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Un visiteur
2,0
Publiée le 1 mars 2014
Difficile d'être emballé par un biopic si peu inspiré. Hopkins lui-même a l'air de se demander pendant tout le film si il est crédible ou pas. Dommage.
Boarf. Outre le fait que j'ai dû faire avec une v.f vraiment pas terrible on peut pas dire que ça m'est passionné. Je m'attendais à un truc asse mal foutu et c'est bel et bien le cas, car si la technique est pas top il y a surtout un gros problème de scénario. Parce que fondamentalement, le tournage de Psycho, on s'en fout, le film s'intéresse à la psyché de Hitchcock d'une manière très lourde. Il ne faudra pas en effet être intéressé par la genèse même dudit film, Hitch voit sa réputation mise en jeu parce qu'il le voit sur un journal (pas très subtil), tout s'enchaîne trop vite de façon à ce que ce ne soit pas intéressant. N'espérez pas plus pour le tournage même, assez survolé. Non le vrai propos du film c'est que Hitch était quelqu'un d'obsédé par le meurtre. Bon, seulement c'est surligné à un point, c'est d'une belle lourdeur. Je pense qu'il y a quand même un problème quand un film sur quelqu'un comme Hitchcock n'a pour seul enjeu "va-t-il se remettre avec sa femme?" Heu, allo? Je veux dire, on s'en fout un peu non? J'aurais adoré avoir un film vraiment documenté sur un tournage, une sorte de guerre entre le réalisateur et les producteurs et la censure, des scènes longues où chacun aurait joué ses atouts pour convaincre l'autre. Bref j'aurais aimé un film, pensé autour de son sujet, pas juste des petites scénettes expédiées et une intrigue amoureuse sans intérêt. Pareil, on ne comprend pas pourquoi Hitch s'intéresse tant au bouquin Psycho, pourquoi cette envie de l'adapter (alors qu'on souligne bien que ce film est très important pour lui, sans donner une quelconque explication). Je me demande bien pourquoi réunir de bons acteurs et s'attaquer au mythe pour en faire ça! Un tout petit film sans intérêt. Ça a un côté Hitch va chez le psy assez gênant. Le pire restant quand même le personnage dialoguant avec un meurtrier, totalement ridicule et déconnecté du reste, c'est vraiment LA fausse bonne idée. Du coup ça gâche même la fameuse scène de la douche, sorte de fantasme symbolique bien balourd. Ce n'est pas super nul mais un peu quand même, ça se laisse regarder mais n'a aucune raison d'exister. Même pour un simple usage didactique ça n'apprend rien sur le mythe. Bon heureusement ce n'est pas trop chiant. Et ça m'aura au moins donné envie de voir le film.
Hitchcok joué par Anthony Hopkins, c'est entre Pierre Tchernia et Hannibal... Il n'en est rien de la vie du cinéaste, si ce n'est quelques bribes (surtout sa relation avec sa femme), et la naissance dans la douleur de "Psychose". Sinon, éludé le côté harceleur du réalisateur envers ses actrices. On aurait aimé en savoir plus, sur son histoire, son enfance, ses parents... Un goût d'inachevé. A voir pour l'interprétation remarquable d'Helen Mirren.
Film peu captivant qui reprend les secrets les moins secrets de la vie d'Hitch et rappelle les banalités que connaissent tous les cinéphiles et traite de son film le plus évoqué par les cinéastes. Le jeu des acteurs est très académiques. De plus les côté fantasques, obsessionnels et "obsédés" d'Hitch (dixit toutes ses actrices; Kelly, Novak,...) ne sont pas abordés. Sans intérêt et à côté de la plaque.
Film fadasse, j'adore Anthonny Hopkins en général, mais là, son jeu est sans relief et inconsistant... Ce qui est un comble alors qu'il incarne un génie... Par contre très belle prestation d'Hellen Mirren qui crève l'écran et Scarlett Johanson est très bien... Mais malheureusement ces 2 seconds rôles ne peuvent pas sauver ce film de la médiocrité dans laquelle il patauge. Même les prothèses sont mal faites... les seuls et rares moments où effectivement il y a un joli clin d'oeil au maitre du suspens est quand on entrevoit son ombre sans montrer son propriétaire... Personnellement, j'ai trouvé ce film assez inintéressant... et plein de clichés plus que de révélations... On a l'impression de voir non une chronique fidèle d'un fragment de vie mais un truc super romancé et surtout super artificiel... Juste histoire de mettre un peu de suspens dans un film poussif.
Enfin un biopic sur "Le Maître du Suspense", un certain Alfred Hitchcock, mais pas tout à fait le biopic espéré. Nous sommes en 1960. À force d'accumuler les succès, Alfred Hitchcock est devenu le chouchou de la Paramount. Le studio hollywoodien veut le voir continuer à se servir des mêmes recettes qui ont fait la gloire du cinéaste et la fortune de son producteur. Mais le réalisateur en a marre, il a entre les mains un roman intitulé "Psychose" dont il veut faire l'adaptation. L'histoire d'un tueur en série qui lui vaudrait d'explorer un genre nouveau, dans un style différent. Il entame un durable bras de fer avec les studios, fort du soutien inconditionnel de son épouse. Le scénario est un peu léger, le gros du récit se constituant de la mise en images appliquée mais sans idée de tout ce qu’on connaît plus ou moins d’Alfred Hitchcock et de Psychose, tout ce dont le moindre universitaire planchant sur le sujet fait déjà son miel. Citons en vrac l’excentricité et le non-conformisme du cinéaste, son puritanisme camouflant ses obsessions sexuelles (illustrées de manière tout à fait ridicule en le montrant caressant des photos d’actrices blondes.), l’homosexualité d’Anthony Perkins, et enfin le rôle discret mais déterminant de l’aimante épouse et collaboratrice de l’ombre Alma Reville. Dans le rôle de Hitchcock, on nous propose le grand Anthony Hopkins assez bon mais qui manque un peu de profondeur. Son épouse, elle, est campé par une Hellen Mirren épanouie dan la malice et la vigueur. Le reste du casting est tout aussi excellent, Scarlett Johansson, Jessica Biel, Danny Huston et James d'Acry, très bon dans le rôle d'Anthony Perkins. La retranscription des 60's est franchement très bien faite, les décor étant tout simplement excellents. Filmé avec pudeur et humour, ce biopic se révèle plaisant mais un peu frustrant. On regrettera le manque d'informations concernant le personnage principal, le manque de profondeur des personnages ainsi que la durée du film qui est vraiment trop courte (90 minutes pour un tel personnage, c'est hélas trop peu). "Hitchcock" demeure tout de même une déception, le film de Sacha Gervasi étant un biopic typiquement hollywoodien.
Hitchcock, a été un petit film très moyen, Anthony Hopkins difficilement reconnaissable a très bien joué le rôle d'Hitchcock et pour ce faire une idée sur le grand maître du suspense, l'on peut retenir une chose que mis à part son talent de réalisateur, il n'avait pas grand chose de positif chez lui, je dirais même qu'il était plutôt antipathique. J'ai quand même aimé regarder le film pour me faire une idée du personnage, j’ai pu voir et contempler le milieu pourri des grands studios de l'univers du cinéma. Je n'ai malheureusement rien de plus à en dire.= Je note 3 étoiles sur 5.
Un casting de qualité mais je me suis ennuyé dans le début de romance de la femme d'Hitchcok avec un scénariste le film survole la réalisation du film psycho spoiler: ma scène favorite est quand sa femme reprends la scène de la douche en y ajoutant la musique.
Un film sur un réalisateur qui fait un film c'est déja pas très intéressant mais alors là c'est carrément catastrophique. Sacha Gervasi, journaliste de son état, nous démontre avec brio que n'est pas réalisateur qui veut. Le film se résume à une succession de scènes tantôt avec un Anthony Hopkins qui s'empiffre et une Helen Mirren qui lui crie dessus et tantôt avec des cauchemars grotesques, seul rebondissement du film. Bourré de clichés, le film fait honte au pauvre Hitchcock !
Bof, le seul intérèt de ce film est de savoir comment à été fait " psychose ", de plus il semble que ce soit romancé, la femme d'alfred hitchock à un amant et cela lui aurait inspirée la scène de la douche ? Par contre on voit que psychose est tité d'une histoire vrai.
Si « Hitchcock » ne restera ni comme le plus personnel, ni comme le plus marquant des biopics, il faut reconnaître à Sacha Gervasi plusieurs mérites. D'abord, celui de s'être focalisé presque uniquement sur le tournage de « Psychose », donnant au film une dimension plus personnelle et une intrigue nettement resserrée. De plus, si, contrairement à son modèle, l'œuvre nous offre peu de scènes marquantes, le rythme est correct, et l'interprétation appréciable (mention spéciale à Helen Mirren, petit bémol pour Jessica Biel), d'autant que bien équilibrée. Dommage toutefois que l'aspect caustique du grand « Hitch » ne soit qu'à moitié rendu, le film baignant même lors des dernières minutes dans une quasi-niaiserie dont on se serait bien passé. Reste l'impression de ne pas avoir perdu son temps et appris quelques détails savoureux, la part belle faite à la relation entre le Maître et sa femme apportant un plus indéniable. Pas transcendant donc, mais convenable et plutôt malin : pour un biopic, c'est déjà pas mal.
Grand fan du maître du suspens Alfred Hitchcock et plus particulièrement de son chef d’œuvre "Psychose", je me suis forcément jeté sur ce biopic… ou plutôt sur cet extrait de biopic puisque Hitchcock ne traite, en tout et pour tout, que du tournage compliqué de "Psychose". Il est vrai que le réalisateur a dû faire face aux réticences de ses producteurs face à la noirceur du sujet et a dû hypothéquer sa maison pour financer le film lui-même. Le pitch était donc alléchant…mais au final, on ne peut qu’être déçu par ce "Hitchcock". Tout d’abord, la réalisation de Sacha Gervasi est particulièrement faiblarde et peine à se démarquer d’un téléfilm (malgré quelques effets de mises en scène un peu toc comme les apparitions d’Ed Gein)… ce qui est impardonnable lorsqu’on traite d’un des plus grands metteurs en scène hollywoodiens. Ici, les longueurs se succèdent, tout comme les errements scénaristiques. A titre d’exemple, la façon dont Gervasi traite des démons intérieurs d’Hitchcock (avec son caractère tyrannique ou son voyeurisme) ou encore les tentations d’infidélité de l’épouse du maître est traité avec une légèreté coupable, ce qui prive le récit de tout enjeu dramatique. Résultat : on se demande ce qu’a voulu exprimer Gervasi puisqu’on ressort du film satisfait d’en savoir un peu plus sur les secrets de tournage de "Psychose" mais dubitatif quant à la plus-value que pourrait avoir ce film par rapport à n’importe quel article sur le sujet. On aurait aimé que le réalisateur enfonce le clou des pulsions du maître (à peine effleurées ici) et explore davantage ces relations avec les autres personnages (notamment avec son épouse et avec Vera Miles). Quel intérêt de se limiter à une portion si courte de la vie du maître si c’est pour la traiter de façon aussi superficielle ? Mais "Hitchcock" souffre également d’une interprétation insuffisamment marquante. On aurait légitimement pu attendre des prestations oscarisables, ce qui est la norme des biopics à Hollywood… mais qui ne sera pas le cas pour ce film. La principale déception vient d’Anthony Hopkins, qui singe plus qu’il ne joue Hitchcock, et qui souffre d’un maquillage qui parait lui interdire toute expression faciale. Ce maquillage est, d’ailleurs, assez mauvais puisqu’on a davantage l’impression de se retrouver face à Pierre Tchernia que devant Hitchcock. Dans le rôle de son épouse dévouée et collaboratrice indispensable, Helen Mirren s’en tire parfaitement en laissant transparaître la détresse intérieure de cette femme dans sa relation compliquée avec son mari. Quant aux seconds rôles, ils assurent le minimum syndical bien qu’ils n’aient pas grand-chose à se mettre sous la dent (Scarlett Johanson en Janet Leigh, Danny Huston en scénariste volage, Jessica Bien en Vera Miles, James d’Arcy en Anthony Perkins ou Toni Colette en secrétaire…). Cas à part : Michael Wincott qui campe un Ed Gein épatant (malgré une exploitation du personnage un peu déroutante), au point qu’on voudrait voir l’acteur reprendre ce rôle dans un film entièrement consacré au Boucher de Plainfield. Le film n’a donc d’intérêt que pour les amateurs de Psychose qui seront ravis de revoir les décors mythiques (le motel Bates, la maison lugubre…) et les scènes cultes du film (telles que la douche ou la découverte du cadavre momifiée de Mme Bates) tout comme ils apprécieront tout particulièrement la séquence d’ouverture façon "Alfred Hitchcock présente". Il aurait, néanmoins, fallu un grand réalisateur aux manettes du film… ou alors le limiter à une diffusion sur petit écran.
La meilleure façon de rendre hommage au maitre du suspense était-elle de reconstituer un making-of de Psychose ? C’est la question que l’on peut se poser à la vue de ce film de Sacha Gervasi qui accumule les anecdotes intéressantes, un aspect très instructif sur la construction du film, en parallèle à une intrigue plus "people" autour de la relation chancelante entre Hitchcock et sa femme sans suffisamment développer ses rapports troubles avec ses actrices. L’image donnée du réalisateur, difficilement interprété par un Anthony Hopkins méconnaissable sous ses kilos de prothèses, zigzague entre celle d’un génie plein de sympathie et d’un dépressif alcoolique dédaigneux, alors que beaucoup d’aspects de sa personnalité, comme sa main mise tyrannique sur son casting ou son obsession pour les détails, et du processus de création du film, comme la composition de la musique mythique, sont à peine évoqués. L’idée de ce biopic était donc bonne mais son scénario n’a pas su en faire une œuvre suffisamment profonde. Sur la forme, là aussi, on s’aperçoit que Gervasi n’a pas cherché à prendre de risques alors qu’il aurait pu rajouter bien plus d’effets de mise en scène purement "hitchcockiens ".