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videoman29
242 abonnés
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3,5
Publiée le 5 décembre 2013
« Hitchcock » n'est pas un « biopic » comme les autres ; Il est surtout axé sur la naissance de « Psychose », sans doute le film le plus connu du Maître du suspense. On apprend avec stupeur que personne ne voulait produire cette œuvre, beaucoup trop violente pour son époque. Ainsi Alfred Hitchcock a été contraint d'hypothéquer ses biens pour faire aboutir son projet, seul contre tous. On découvre également que son épouse, Alma, fut un grand soutien et que, sans son aide précieuse, le film n'aurait sans doute jamais vu le jour. Ce long métrage est une mine de renseignements sur Hitch, sa personnalité et son œuvre ; Il ravira à coup sur les fans, même si on est un peu déçu que toute l'histoire de ce personnage mystérieux ne soit pas dévoilée... Pour les autres, reste un film correcte et l'interprétation étonnante d'Anthony Hopkins, méconnaissable dans le rôle de l'imposant cinéaste.
Mais qui était Alfred Hitchcock ? Question que nous ne nous posions pas forcément et Sacha Gervasi n'y répond d'ailleurs pas. Quel est donc l'objectif de ce biopic qui retrace la vie du cinéaste sur une très/trop courte période (la mise en boîte du film Psychose) ? De ce film, on apprend surtout que son épouse Alma (très bien interprètée par Helen Mirren) est son moteur et son carburant. Elle est indispensable à sa réussite. Outre un casting secondaire de grande envergure, Anthony Hopkins est chargé de redonner vie à la légende d'un réalisateur somme toute très commun et envahi par des démons propres au genre humain. Tiraillé entre sa jalousie, ses pulsions et ses humeurs, Hitch va diriger ses acteurs et actrices pour proposer un chef d'oeuvre à des producteurs qui ne croyaient pas du tout à son projet Psychose.
Si « Hitchcock » ne restera ni comme le plus personnel, ni comme le plus marquant des biopics, il faut reconnaître à Sacha Gervasi plusieurs mérites. D'abord, celui de s'être focalisé presque uniquement sur le tournage de « Psychose », donnant au film une dimension plus personnelle et une intrigue nettement resserrée. De plus, si, contrairement à son modèle, l'œuvre nous offre peu de scènes marquantes, le rythme est correct, et l'interprétation appréciable (mention spéciale à Helen Mirren, petit bémol pour Jessica Biel), d'autant que bien équilibrée. Dommage toutefois que l'aspect caustique du grand « Hitch » ne soit qu'à moitié rendu, le film baignant même lors des dernières minutes dans une quasi-niaiserie dont on se serait bien passé. Reste l'impression de ne pas avoir perdu son temps et appris quelques détails savoureux, la part belle faite à la relation entre le Maître et sa femme apportant un plus indéniable. Pas transcendant donc, mais convenable et plutôt malin : pour un biopic, c'est déjà pas mal.
Ce biopic sur Alfred Hitchcock est mieux réussi que le veut sa réputation, sans se prendre au sérieux, la carrière et le couple du célèbre réalisateur nous est très bien retranscrit en nous montrant l'ultime projet d'Hitchcock, qui sera son chef-d'œuvre, Psychose. Le film est surtout porté par l'incroyable jeu d'Anthony Hopkins dans le rôle du réalisateur, par ailleurs, la ressemblance de James d'Arcy avec Anthony Perkins est vraiment frappante cet acteur est très bien choisi. C'est vrai que le film à quelques défaut, comme sa durée qui est trop courte, le film aurait pu montrer plus le tournage de Psychose et son accueil par le public ou la non ressemblance de Hopkins avec Hitchcock qui peut être gênante. Je n'arrive pas à croire comment le génie, "Maître du suspense" n'a jamais reçu de récompenses.
Malgré son échec tant public que critique, il faut laisser ne serait-ce qu'une petite place à ce film qui se révèle être une bonne surprise. Biopic non pas sur la vie entière du maître du suspense mais sur le making of de son chef d'oeuvre, "Psychose", le réalisateur relègue cependant, et c'est bien dommage, cette intrigue-là au second plan laissant la place aux tourments de Hitchcock et aux amourettes de sa femme. Malgré cela, on ne boude pas notre plaisir devant un film bien joué (à l'exception d'Hopkins caricatural) et bien sympathique à suivre qui abuse cependant de trop grosses ficelles scénaristiques.
Hitchcock est un biopic en partie imaginé, puisque qu’il existe très peu d’archives sur la vie privée d’Alfred Hitchcock et de sa femme Alma Reville. C’est avant tout un très bel hommage que Gervasi réalise en proposant une première œuvre correctement reconstituée. Certes, le film manque de prises de risques mais les nombreux clins d’œil flatteront l’ego des cinéphiles. C’est donc un plaisir de rencontrer un Hopkins en maître du suspense, ou encore de ravissantes Johansson et Biel en Janet Leigh et Vera Miles. On salue aussi les courtes présences de Toni Collette et James d’Arcy toujours justes. Oui, Hitchcock est un film de casting, mais celui-ci ne prend pas ses spectateurs de hauts et leur offre un hommage sincère en toute simplicité. Les plus stricts quant à eux, regretteront la légèreté du ton et le manque de créativité qu’aurait mérité un tel mythe de l’Histoire du cinéma. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pour une fois je suis en accord avec la note moyenne distribuée par la presse et c'est vraiment très rare. Ce qui ma déjà frappé c'est l'hyper non ressemblance au niveau du visage. Bien sur je sais bien que l'on ne peut faire une copie conforme mais pour qui a vu J Edgar Hoover avec Leonardo et bien il ressemble plus à qui a fait que dèja je me suis mal installé dans l'ambiance. Et à la finale je me suis ennuyé m'attendant toujours à un quelconque rebondissement à la Hitchcock mais mon attente fut vaine. Ce film meurt de trop vouloir nous entrainer vers quelque chose mais la sauce ne prends pas. j'ai même préféré le rôle joué par sa femme. Bref pas terrible terrible.
On pense voir le film de fan par excellence, ce pourquoi il a était fait, nulle doute. La mise en Abyme et toute la conception du grand film qui a fait frissonner le monde entier et sa scène mémorable de la douche, nous donne plaisir à connaitre l’envers du décor qui fait t’en rêver les cinéphiles. La psychologie du réalisateur très bien joué par Anthony Hopkins et sa vie de couple qui part à la dérive. Ce couple si lié et pourtant une femme qui devient maladivement jalouse des belles Hitchcockienne ne peut faire un film à la hauteur des grands films d’Hitchcock. Un film de fan à voir une fois.
Il est plutôt prétentieux d’intituler son film d’après le nom d’un des cinéastes les plus (re)connus encore aujourd’hui, sans apporter de vision globale ni définitive sur le sujet. Sous la forme d’un biopic partiel, ce film propose de relater la genèse ainsi que l’étape de production du très célèbre Psychose. Si l’intention est louable, le résultat est plutôt décevant. Assez médiocre dans la mise en scène et le choix de ses références, les cinéphiles initiés n’y apprendront rien et les novices auront du mal à s’intéresser à une histoire fade et n’en sortiront pas avec une meilleure vision du réalisateur.
L’histoire se contente presque d’être une suite d’anecdotes déjà connues et une manipulation de personnages sans nuances. A l’inverse du cinéma hitchcockien, ce film pâtit d’un manque d’enjeu. Il est sans subtilité ni suspens, tout y est trop évident, tout est dit, voire répété. A cela s’ajoute un jeu d’acteur (très) perfectible avec un Hopkins qui a du mal à porter la carrure d’Hitchcock et une Scarlett Johansonn qui est transparente dans son rôle de Janet Leigh. Plus que celui du cinéaste, c’est le rôle de sa femme, Alma Reville (Helen Mirren), qui paraît central : toute l’intrigue se déroule autour d’elle, illustrant de manière indigente (et indigeste) le célèbre poncif : « derrière chaque grand homme se cache une femme ». Manière plutôt inexacte et simpliste de résumer la préparation du tournage de Psychose. Le film possède néanmoins certaines qualités : il offre un divertissement agréable, basé sur les dialogues plus que sur l’action. Il parvient également à maintenir une ambiance cohérente et le spectateur éprouve alors un petit plaisir de connaisseur à déceler les références (sauf quand on les lui met sous le nez comme cette affreuse dernière scène où Hitchock, face caméra, explique qu’il va tourner son prochain film mais qu’il n’a pas encore de sujet et alors s’installe sur son épaule, un corbeau noir. Quelle subtilité !).
Hitchcock est destitué de lui-même et on attend toujours un grand film sur ce grand cinéaste.
"Hitchcock" aborde la vie privée du légendaire cinéaste au moment du tournage de "Psycho", film très original et dérangeant pour l'époque. C'est ce premier point qui déçoit quelques peu : le tournage en lui-même n'est finalement que peu exploité. Mise à part l'envers du décors d'une poignée de scènes, le film s'attarde surtout sur les difficultés de Hitchcock avec les distributeurs, et sa relation avec sa femme, rendue complexe par sa passion pour les jeunes blondes. Des sujets intéressants mais plus conventionnels que ce à quoi on pouvait s'attendre. Côté interprétation, Anthony Hopkins, méconnaissable, vole la vedette aux autres stars du casting, en campe un Hitchock plus vrai que nature. Au final, il s'agit d'un film appréciable, qui intéressera les amateurs du cinéaste (plusieurs clins d'oeil y sont par ailleurs dissimulés), mais qui se veut assez sage dans son traitement.
Le film est plutôt bien avec Anthony Hopkins qui incarne formidablement bien Alfred Hitchcock. Cependant, j'ai trouvé dommage que le biopic ne porte que sur l'histoire du développement du plus grand succès d'Hichock, Psychose. Durant le film, il y a un peu trop de longueur, mais ca reste un film que j'ai apprécié regarder!