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Un visiteur
2,5
Publiée le 7 février 2013
Contrairement à une majorité de biopics qui s’étalent sur l’intégralité d’une vie, Hitchcock ne se focalise que sur une brève période de la vie du maître du suspense, celle de la préparation chaotique de Psychose. Mais au-delà d’un simple making-of rejoué, le film de Sacha Gervasi s’intéresse surtout à la relation d’Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) avec sa femme Alma (Helen Mirren) et l’importance de cette dernière dans l’élaboration de ses films. De ce point de vue là le film est assez réussi et dévoile une facette assez méconnue du réalisateur, le soutien de sa femme et ses conseils étant d’une importance capitale, particulièrement sur Psychose où les directeurs de studios et producteurs laissent tomber le maître.
Le film est ponctué d’anecdotes et l’on apprend par exemple qu’Alma a elle-même poussé son mari à utiliser le score de Bernard Herrmann dans la célèbre scène de la douche, le réalisateur penchant au départ pour une séquence sans musique. Hélas si ce genre de détails est le bienvenue il se fait rare et le scénario survole bien des éléments comme le casting d’Anthony Perkins (James D’Arcy) pour interpréter Norman Bates qui ne dure que quelques minutes là où on attendait un peu plus de développement. Le film ne fait finalement que survoler son sujet sans jamais s’engager dans une franche direction, s’imposant au passage un parallèle lourdingue avec l’histoire d’un meurtrier de l’époque, Ed Gein.
J’ai eu le privilège de voir le film en décembre dernier dans la somptueuse salle des Lumières de l’hôtel Royal Monceau. Le réalisateur était présent et nous a vendu son film avec un enthousiasme débordant que je dois bien avouer ne pas retrouver dans son long-métrage, je ne retrouve pas la même émotion et passion qu’avait par exemple réussi à faire passer Tim Burton dans son Ed Wood.
Si Hitchcock jouit d’un casting impressionnant et que la plupart des acteurs sont plutôt bons, mention spéciale à Helen Mirren, le jeu saccadé d’Anthony Hopkins, maquillé en Joël Robuchon, est particulièrement agaçant et ridicule rendant la plupart de ses scènes assez désagréables à suivre.
Sans trop en dévoiler Hitchcock est donc un film plutôt maladroit manquant cruellement d’audace et de pêche souffrant sans doute de l’inexpérience d’un réalisateur novice. Le point vraiment positif est qu’il donne envie de redécouvrir la filmographie complète d’Alfred Hitchcock et pour le coup vous ne serez pas déçu !
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"Hitchcock" reste une déception, dans le sens où il s'attarde "trop" sur les problèmes matrimoniaux d'un réalisateur, en recherche de renouveau, à la fin des années 50. Les friands d'anecdotes sur les coulisses du film mythique "Psychose" (pierre angulaire de son œuvre) se verront néanmoins rassasiés en partie et l'envers d'une négociation fastidieuse saura captiver. Mais la conviction d'avoir à peine effleuré l'envergure de la personnalité du maestro perdure à la fin de la séance. Il faut attendre le final nous transposant à la "première" hollywoodienne du film pour atteindre un degré d'intensité que le film n'atteindra jamais tout le long, malgré son beau casting d'acteurs. La faute à un récit assez didactique, non sans rythme mais plutôt sommaire, si ce n'est superficiel et scolaire. Pour évoquer le maître du frisson, on s'attendait à trembler de plaisir. On en sortira que plus instruit sur son univers ...
Anthony Hopkins épouse parfaitement le personnage du maître du suspense, face à une une helen Mirren tout aussi impeccable dans le rôle d'Alma, son épouse et alter ego. L'accent so british, sa silhouette célèbre se promène tout au long de ce biopic essentiellement ancré dans la période de PSYCHOSE, et de la difficulté de son financement et du tournage. Mais le vrai intérêt du film repose dans la relation difficile et pourtant fusionnelle de ce couple complice depuis plus de 30 ans. Nous n'avons qu'une envie en sortant de ce film, se précipiter sur l'original avec Anthony Perkins. Vive Le grand mâitre du Suspense !!
Film attendu en 2013 évoquant le tournage d'un des chef-d’œuvres d'Hitchcock, ce film n'est ni plus ni moins qu'un pétard mouillé puisqu'il ne nous apprend rien d'intéressant du tout et qu'il traîne en longueur sur des détails absurdes comme le réalisateur s'adressant au fantôme d'Ed Gein du début à la fin. Certes l'humour est présent, ça sauve un peu le film mais en fin de compte, ce qui sauve le film du naufrage c'est Helen Mirenn en Alma Reville, cette femme de l'ombre que peu de gens connaissent ou connaissaient. James d'Arcy n'est pas mauvais non plus, comme Scarlett Johansson contrairement à Jessica Biel et Anthony Hopkins qui ne sont pas crédibles une seule seconde. En gros c'est un film qui a fait beaucoup de bruits mais qui au final n'est pas aussi impressionnant que ça !
Un biopic amusant qui prend très vite des allures de thriller amoureux. On tombe alors dans le drame de jalousie avec : rivalité, mélange des genres, délires...rien de bien nouveau mais, cependant, traité avec caractère. Ce passage qui dure la moitié du film m'a étonné car il n'a rien à voir avec la bande annonce et le ton léger qui s'en dégage. Coté acteur; Hopkins est pas mal même si sa diction tout en "cul de poule" est un peu excessive. Helen Mirren est démente et Scarlett Johanson est pas mal aussi, bien meilleure que dans la plupart de ces précédents films. Bon, je n'ai pas appris grand chose sur Hitchcock, ce qui est dommage car je ne partais pas avec beaucoup de connaissances sur le bonhomme. Et j'ai clairement préféré les moments amusants à la phase qui traite de sa jalousie. En bref, j'ai été un peu déçu par cette histoire qui, parce qu'elle veut aller partout, ne m'a rien appris de probant. Notons que ce réalisateur a quand même un style, ce qui n'est pas rien.
Un biopic intéressant qui nous permet d’en apprendre plus sur le maître du suspense. De nombreuses anecdotes ponctuent ce film qui nous présente le personnage avec ses travers et ses qualités. La photographie et les décors sont réussis, et mise en scène et dialogues, certes approximatifs, ont le mérite de s'attacher à être au plus près de l'esprit d'Hitchcock, homme. La réalisation, cependant, s’avère trop centrée sur l’influence d'Alma et la genèse du film "Psychose", soit un petit pan de la vie du personnage. On aurait préféré une biographie plus enrichie et plus vaste du mystérieux et illustre réalisateur. Un film donc appréciable, qui ravira les fans d'Hitch !
Un bon film pour ma part. Certes on ne retrouve pas le fameux "maître de suspens" à travers le film ou le scénario, mais cela reste un bon film pour tout ceux qui veulent découvrir Hitchcock ou sa manière de travailler.
Je l'attendais, et je ne suis pas déçu, Anthony Hokins est vraiment excellent (comme d'habitude me direz-vous) dans le rôle de Hitch, les maquillages sont extraordinaires, par moment, on oublie que c'est Hannibal qui est dans la peau du "Maître du suspense".... En ce qui concerne l'histoire, rien de bien nouveau à se mettre sous la dent quand on a regardé les bonus du film "Psychose", mais réinterprétation des acteurs laisse sans voix, sans oublier la petite touche d'humour "pince-sans-rire" irrésistible.... A voir, c'est très bon, vous y apprendrez, si vous ne le saviez pas déjà, comment est né l'un des premiers (et des meilleurs) slasher
Franchement pas terrible ! Même si cette pauvre Monique Pantel, toujours aussi folle, sur Europe 1 a dit qu'il fallait y aller, en fait, ce n'est pas franchement terrible. Régulièrement, on s'ennuie, c'est lent et mal interprété, sauf par Helen Mirren et Scarlett Johansson. Hitchcock/Anthony Hopkins, a la bouche d'un canard et fait plus penser, sur certains plans, à Pierre Tchernia. C'est mal interprété, et la version française est atroce. Le faux suspense de la jalousie du réalisateur, on s'en fout, et le "scénario", lui-même, n'est pas palpitant du tout... Valable uniquement pour certaines scènes, celle de la rencontre avec la commission de censure, celle de la "révolte" d'Alma, la femme d'Hitchcock, et les 15 dernières minutes qui sauvent un peu le reste. En bref, vous pouvez économiser vos euros !!!
Voila un film assez sobre mais joliment coloré (impression de technicolor) et brillamment costumé....Le film se consacre principalement à la relation de Hitchcock avec sa femme durant le tournage de son chef d'oeuvre PSYCHO.....Le film aborde avec une sorte d'humour hitchcockien le monde intérieur qui animait le maitre du suspens lors de ses grands projets.....Il insinue que le metteur en scène était en proie à des démons intérieurs, canalisés certes, mais affleurants comme des envies de meurtres, d'adultères.... Sa relation avec les actrices blondes (ici la sublime Scarlett Johanson interprète vivien leigh sur le tournage de PSYCHO) était ambigue et comme le lui souligne sa femme avait tout du fantasme..... On apprend peu de choses sur sa façon de filmer, il y a quelques anecdotes sur le cinéma (pas de quoi remplir un placard)..... Le film est quand même plutot intéressant sur la personnalité du maître et s'il n'avait choisi Anthony Hopkins (qui n'a pas ici un physique convaincant pour hitchcock) , il aurait été absolument approprié....... J'ai aimé....
Un biopic que j'attendais depuis longtemps et pourtant je reste un peu sur ma faim. Un duo d'acteurs Anthony Hopkins/Helen Mirren sublime qui retranscrit avec émotion (sans pour autant tomber dans la guimauve ou le larmoyant) cette petite partie de la vie de ce si grand réalisateur.
On découvre un Hitchcock (que l'on savait obsédé par les blondes) tourmenté par ses fantasmes et ses pulsions. Ainsi que son épouse toujours dans l'ombre de son célèbre mari pais néanmoins très inspiratrice et conseillère.
Scarlett Johansson y tire très bien son épingle du jeu en une Janeth Leigh talentueuse. Un petit bémol pour les rôles de Jessica Beil ( Vera Miles) et James d'Arcy ( Anthony Perkins) pas assez développés à mon goût.
Ce film est à peu près l'antithèse de tout ce qui fait le cinéma d'Alfred Hitchcock, subtil, complexe, et virtuose. L'enjeu dramatique du biopic est simple : Hitchcok n'a pas de projet, il choisit d'adapter Le roman Psycho de Robert Bolt contre l'avis de ses financiers. Le film sera un triomphe. Le cinéaste aurait donc du logiquement montrer le cheminement de la pensée du maître du suspens qui aboutit à l'imagination de ce chef d'oeuvre. Il n'en sera rien. Ici, ce n'est que ramassis de cliché sur le cinéaste (sa boulimie, son amour des actrices blondes) ;la jalousie et la rancoeur éprouvées face aux aspirations artistiques de sa femme ou les travers de la censure apparaissent, au prix d'affabulations (Hitch "visité" par le serial killer du fait divers dont s'inspire Psycho, dans 2 séquences grotesques), comme les seuls moteurs de la création du grand cinéaste britannique. Le film se réduit en fait à une simple comédie de remariage fade qui joue la réconciliation du couple. Une scène cependant retient l'attention à 10 minutes de la fin et permet à ce biopic d'échapper au complet naufrage : Hitchcock, derrière les portes de la salle de cinéma où se déroule la projection, mime, comme un chef d'orchestre, la scène de la douche, au rythme de la frayeur des spectateurs et de la musique de Bernard Hermann. Par charité, on ne dira rien sur la composition (?) d'Anthony Hopkins engoncé dans 100 kilos de latex et de Scarlett Johansson, réduite à une seule mimique bovine. Inutile, vain et insipide, le bon goût du navet donc.
La seule véritable bonne idée du film de Sacha Gervasi, c'est d'éviter de tomber dans le biopic pompeux, en choisissant de se concentrer uniquement sur le tournage de "Psychose". Si les scènes de vie conjugale sont inintéressantes au possible, toutes celles du maître à l'oeuvre dans son studio sont vraiment emballantes. Voir Hitchcock en plein tournage de la fameuse scène de la douche se révèle être un exercice presque jouissif pour tout cinéphile. Au point qu'on oublie toutes les maladresses qui enveloppent le film. Car il y en a. A commencer par l'interprétation d' Anthony Hopkins, qui est en effet bien loin d'incarner parfaitement le maître du suspens, son maquillage est raté et lui même semble peu à l'aise. Dommage, surtout qu'Helen Mirren est parfaite, elle, en madame Hitchcock. Le point le plus intéressant du film, c'est elle, et la réflexion qu'elle apporte sur le rôle de "femme de génie". Du côté de la réalisation, c'est décevant aussi. Ce "Hitchcock" est parfait pour qui désire voir un bon téléfilm, mais pour ce qui est du cinéma, vous allez être déçus. Ce mini-biopic est en effet dénué de tout intérêt cinématographique. De temps à autres, une idée surgit, mais c'est souvent mal exploité, voire vite lourd (comme le corbeau qui se pose sur l'épaule du réalisateur à la fin...).
Un biopic standard qui ne peux être un succès que par la campagne de pub et la réputation du Maître. Le principal attrait du film réside dans le jeux d'Anthony Hopkins et d'Helen Mirren. A cela s'ajoute quelques répliques et plans géniaux. Malheureusement, cela ne relève pas suffisamment le niveau. Le reste est survolé et on assiste principalement à l'évolution d'une relation de couple plutôt qu'à la conception du chef-d'oeuvre d'Hitch. Relativement déçu !
À mon sens, LE film de ce début d'année 2013 : Anthony Hopkins est impressionnant de ressemblance et ressuscite l'un des plus grands réalisateurs de films à suspense de l'histoire du cinéma !