au loin vers l’horizon façon pub d’assurances. C’est au cinéma ce que la collection Harlequin est à la littérature : jamais le traitement du sujet, sa réalisation ne nous surprend, ne nous offre une distance avec le pathos éhonté que nous servent les personnages. C’est bien dommage car ceux-ci sont caricaturaux à souhait : d’un côté le couple, c’est un peu Martine-bobo découvre l’hôpital, de l’autre l’entourage en fait des tonnes pour exister en débouchant le champagne ou en poussant le chant des pleureuses. Ennui ensuite, car il n’y a pas de scénario véritable : on égrène la découverte et le traitement progressif de la maladie du bébé d’un jeune couple parisien jusqu’au happy end. Entre temps rien de fort intéressant ne s’est passé : on collectionne des petits bouts d’observation pseudo-psychologiques si minces qu’on a de la peine à imaginer qu’on ait jugé bon de leur consacrer les moyens d’un film. Enfin, il faut noter la faible qualité de l’image, l’absence de lumières, le point aléatoire. Allez plutôt voir Une Séparation.
Difficile de ne pas tomber dans le pathos larmoyant avec un tel sujet. Et pourtant la promesse est tenue. Valérie Donzelli nous livre donc sa propre histoire en duo avec le père de son enfant, son ex-compagnon Jeremie Elkaïm. La guerre est déclarée est une véritable ôde à la vie, à l'optimisme et au bonheur. La où ça ne va pas, c'est qu'à trop vouloir en faire un film positif on finit par avoir plus d'emphatie que les parents face à toutes ces mauvaises nouvelles. Certaines réactions trop incongrues sont assez gênantes. Mais on ne peut pas lui en vouloir face à la légitimité de cette oeuvre très personnelle (trop personnelle?) et libératrice. Je reste très admirative malheureusement il faut noter l'oeuvre et non le combat, car sinon je pense que nous serions tous d'accord pour un 5/5.
Un bon scénario, un sujet qui vous prend aux tripes, très bien interprété , mais la réalisatione est loin d'être parfaite, il manque un peu plus d'émotions, surtout sur la fin.
Très mauvais. Le jeu d'acteur nul, encore plus chez les acteurs principaux qui récitent sans aucune émotion apparente. Surjoué du début jusqu'à la fin. La mise en scène est très maniérée et incompréhensible : on comprend que de nombreux plans sont là pour donner "un côté artistique" au film, qui tombe à l'eau justement. Horrible voix off qui n'a pas de raison d'être. Bref, film catastrophique de mon point de vue !
Le sujet semblait intéressant et bien traité sur le papier...le résultat est malheureusement tout autre. Jeu des acteurs plus qu'approximative (ce qui est plutôt très gênant lorsque l'on connait la gravité du sujet abordé), aucune créativité dans la façon de filmer, voix off inssuportable de niaiserie, des parents auxquels on ne s'attache absolument pas (une mère hystérique, un père complètement à l'ouest mais dans le mauvais sens), des scènes sans aucun intérêt (l'open kiss vulgaire et inutile), des mini scènes comiques ridicules, etc, etc... Bien triste de voir encore de tels films dans le paysage cinématographique moderne...
Sublime , sensible , les interprètes sont parfaits et l'on espère retrouver tout ce petit monde aux Césars !, nomination meilleure actrice , meilleur acteur , meilleur film , la bande sont est très belle aussi une belle leçon de vie de courage et d'espoir , courez-y ...
EXCELLENT FILM FRANCAIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
AVANT VISIONNAGE : je me demandais comment le film allait traité de ce sujet...je me disais que ça allait être lourd...mais j'ai quand même regardé ce film en me disant qu"il y aurait une bonne surprise!!
APRES VISIONNAGE : et j'ai eu une BONNE SURPRISE!!!! Les acteurs sont géniaux!!!!! On suit les aventures des parents qui souffrent. Les téléspectateurs sont sûrement touchés par les épreuves que les parents subissent. L'histoire est rythmée, il n'y a pas de temps mort. A la sortie du film, on est lessivé!!!
Ma guerre est déclarée : Donzelli et Compagnie, j'veux plus vous entendre brailler. Couple bancal badigeonné de clichés, maladresses parentales à peine forcées, la réalisation manque de prise de risque, voire de talent, ce qui, tout de même, est foutrement emmerdant.
Un film avec un gros potentiel gaché , dommage , les acteurs se croient dans une comédie musicale en plein milieux du film , ah par contre côté bibines et cigarettes on s'éclate , dommage d'exploiter un film avec tant de médiocrité pourtant sur un sujet trés dur à vivre
Ce film ne mérite pas d'étoile pour deux raisons: -une scène parfaitement homophobe et xénophobe du style, la pire chose que l'on peut imaginer pour son enfant: je cite être nain, "pédé" et noir... -un mépris pour le personnel soignant, je cite "on ne parle pas au petit personnel" C'est vraiment dommage de parler comme cela en 2011!
Voilà le film tant attendu... Un sujet qui gagne déjà les faveurs du plus grand nombre de part son thème. Un BB qui a une tumeur au cerveau touche le plus grand nombre déjà même avant de voir le film ! Heureusement le film évite justement les écueils habituels du genre comme le patho (pas besoin d'en rajouter) et la mièvrerie. Non ici les parents se battent et combattent ensemble avec optimisme (tant qu'on peut et au maximum). Les idées de mise en scène (la pause cigarette, la voix off, les parallèles familiales...) sont parfois maladroite mais appuie de façon sympa l'optimisme ambiant. Un très beau film donc, pas aussi splendide qu'on peut l'entendre par ci par là mais à conseiller. Une belle leçon d'humanité sans être moralisateur.
J'avais beaucoup aimé La reine des pommes le premier film de Valérie Donzelli. J'attendais donc celui-là avec une certaine impatience. C'était sans compter sur le succès cannois et l'excellent bouche à oreille depuis. Comme souvent j'ai donc fait un total black-out sur le film : pas de bande-annonce, pas d'émissions de promo, pas de critiques de blogueurs...Arrivé vierge devant, je ne connaissais même pas le sujet, j'en suis ressorti bouleversé. Que dire si ce n'est que voilà juste un film sur la vie. La réalisatrice, aussi actrice et scénariste, arrive à faire plusieurs films en un sans jamais se perdre ni perdre les spectateurs. Sa mise en scène est dynamique, inventive, fraîche. Tout le contraire de la production française ordinaire. On passe par tous les états et, loin d'être un mélo ou un drame, on rit aussi beaucoup. Chaque situation dramatique est désamorcée par de la légèreté, de l'humour et de la musique. Elle se permet même un passage chanté par les acteurs qui pourrait être anachronique mais qui passe finalement très bien. Les images ne sont pas toujours très belles (tournées avec un appareil photo) mais le montage est nerveux et la bande-son très sympa. Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, ancien couple à la ville, se sont inspirés de leur propre histoire et excellent aussi bien à l'écriture qu'à l'interprétation (ils ont, chacun, un ton et un jeu bien particuliers qui peuvent ne pas plaire). Les seconds rôles sont bien choisis et tous savoureux. Michèle Moretti, Elina Lowensohn, Anne Le Ny, Frédéric Pierrot, Philippe Laudenbach et Béatrice de Staël (la cousine de La reine des pommes) qui joue ici la pédiatre. Le tout nous offre quelque chose d'à la fois décalé et à la fois simple et vrai. C'est frais, léger, grave mais cela ne se prend pas au sérieux, alors que le sujet aurait pu être très plombant. On assiste pas à la maladie d'un enfant (on sait d'entrée qu'il va survivre) mais à une belle histoire d'amour à qui la vie a mis des bâtons dans les roues. C'est d'une grande justesse et surtout plein d'espoir. Valérie Donzelli confirme donc largement les espoirs mis en elle avec son premier long métrage. Elle tourne déjà bientôt son nouveau film et on ne peut que s'en réjouir. Pour le moment courrez voir celui-ci, c'est une petite merveille d'émotion et une leçon de vie...
Quel effet bizarre : me voilà être totalement d'accord avec Pierre Murat de Télérama à propos d'un film ! Un des rares critiques à ne pas être entré dans la surenchère outrancière à propos de ce film. Oui, je suis d'accord, "La guerre est déclarée" n'est pas le chef d'œuvre que la critique veut nous faire gober, c'est un petit film, un film certes sympathique, avec des qualités, mais aussi de gros défauts. Oui, je suis d'accord, Valérie Donzelli ne sait pas communiquer des émotions aux spectateurs de façon cinématographique et elle est obligée de le faire via des artifices, telles la musique, ce qui, apparemment, suffit à beaucoup de monde. En fait, les seules minutes d'émotion, je les ai ressenties grâce au comédien Frédéric Pierrot dans le rôle du Professeur Sainte-Rose, et non par la mise en scène. Le sujet est fort, il est traité avec un mélange de scènes qui m'ont convaincu et de scènes que j'ai trouvées plutôt grotesques : le sprint de Valérie Donzelli dans le couloir de l'hôpital, le pétage de plomb de Jérémie Elkaïm contre un rideau de fer, l'annonce que l'opération s'est bien passée, .... Sans parler des 2 moments où les protagonistes se mettent à chanter : pour une fois, une vision sur DVD présentera un avantage en permettant l'avance rapide ! On notera que le film a été tourné en grande partie avec un appareil photo, le Canon EOS 5D Mark II, de plus en plus utilisé pour la réalisation de séries TV et de films de cinéma. Par ailleurs, je reconnais au film une grande qualité : il met en valeur l'hôpital publique, cette extraordinaire institution tellement mise à mal par le Pouvoir depuis des années. Pour finir 2 anecdotes : le film précédent de Valérie Donzelli avait pour titre "la reine des pommes". Ici, le fils atteint d'une tumeur au cerveau se prénomme ... Adam. Cela ne suffit pas à faire que le film prenne le spectateur à la gorge. Sinon, dans la très longue liste des musiques utilisées, j'ai apprécié le choix du "Stabat Mater" de Vivaldi dans la très belle version du contre-ténor allemand Andréas Scholl.
Pas tout à fait un film au sens classique du terme du fait de l'absence de réelle mise en scène, de romance, de dialogues recherchés. Peu de rebondissements et de suspenses. Mais ce n'est pourtant pas non plus un reportage bien que le style de la réalisation y emprunte beaucoup. C'est entre les deux en fait, dans un genre encore assez indéfinissable. Maladresses de la réalisation ou décision assumée de faire dans le dépouillé ? Peu importe en réalité car, sans artifices, le sujet garde toute la place pour lui. Sujet certes d'une triste banalité (hélas), pouvant arriver dans la vie de tout un chacun. Et c'est sans doute ça qui prend aux tripes, qui fait réfléchir et qui comme dans les films catastrophes soulage le spectateur à la fin d'y avoir en quelque sorte échappé (à condition bien sûr de n'avoir pas connu ou de ne pas connaître situation similaire dans sa propre existence). Une oeuvre qui marque, qui fait réfléchir qui déclenche de l'empathie. Que demander de plus ? Un hommage aussi au service public hospitalier comme le rappelle fort à propos le générique de fin.
Je vais être très rapide avec ce film qui relate l’histoire vraie d’un couple (la réalisatrice, Valérie Donzelli et son compagnon, Jérémie Elkaïm qui jouent leurs propres rôles) dont l’enfant unique est atteint d’un cancer au cerveau. Au-delà de l’exhibition qui m’est apparue impudique et à seule valeur cathartique pour les auteurs, je retiendrai l’absence absolue de cinéma dans cette aventure : les images sont laides, les sons insupportables et les dialogues d’un ridicule achevé. J’admets volontiers que l’on puisse être touché par ce déballage (qui selon moi devrait rester intime) mais je ne l’ai pas été une seule seconde. Rideau.