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Romain C.
80 abonnés
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4,5
Publiée le 29 avril 2018
Même en ayant vu qu'un film de Hitchcock (Les Oiseaux dont la dernière image du film fait allusion) et sans avoir vu Psychose ,ce film présente cet immense réalisateur en montrant sa personnalité et la façon ,les conditions dont Psychose à été tourné. Intéressant et captivant. Le seul reproche possible à faire au film est qu'il ne soit pas réalisé de façon Alfred Hitchcock , autrement dit sombre et mystérieuse . Hopkins ,Mirren ,Biel ,Johansson ,... sont sensationnel . Un excellent film rendant hommage à son talent ,à sa personne et à son œuvre qui n'a jamais reçu d'oscar.
Hitchcock. Ce nom évoque une pléthore de sentiments, des frissons à l'humour grinçant. Alfred Hitchcock est un monument du cinéma et le maître du suspens méritait un film à son effigie. Aux manettes, on retrouve un inconnu, plutôt journaliste que cinéphile au nom de Sacha Gervasi. Il est considéré outre-atlantique comme un spécialiste du personnage ; on peut donc envisager l'hypothèse que son oeuvre respectera scrupuleusement la gestuelle et la personnalité d'Alfred campé ici par l'impérial Anthony Hopkins. Je suis toujours réticent sur les ressemblances physiques entre Hopkins et Hitchcock : ce n'est pas flagrant, il faut le reconnaître. Mais ce nuage se dissipe rapidement tant le rythme est soutenu. Je redoute toujours autant le genre biopic pour sa mollesse et son envie de devenir source. Or, le cinéma d'aujourd'hui est un divertissement. Gervasi fait le choix de se concentrer uniquement sur une partie de la vie du cinéaste : le tournage de Psychose. Or, j'étais assez curieux de voir que la production du film était malmené par Hollywood. Étonnant alors que maintenant le film est un chef d'oeuvre du 7ème art. Au reste du casting, on retrouve Scarlett Johansson, toujours aussi efficace ou encore l'impeccable James d'Arcy en Anthony Perkins. Fluide, drôle, bien écrit, sans temps mort, Hitchcock est convenable à défaut d'être inoubliable. On apprend des choses notamment pour les fans de ce génie ou plus largement du cinéma. Mais franchement, le film était-il vraiment nécessaire ? Je ne suis pas sûr.
Chouette film qu’est Hitchcock. L’idée de passer en coulisses et d’assister à l’élaboration du futur monument Psycho s’avère alléchante ; fort heureusement, elle ne se cantonne jamais à une restitution didactique et figée, mais semble prise d’un furieux besoin de jouer avec ses personnages et leurs situations, de divertir de la manière la plus cinématographique possible. En somme, le film peut s’apparenter à une possible projection mentale d’Alfred Hitchcock sur son art, le réalisateur Sacha Gervasi proposant ici une réécriture-désécriture de Psycho pour mieux remonter aux sources du projet. Et cela fonctionne. Les acteurs sont brillants et incarnent leur personnage avec brio et légèreté. La réalisation très soignée apporte une esthétique et une dynamique d'ensemble qui maintiennent un rythme soutenu. Le tout couronné par la sublime musique – sous influences herrmanniennes – de Danny Elfman, compositeur qui s’attachait déjà à Psycho en compagnie de Gus Van Sant en 1998. Loin de s’adresser uniquement aux cinéphiles, Hitchcock est un long-métrage original, respectueux et très entraînant.
Pas vraiment un biopic comme annoncé mais plutôt l'histoire de la genèse et du tournage d'un film d'Hitchcock, psychose, avec la fameuse scène du meurtre sous la douche, et de la contreverse à l'époque de réaliser un film d'horreur sur un tueur en série, réalisé par Hitchcock et distribué par la Paramount avec toute la difficulté de passer la commission de censure, le mini scandale déclenché par le thème et la recherche du financement. En fait le film tourne beaucoup autour des relations savoureuses entre Hitchcock et sa femme Alma, celle qui l'a toujours accompagné et secondé dans ses films, allant même pour celui ci jusqu'à mettre leur maison en gage pour financer le film. Une relation style Tom et Jerry, faite de petites chamailleries, de petites jalousies mais aussi de beaucoup de tendresse et d'admiration. C'est Helen Mirren qui est tout à fait exceptionnelle dans son rôle face à un Anthony Hopkins méconnaissable par l'ajout de nombreuses prothèses mais ne ressemblant pas beaucoup à Hitchcock. Ces prothèses figent un peu son jeu qui du coup manque souvent d'expressivité. Une réalisation classique, sans surprise sans rythme non plus avec des rôles finalement mineurs bien que parfaitement interprétés pour Scarlett Johansson, Jessica Biel et de nombreux autres acteurs de renom et talent. Un film somme toute agréable mais assez anecdotique.
Pourquoi un film sur Hitchcock au fait ? j'aurais plutôt visé Kubrick à leur place. Il s'agit d'un réalisateur très surestimé qui a toujours orbité autour d'une certaine médiocrité : le roi des collages, du tournage en studio, des éclairages à 3000 watts, des bavardages sans fin, d'une mise en scène lente et apathique avec ici et là quelques tics qui sont censés faire "peur"... la belle affaire !
Il n'était clairement pas doué et le film met en lumière assez bien cet aspect : si sa femme Alma n'intervenait pas sur tous les plans sur tous ses films, on en aurait jamais entendu parler. Sauf que même avec Alma, on ne peut pas dire que cela ait suffi à métamorphoser ses citrouilles en carrosses.
Mais qu'importe après tout s'il s'agit d'un film sur un tocard même si cela déteint forcément sur cette monographie bon enfant avec en premier lieu ce grimage très exagéré d'Anthony Hopkins qui surjoue ce clown plus faux que nature. Heureusement, Helen Mirren donne un peu de consistance à Alma, sa muse de tous les instants.
L'autre rare qualité qu'il faut reconnaître au film concerne la censure de l'époque qui nous apparaît complètement délirante dans sa paranoïa de tous les instants et en même temps adéquate lorsqu'on entend les spectateurs crier d'effroi dans la salle devant ce Psychose : les Américains étaient donc de vrais Bisounours ! c'est sans doute ça, le plus effrayant dans toute cette histoire ridicule.
Le film Hitchcock a ce côté dérisoire d'un temps désuet, inintéressant et compassé, certes gentillet mais incroyablement neuneu dans son ensemble. A moins d'être un fanatique invétéré du réalisateur bien sûr. Et encore.
Biopic assez classique dans sa réalisation, Hitchcock a le mérite de se concentrer sur la réalisation d’un seul film, en l’occurrence Psychose, au lieu d’essayer vainement d’embrasser la totalité de la carrière du maestro. Il en ressort un portrait qui me semble particulièrement juste, misant sur l’humour cinglant du personnage, mais n’éludant pas non plus ses zones d’ombres, ses obsessions sexuelles mal gérées et son égocentrisme carnassier. Le tout est joué avec beaucoup de conviction par un casting aux petits oignons. Le duo formé par Hopkins et Mirren est vraiment savoureux. De quoi faire oublier l’indigence de la réalisation, vraiment télévisuelle.
Peut on vraiment parler de biopic avec ce Hitchcock ? Je ne pense pas car le film ne s’intéresse pas à la vie de ce grand homme mais bien à un passage précis, la réalisation de son chef d’œuvre Psychose... Le film est plaisant à suivre, sans temps mort et court, on suit la face cachée de cet homme visionnaire même si le film ne rentre peut être pas assez dans la face sombre du cinéaste. La description du Hollywood de l'époque est très intéressante et l'importance de la femme de Hitchcock est bien démontrée ici surtout avec la formidable interprétation d'Helen Mirren. Dans le rôle titre, on retrouve un Anthony Hopkins qui bien que bourré de talent n'arrive pas à exprimer pleinement son talent la faute à un déguisement certes ressemblant à l'original mais trop encombrant. Au final, ce film est surtout dédié aux fans du réalisateur qui pourront en apprendre davantage sur leurs films favoris mais surtout après avoir vu le film, on a qu'une envie, revoir Psychose !
LA FOLIE DU ROI ALFRED. Titre mensonger, ou seulement la préparation et la période Psychose de Sir Alfred est retracée. Etait elle la meilleure? On y rajoute Alma pour fuir l'inquiétude car derrière chaque grand homme se cache une femme. Rien ne nous fait perdre la tête mais des étincelles de blondes de violons et d'anecdotes Il en reste un film et donc un passage instructif d'une vie pourtant longue.
L'idée de rendre hommage à l'un des plus grands réalisateurs du monde en faisant un film basé sur le tournage de Psychose, est respectable. Hélas, malgré le casting, ce biopic déçoit.
Ce film n'est pas vraiment un biopic sur Hitchcock, et tant mieux, car j'ai toujours préféré un bon documentaire. Il s'agit plus d'un film sur la genèse et la réalisation de son chef-d'oeuvre "Psychose", ainsi que sur la vie privée du réalisateur durant cette période. Si le film reprend certains éléments connus sur le maître du suspense (son obsession pour les blondes, sa maniaquerie, son penchant pour le voyeurisme, son problème de poids...) ; j'ai appris beaucoup sur la relation avec sa femme. Les piques que se lancent les deux époux sont amusants. C'est le malaise qui prend le relai lors de leur spoiler: mésentente (frustration de madame et jalousie de monsieur). L'actrice Helen Mirren est formidable dans le rôle de l'épouse, à la fois jolie (pour son âge), cynique et bienveillante. Pour le rôle-titre, la silhouette d'Anthony Hopkins et sa voix ressemblent au modèle mais pas le visage. Ses réparties font souvent mouche. Scarlett Johansson est terriblement sexy en blonde des années 60 un peu naïve. James D'Arcy joue un Anthony Perkins timide tout à fait convaincant. Le film vire au thriller lors des scènes où spoiler: le vrai tueur qui a inspiré "Psychose" apparaît. Sinon, on apprend beaucoup de choses sur le tournage de "Psychose" comme le risque artistique et financier pris par le couple. Selon son producteur, quand Hitchcock fait dans l'originalité, c'est un échec, comme son film "Vertigo" ; quand il est plus consensuel, comme avec "La mort aux trousses", c'est un gros succès public. Certaines anecdotes sont cocasses. Par exemple, lorsque les membres de l'équipe du film spoiler: font le serment de ne pas dévoiler les rebondissements de "Psychose" à leurs proches , ou lorsque le réalisateur est confronté à la censure extrêmement puritaine de l'époque. J'ai appris que spoiler: sans le montage du film et sans la musique angoissante de la scène de la douche, "Psychose" aurait été un échec. La réaction du public de l'époque en découvrant la scène de la douche sur grand écran est vraiment surprenante. J'ai également apprécié les références subtiles comme la petite musique de la série TV "Alfred Hitchcock présente" et les apparitions du réalisateur en gros plan face à la caméra. Il y a aussi une scène troublante dans laquelle Hitchcock, spoiler: insatisfait de la doublure, porte lui-même les coups de couteau dans la célèbre scène de la douche ; tout en imaginant qu'il frappe le censeur du film et le scénariste ami de sa femme. Dans la dernière image, on voit le réalisateur en quête d'inspiration pour son prochain film. spoiler: Un corbeau se pose alors sur son épaule... Bref, ce film m'a passionné. Mais il est réservé uniquement à ceux que le sujet intéresse.
Ce biopic sur le maître du suspense n'en est pas vraiment un.Il s'agit plutôt d'une comédie,tantôt noire,tantôt sentimentale,qui passionne lorsqu'il se concentre sur la génèse chaotique de son chef d'oeuvre de 1960:"Psychose".On y apprend quelques choses intéressantes sur la manière de produire les films à l'époque.Mais Sacha Gervasi s'intéresse surtout à l'homme derrière son physique proéminent.Une sorte d'obsédé refoulé,qui fantasme sur les femmes blondes qu'il engage,qui revit encore et toujours le même meurtre.Un être autoritaire,voire tyrannique,qui se comporte comme un enfant avec son épouse plus que dévouée.Anthony Hopkins,grimé des pieds à la tête,ne parvient pas à éviter la singerie,et se révèle trop compassé pour surprendre;Par contre,Helen Mirren est formidable de subtilité et d'empathie dans un rôle pourtant prévisible.Les présences de Scarlett Johansson(Janet Leigh)et Jessica Biel(Vera Miles)sont évidemment hautement appréciables.Le film est léger,ludique,malheureusement affadi par sa partie sur le couple Hitchcock qui ne se comprend plus.Et qui paradoxalement donne furieusement envie de revoir "Psychose".
Le projet était beau. Le personnage Hitchcock bien interprété (on sent qu'il y a eut une gros effort) mais on n'apprend pas grand chose sur le personnage mi à part la place de sa femme. Le film ne captive pas. Dommage.
Très académique dans sa conception, ce biopic cherche à dérouter le spectateur en imaginant un Hitchcock très perturbé pendant le tournage de Psychose. Que cela fût vrai ou non, le résultat ici n'est pas transcendant. Anthony Hopkins semble terriblement engoncé dans ses prothèses, et les autres acteurs font le minimum syndical. Si la reconstitution est soignée et certains plans astucieusement montés, on peut se demander s'il y avait un réel intérêt à mettre en scène cette histoire. Pour ma part, j'en doute fortement.
Il fallait au moins un film pour rendre hommage à ce grand cinéaste qu'est Alfred Hitchcock, dommage que celui ci ne soit pas à la hauteur des films de son personnage principal. On apprend trop de choses et en même temps pas assez, certains détails auraient pu être supprimés pour laisser place à des choses plus importantes. Le film raconte qu'une période de la vie d'Hitch (durant la réalisation de Psycho, un de ses plus grand succès), erreur? Certains points restent très intéressants, comme la place de sa femme dans sa vie. L'idée des faces caméra peut être pas assez mis en avant. Un des points fort du film est sans nul doute Anthony Hopkins, toujours merveilleux!