Avis : La Guerre est déclarée - Page 7

https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/24/la-guerre-est-declaree-critique/

Une mère, un fils, un scanner et ce bruit de l’enfer, annonciateur du pire à venir. Juste avant, c’est la rencontre entre… Roméo et Juliette… Ou l’insouciance des amoureux urbains. Ils auront un enfant et évidemment avec la prédestination de leur amour patronymique, comment ne pas donner au bébé le nom du premier homme, Adam. Les débuts seront quelque peu chaotiques, les nuits sans sommeil, et les jours forcément plus énervés. Puis, ils vont se régler, se réguler.

Leur amour va continuer à s’épanouir, au rythme des vomis, des comptines, du marouflage des murs du nouvel appart. Puis l’enfant idéal a la tête qui penche à droite, tire beaucoup la langue, se déplace tellement plus lentement que les autres, et c’est alors le couple qui est en balance, en question. L’amour fou et inconditionnel devient alors le risque sans encore les nommer de la maladie, des complications, de la mort. Le pédiatre, puis un ORL, ensuite un neurologue. La guerre se déclare doucement, inexorablement. Roméo et Juliette vont d’abord se soutenir beaucoup, rire souvent, pleurer parfois et ensuite s’aimer encore plus fort ?

Roméo maroufle encore et toujours, tout en chorégraphie. L’homme, l’amoureux, l’amant, le papa, peint le mur de la future chambre de bébé. On danse avec les pots de peinture auprès de Roméo. Juliette file à Marseille pour rencontrer une star de la neuropédiatrie, suspendue au diagnostic du super héros. On est avec elle, morts d’inquiétudes dans la chambre d’hôpital. On est avec eux tout le temps, partout, dans le tourbillon de leur énergie de vie. Jamais La guerre est déclarée ne s’apitoie, toujours ce film totalement pop, tournoie. Magie et force d’une mise en scène terriblement empathique et névrotique au rythme de leurs grandissantes inquiétudes. Le thriller de vie s’installe. Juliette court dans les couloirs de l’hôpital de Marseille, s’effondre, l’image se floute, le son sature, la guerre est déclarée.

La folle course d’amour, les interminables mais déjantées déambulations de Juliette et Roméo dans les couloirs blanchâtres et jaunis de l’hôpital public, à qui le film est joliment dédié, vont rythmer la suite, toujours avec ce génie virevoltant de mise en scène, cette permanente inventivité, à l’image de toute la bande son et de la chanson des amoureux de Roméo et Juliette : Ton grain de beauté avec les arrangements de Benjamin Biolay. Ils aiment se rattraper et se décrivent avec la minutie des amants attentionnés, qui aiment les détails et imperfections de l’autre, le sel de la vie, une série de sanctuaires.

Juliette et Roméo sanglotent, se marrent, picolent et exacerbent toutes leurs névroses. On est dans la vie. La guerre est déclarée, c’est une affaire poétique de cœur, dans cet amour inconditionnel que l’on porte à son enfant, le plus pur, le plus dur, le plus grand. Avec Juliette, Roméo et Adam, on voudra juste tous ensemble dès à présent aller cueillir les roses de la vie.

Ce film est tout simplement : Magnifique, Magistral, Bouleversant, Divinement bien interprétés par les deux acteurs principaux, Jérémie Elkaim et Valérie Donzelli, également réalisatrice du film.
Eux qui ont vraiment vécu ce drame et, qui ont su le surmonter ensemble à travers cette terrible épreuve, le racontent à merveille.
Leur complicité, leur alchimie est fabuleuse, elle crève l'écran, ils sont beaux, ensemble. Comme ils le disent si bien, à la fin du film, ils en sont sortis détruits mais soudés et liés à jamais.
Dans ce film, tout est merveilleusement bien fait : Le rythme, la musique, l'interprétation des acteurs, la mise en scène, les dialogues, les scènes d'émotion condensées par une musique forte et rock.
J'ai été bouleversée par ce film, touchée au plus profond de moi- même, ce film ne cherche pas à nous faire pleurer, il le fait indépendamment de sa volonté, il nous raconte une belle histoire d'amour et, une terrible épreuve.
Les noms des personnages sont extrêmement bien choisis : Adam, Roméo et Juliette, c'est un joli clin d'oeil.
Et, quelle bonne idée d'avoir intégré au casting, leur propre fils, le vrai "Adam", Gabriel.
Ses parents et lui- même sont réellement de véritables héros, ils ont réussi à traverser l'épreuve la plus terrible qui soit, ensemble, à travers tous les obstacles.

La première heure est vraiment magnifique. Ce film interprété et réalisé entièrement par ces deux parents qui ont réellement vécu cette aventure tragique nous oblige forcément à être concerné un jour ou l'autre par le combat du cancer. Un bébé touché par une tumeur au cerveau dans ce cas, mais nous savons tous que la maladie frappera notre entourage à un moment où à un autre. Ici en plus d'affronter la maladie, nous assistons à la déchirure progressive du couple. Hormis quelques longueurs inutiles au milieu du film nous perdant légèrement. J'aime quand un film tente de poser calmement les situations et de jouer avec nos nerfs sur l'enchaînement des événements. L'esthétisme inspiré largement des films des années 70, vieux téléphone, cigarette au lit, voix off pesante allant jusqu'à l'utilisation de la musique de l'émission radioscopie ou des morceaux de western de Sergio Leone. Franchement on peut se rassurer que le cinéma français existe encore et va perdurer pendant un long moment.

Malgré une histoire qui aurait pu être vraiment touchante, ce film ne m'a pas convaincue.
Entièrement d'accord avec les précédents (mauvais) avis, le jeu des acteurs est plutôt mauvais, certaines scènes sont particulièrement exagérées et peu crédibles. Et puis, pourquoi des narrateurs extérieurs qui content l'histoire ?
Bref, c'est réellement dommage. Je ne conseille pas.

rappelle la difficultés des parents avec des enfants malades, sujet difficile traité avec délicatesse et pudeur.
problème d'argent, les amis, l’amour du couple qui ne suffit pas toujours...

C'est un film fort, très puissant en émotion.
A un moment on se dit 'mince ! On n'aurait pas du regarder ça'. Des fois que cela porte malheur.
C'est très prenant malgré quelques longueurs ici et là.
Le couple d'acteur est très bien. On sent que c'est du vécu.
A recommander.

difficile de resister à une telle unanimité et pourtant.....même allociné s'y met en validant une moyenne de 4 étoiles pour le public, alors que les critiques négatives sont relativement nombreuses, loin du score de "tu seras mon fils", un grand moment de cinéma!!
non , ce filme, empli de tics bobo, m'a laissé indifférent, ne ressentant aucune empathie vis à vis de ce couple, alors que , à titre personnel, mon couple a subi un épreuve similaire....le concept "d'histoire vécue" ne masque pas , à mes yeux, les tics cinématographiques et surtout cet univers bobo dans lequel baigne cette oeuvre.

Un excellent film. On aurait pu s’attendre à un de ces films mélodramatique, à juste titre évidemment, il n’en n’est rien. Ca commence joyeusement avec de très belles images, ensuite c’est le drame, la maladie, la pire de toute le cancer. Comment traiter un sujet aussi terrible que le cancer, celui d’un enfant de surcroit. Et c’est là toute la magie de la réalisatrice, chaque scène est accompagnée d’un thème musical (de très beaux passages) qui lui convient parfaitement, et qui évite de tomber dans la tristesse. Sans parler des deux acteurs Valérie Donzelli et Jérémie Belkaïm qui sont magnifiques. La fin est somptueuse !

c'est le pire film que j'ai vu en tout ma vie, la histoire est terrible, il ný a pas de cohérence avec les parents et le enfant, il ný a pas un scene que je puex dire que c'est bonne. Je le déteste!

Ma critique de La Guerre est déclarée : http://tedsifflera3fois.com/2011/09/13/la-guerre-est-declaree-critique/

Comment un film aussi pauvre techniquement, a-t-il pu sortir en salle. La réalisation est mauvaise, le jeu des acteurs médiocre. L'histoire quant à elle, reste inutilement dramatique et le rythme donné à celle ci est soporifique. A éviter !

Un film émouvant et touchant . Ce qui arrive a cet enfant est terrible.Mis a part cela le film est long et traine en longueur, je l'est trouvé ennuyant et je n'est pas du tout accroché au film . Il y a comme une sensation de déjà vue . La durée du film est trop longue, la musique est omniprésente tout au long du film , bref le sujet est serieux mais le film "gache" tout .Un film a éviter malgré l'histoire émouvante .

Entre la réalisation très mauvaise, l'image pas toujours top non plus, les voix-off façons documentaires, les chansons gnangnantes...
Ne surtout pas se fier aux critiques presses. Je regrette d'avoir perdu mon temps pour voir ce film...

Je hais le larmoyant dans les mélodrames, je hais la musique qui vient sur-appuyer une scène parce que le réalisateur est incapable de le faire par sa mise en scène, je hais les films bien pensant de bonne femme. Ça tombe bien parce que la Guerre est déclarée c'est tout sauf ça !
Le pitch est limite gerbant, on flaire le mélo bien pensant à deux balles réalisé par une actrice de seconde zone genre le film de Juduth Godrèche (que je n'ai pas vu). Sauf que Valérie Donzelli n'est pas une actrice de seconde zone, que la bande annonce fait terriblement envie, et que son précédent film, passé le premier quart d'heure était un petit bijou de la comédie française, novateur, profondément drôle et hors des sentiers battus ! Comment la guerre est déclarée pourrait être mauvaise avec ça ?
Ben elle ne peut pas ! Ce film est excellent !
Déjà les personnages s'appellent Roméo et Juliette, cette idée suffit pour qu'on ne remette jamais leur amour en question, parce que là il n'est pas question de voir un couple s'engueuler sur comment tenir le coup etc, non c'est marathon qu'il faut tenir pour sauver leur enfant : Adam. Le couple a décidé que la guerre était déclarée, qu'il n'était pas question d'abandonner, et c'est beau. On voit ce couple se battre, mais sans larmoyant stupide. Le film est émouvant c'est vrai, j'aurai pu si j'étais plus sensible pleurer du début à la fin, pourquoi ? parce qu'il est beau, et il est beau parcequ'il est vrai. Ce film n'est pas un mélodrame bien pesant, non il va mettre à l'écran ce qui fait la vie des personnages, des coups de blues, mais aussi toutes les petites choses qui rendent la vie si belle et l'amour si beau. Et donc on rit avec eux, parce que la vie, même lorsqu'un événement grave nous arrive n'est pas faite que de noirceur. Et ça, ça me touche, parce que un mélo où tout est trop enfoncé, je n'y crois pas une seule seconde, là vu que le film met toutes les petites choses qui se passent dans la vie d'un couple, le film je le vis.
Donzelli peut venir donner des leçons à des tas de gens pour ça. Son film est libre, beau, une ode à la vie, ça donne envie de se battre, de ne pas baisser les bras, que les épreuves dans la vie son faites pour être affrontées.
De plus le film s'attarde moins sur le sort de l'enfant que sur celui de ses parents qui sont vraiment au coeur de l'intrigue, c'est eux qui sont intéressants.
On s'attache à eux, à leur couple. Après m'être renseigné, j'ai appris que Elkaïm et Donzelli ont vécu une histoire similaire entre eux… Et au vu de la fin, ça rajoute à l'amertume de cette fin à double tranchant (que je ne révèle pas, ça serait sadique).
Vraiment un film sublime, c'est je pense l'un de mes films préférés cette année, sans doute en seconde place derrière Pater (la mise en abime ultra jouissive d'Alain Cavalier). Je pense que Drive, Apollonide, et Hors Satan (les films que j'attends le plus) vont en avoir du boulot pour faire mieux que ça. Parce que bordel, la barre est très haute.
Et le film est authentique, j'ai jamais rien vu qui ressemblait à ça. Et Donzelli a réussi non seulement à filmer son couple, mais l'a sublimé, les deux ne sont pas forcément des gens très beaux, juste des gens normaux, mais à l'écran ils sont magnifiques, plein de vérité, plein de beauté.
Et la musique est sublime, elle a réussi à ne pas la rendre pesante, ne vient pas alourdir les scènes, juste les sublimer, et ça c'est rare.
Vraiment un petit bijou, qui j'espère va tout rafler aux Césars.

Oui, la guerre est bien déclarée au cinéma avec ce film hybride, ennuyeux, long et excessivement mal interprété. Quand on pense qu'il a faillit aller aux oscars, quelle triste époque dans laquelle nous vivons.